Sous les ordres de Patrick Pouyanné, Président-directeur général de TotalEnergies et Starter officiel de cette 90e édition des 24 Heures du Mans, les 62 concurrents se sont élancés pour 24 heures de course. Rendez-vous demain, à 16 heures, pour connaître le grand vainqueur !
A 15h42, la H24, le prototype de performance développé par H24Racing, a bouclé un tour d’honneur. A son volant, Stéphane Richelmi, qui a participé aux deux manches de Road to Le Mans (jeudi soir et samedi matin) avec ce prototype électrique-hydrogène.
Quelques minutes avant le départ, la Patrouille de France effectuait son grand retour pour le plus grand plaisir des spectateurs. Cet instant marquait le début du tour de formation pour les 62 pilotes et leurs machines, qui roulent pour la première fois de l’histoire de la classique mancelle avec un carburant 100% renouvelable. Gérard Larrousse, Grand Marshal de cette 90e édition, guidait les voitures pour ces derniers instants d’avant-course.
Le moment tant attendu arrivait à 16 heures. 62 concurrents prenaient le départ de la plus grande course d’endurance au monde. 24 heures de course et d’émotions les attendent désormais.
Excellent départ pour Toyota Gazoo Racing, qui place immédiatement ses deux voitures en tête devant le duo de Glickenhaus 007 LMH. L’Alpine A480-Gibson #36 peine quelque peu et pointe à neuf secondes du leader après deux tours. À noter que la température de l’asphalte est très élevée (56,2°C), des conditions que les pilotes n’ont pas eu l’occasion d’expérimenter durant cette semaine d’essais. Après 45 minutes de course, la Toyota GR010 Hybrid #7 passe en tête pendant que la #8 ravitaille.
Entame mouvementée en LMP2 : l’Oreca 07 – Gibson #22 United Autosports pilotée par William Owen se fait percuter par la #31 dans la courbe Dunlop, entraînant une slow zone. Pour cette action, l’équipe se voit pénalisée d’un stop-and-go. La #41 a connu une crevaison à la suite de ce même incident. Non impliquée, la #47 Algarve Pro Racing, aux mains de Sophia Floersch est arrêtée non loin mais parvient à repartir. En cause, un problème de boîte de vitesses apparemment lié à la chaleur. Aux jeux des arrêts aux stands, c’est l’Oreca #38 JOTA qui sort en tête de ce départ tumultueux.
Matteo Cairoli (Porsche #46) prend le meilleur départ et s’empare rapidement de la tête. La Ferrari #61, partie en pole, rétrograde de sept places dans la première heure. Dans le troisième tour, la Ferrari #85 Iron Dames est aperçue au ralenti : suspicion de crevaison pour l’équipage 100 % féminin, qui ressort des stands après un court arrêt. Aux jeux des arrêts, la Porsche #99 Hardpoint Motorsport reprend la tête à 17 heures.
24 HEURES DU MANS H+4 : Toyota parade, Alpine bloqué aux stands
Si l’entame de cette 90e édition des 24 Heures du Mans est intense dans les catégories inférieures, Toyota dicte sa loi au général.
Sans attendre, Toyota Gazoo Racing place immédiatement ses deux voitures en tête devant le duo de Glickenhaus 007 LMH. L’Alpine A480-Gibson #36 peine quelque peu et pointe à neuf secondes du leader après deux tours. À noter que la température de l’asphalte est très élevée (56,2°C), des conditions que les pilotes n’ont pas eu l’occasion d’expérimenter durant cette semaine d’essais. Après 45 minutes de course, la Toyota GR010 Hybrid #7 passe en tête pendant que la #8 ravitaille. Alors que les Japonaises creusent progressivement l’écart sur leurs concurrents, Glickenhaus est contraint de rentrer la #709 dans le box pour deux minutes. « Un simple problème de capteur. On a préféré le changer en début de course pour être tranquille. Aucun soucis majeur », assure James Glickenhaus. Un pépin qui coûte cher à l’équipe, puisque la 007 LMH en question ressort 9e, à environ un tour de la Toyota de tête.
Après 2 h 47 de course, l’Alpine #36 écope d’un drive-through à cause d’une vitesse trop élevée en slow zone. À 19 h 10, elle se fait doubler par la Glickenhaus #709 et (re)passe cinquième. Juste avant 20 heures, cette même Alpine est rentrée dans le box. Matthieu Vaxivière sort du prototype.
Le départ en LMGTE Pro se déroule sans anicroche, les Corvette C8.R devançant les deux Porsche 911 RSR-19 et les Ferrari 488 GTE Evo, soit le même ordre que lors des qualifications. La Ferrari #74 Riley Motorsports souffre et se voit dépasser pas les leaders du LMGTE Am. Nick Tandy (Corvette #64), en tête, visite le bac à graviers du côté de Mulsanne, mais sans conséquence ; il est toujours en tête après quatre heures.
Entame mouvementée en LMP2 : l’Oreca 07 – Gibson #22 United Autosports USA pilotée par William Owen se fait percuter par la #31 Team WRT dans la courbe Dunlop, entraînant une slow zone. Pour cette action, l’équipe se voit pénalisée d’un stop-and-go. La #41 est victime d’une crevaison à la suite de ce même incident.
La #47 Algarve Pro Racing, aux mains de Sophia Floersch, est arrêtée non loin mais parvient à repartir. En cause, un problème de boîte de vitesses apparemment lié à la chaleur. Aux jeux des arrêts aux stands, c’est l’Oreca #38 JOTA qui sort en tête de ce départ tumultueux. L’équipe tient encore solidement la course à 20 heures. L’autre Jota et Team WRT sont à plus de deux minutes. Le virage d’Indianapolis piège de nombreux pilotes, à l’image de Jean Glorieux (#3 DKR Engineering) et Ryan Cullen (#10 Vector Sport). Les deux s’en sortent sans lourdes conséquences, si ce n’est du travail pour les mécaniciens.
Matteo Cairoli (Porsche #46) prend le meilleur départ et s’empare un court instant de la tête en LMGTE Am. La Ferrari #61, partie en pole, rétrograde de sept places dans la première heure. Dans le troisième tour, la Ferrari #85 Iron Dames est aperçue au ralenti : suspicion de crevaison pour l’équipage 100 % féminin, qui ressort des stands après un court arrêt. Un Julien Andlauer en feu à bord de la Porsche #79 fait le show en dépassant Alessio Picariello (Porsche #99) à Indianapolis.