Fabio Quartararo parvenait en effet à grimper sur le podium, juste derrière Enea Bastianni, qui donna du fil à retordre à son compatriote.
Bagnaia devra encore patienter
Ce dimanche, la couronne pouvait d’ores et déjà être décernée puisque Francesco Bagnaia (Ducati Lenovo Team) abordait ce rendez-vous de Sepang avec une avance de 14 longueurs sur son dauphin Fabio Quartararo (Monster Energy Yamaha MotoGP). Aleix Espargaró (Aprilia Racing Team) et Enea Bastianini (Gresini Racing MotoGP), bien que distancés, restaient eux aussi mathématiquement dans la course.
Mais tout se jouera finalement à Valence. En effet, Francesco Bagnaia aura certes remporté ce Grand Prix, sauf qu’il lui fallait, dans ce cas précis, que le Champion sortant termine au-delà de la troisième place… ce qui ne fut pas le cas.
Un départ décisif pour Bagnaia et Quartararo
À l’extinction des feux, le poleman Jorge Martín (Prima Pramac Racing) signait un envol exemplaire. Francesco Bagnaia, qui avait bondi depuis la troisième ligne, tentait de rester dans son sillage, avant rapidement de se rendre à l’évidence. Le Turinois préférait ainsi le laisser filer.
Fabio Quartararo, auteur du 12e temps des qualifications, réalisera également un joli départ pour venir s’installer au cinquième rang. ‘El Diablo’ réussissait même à grappiller une position supplémentaire, en se débarrassant de Marc Márquez (Repsol Honda Team). Aleix Espargaró (Aprilia Racing Team), 10e sur la grille, ne parvenait en revanche pas à se dépêtrer du peloton.
Un duel sous tension entre Bagnaia et Bastianini
Au septième passage, coup de théâtre : Jorge Martín se faisait piéger et chutait ; ce qui propulsait dès lors Francesco Bagnaia en tête.
A heartbreaking crash for @88jorgemartin 💔
After a magnificent start from pole, Martinator crashed out when he was leading the race with more than a second of advantage! 💥#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/wbGclIoLEV
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Cela dit, l’Italien devra composer avec un Enea Bastianini, quelque peu « encombrant ». Le n°23 se permettait d’ailleurs de le passer. Chez Ducati, les visages commençaient à se crisper, surtout que Marco Bezzecchi était quasiment revenu au contact de Fabio Quartararo. Au bout du compte, notre Niçois en avait gardé sous le coude à la différence du rookie. Et Francesco Bagnaia reprenait le leadership à Enea Bastianini. Aux avant-postes, la hiérarchie n’évoluera plus.
23 points d’avance pour Bagnaia avant la grande finale
Francesco Bagnaia s’imposait du coup pour un quart de seconde vis-à-vis de son futur coéquipier : son septième succès de l’année. Il faut remonter à Casey Stoner en 2007 pour voir un pilote Ducati triompher autant sur une même saison. Fabio Quartararo grimpait de son côté sur la troisième marche du podium.
Marco Bezzecchi et Alex Rins (Team Suzuki Ecstar) se classaient quant à eux quatrième et cinquième. Jack Miller (Ducati Lenovo Team), qui s’élançait 14e, et Marc Márquez finissaient respectivement sixième et septième. Brad Binder (Red Bull KTM Factory Racing), Johann Zarco (Prima Pramac Racing), qualifié 18e et Franco Morbidelli (Monster Energy Yamaha MotoGP), contraint d’observer deux Long Laps, complétaient le Top 10. Le représentant du team Monster Energy Yamaha MotoGP sera néanmoins sanctionné de trois secondes pour avoir bousculé Aleix Espargaró.
This is what the sport is all about 🤝
It's about to go down to the wire between these two at #TheDecider 🤩#MalaysianGP 🇲🇾 pic.twitter.com/l0FzlQqkxq
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Soyez au rendez-vous dans deux semaines à Valence, pour vivre la grande finale qui opposera donc Francesco Bagnaia à Fabio Quartararo ; le transalpin ayant un avantage de 23 unités sur son rival.
Communiqué MotoGP
Crédits photos, Michelin Motorsport