27 juillet 2024

Ferrari signe un retour triomphal au Mans et s’adjuge le trophée du Centenaire des 24 Heures avec la n°51

La Ferrari n°51 a remporté le trophée du Centenaire des 24 Heures du Mans en gagnant son duel avec la Toyota n°8. L’équipage composé de James Calado, Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi se replace dans la course au titre mondial FIA WEC.

De jour comme de nuit, sous le soleil ou la pluie, le Centenaire des 24 Heures du Mans consacre Ferrari ! Cinquante ans après sa dernière apparition dans la Sarthe en catégorie reine, le mythique constructeur italien perpétue sa légende et signe sa 10e victoire dans la plus grande course d’endurance au monde.

#51, A. PIER GUIDI / J. CALADO / A. GIOVINAZZI, Ferrari AF Corse, Ferrari 499P, P1. pht. pht. Michelin Motorsport

Dès le début de course, Ferrari confirmait les excellentes dispositions de la 499P entrevues cette semaine, et ce malgré les événements contraires. Parti 4e, Sébastien Buemi réalisait un départ brillant pour placer la Toyota n°8 en tête dès le premier tour, devant la GR010 Hybrid sœur n°7. Ce fut ensuite la pluie qui bouleversait l’ordre établi. La Peugeot 9X8 n°94 prenait les commandes à la surprise générale en affichant un rythme soutenu sur piste humide.

#8, S. BUEMI / B. HARTLEY / R. HIRAKAWA, Toyota Gazoo Racing, Toyota GR010 HYBRID, P2. pht. Michelin Motorsport

De jour comme de nuit, sous le soleil ou la pluie, le Centenaire des 24 Heures du Mans consacre Ferrari ! Cinquante ans après sa dernière apparition dans la Sarthe en catégorie reine, le mythique constructeur italien perpétue sa légende et signe sa 10e victoire dans la plus grande course d’endurance au monde, 58 ans après sa dernière victoire en 1965.

Dès le début de course, Ferrari confirmait les excellentes dispositions de la 499P entrevues cette semaine, et ce malgré les événements contraires. Parti 4e, Sébastien Buemi réalisait un départ brillant pour placer la Toyota n°8 en tête dès le premier tour, devant la GR010 Hybrid sœur n°7. Ce fut ensuite la pluie qui bouleversait l’ordre établi. La Peugeot 9X8 n°94 prenait les commandes à la surprise générale en affichant un rythme soutenu sur piste humide.

#2, E. BAMBER / A. LYNN / R. WESTBROOK, Cadillac Racing, Cadillac V-Series.R, P3. pht. Michelin Motorsport

L’amélioration des conditions permettaient aux Toyota et aux Ferrari de réaffirmer leur suprématie sur le plateau Hypercar, tout en profitant des erreurs de leurs rivaux. Leader au général, Hertz Team JOTA perdait tout espoir d’une incroyable première victoire en catégorie reine. Yifei Ye sortait violemment dans les virages Porsche avec la 963 dorée.

Race Start. pht. Michelin Motorsport

Le constructeur allemand a vécu un Centenaire des 24 Heures du Mans des plus douloureux, émaillé d’incidents et de problèmes mécaniques. La n°75 a jeté l’éponge à cause d’un souci de pression d’essence samedi soir. Engagées en FIA WEC, les Porsche n°5 et 6 ont dégringolé dans la hiérarchie, à cause d’une fuite hydraulique pour la première et de plusieurs accidents pour la deuxième. Les SCG 007 Glickenhaus ont souffert d’un manque de rythme. Floyd Vanwall Racing a abandonné sur problème moteur. Enfin, la Cadillac n°311 d’Action Express Racing était décrochée dès le premier tour suite à une spectaculaire sortie de piste de Jack Aitken dans les Hunaudières.

#3, S. BOURDAIS / R. VAN DER ZANDE / S. DIXON, Cadillac Racing, Cadillac V-Series.R, P4. pht. Michelin Motorsport

Le Mans punissait également le maître incontesté des lieux depuis 2018 : Toyota. Dans la nuit noire, Kamui Kobayashi était victime d’un double accrochage avec une GT et une LMP2, endommageant définitivement sa GR010 Hybrid n°7. Ferrari n’était pas en reste. La n°50 se retrouvait hors-jeu suite à une sortie de piste d’Alessandro Pier Guidi à Daytona. Son coéquipier Antonio Fuoco était ensuite rappelé aux stands pour réparer une fuite du liquide de refroidissement.

#708, R. DUMAS / R. BRISCOE / O. PLA, Glickenhaus Racing, Glickenhaus 007, P6. pht. Michelin Motorsport

Peugeot perdait ensuite tout espoir de signer un premier podium en Hypercar suite à la sortie de piste de Gustavo Menezes avec la 9X8 n°94 dans Daytona. Cette course par élimination épargnait jusqu’à maintenant la Toyota n°8, la Ferrari n°51 et, dans une moindre mesure, les Cadillac n°2 et 3. Bien que Sébastien Bourdais, l’enfant du pays, a manqué de réussite et perdu beaucoup de temps après avoir été percuté par une GT dans la courbe Dunlop.

Les Peugeot terminent 8e pour la #93 et 27e pour la #94, mais elles ont crée la sensation sur piste humide la nuit avec la #94 qui est restée en tête pendant 4 heures. pht. Michelin Motorsport

Par le jeu des ravitaillements, la Toyota n°8 et la Ferrari n°51 s’échangeaient les commandes des 24 Heures du Mans à tour de rôle. Néanmoins, la GR010 Hybrid perdait du temps par l’entremise des slow zones et drapeaux jaunes. De plus, elle accusait toujours un déficit de performance pure par rapport à l’Hypercar de Maranello. Antonio Giovinazzi comptait ainsi jusqu’à une minute d’avance sur Sébastien Buemi à l’entame des six dernières heures de course

La déception ce trouve dans le clan Porsche, la#5 est 16e, le #6, 22e, la #38, 40e, abandon pour la #75, il faut reconnaitre qu’elles ont eu beaucoup d’ennuis. pht. Michelin Motorsport

Suite à un arrêt aux stands qui s’est éternisé, la Ferrari n°51 voyait la Toyota n°8 la dépasser. Alessandro Pier Guidi ne mit que quelques tours pour reprendre son bien à la faveur d’une manœuvre d’anthologie sur Sébastien Buemi dans la deuxième chicane des Hunaudières. La 499P maintenait un écart régulier mais fragile sur la GR010 Hybrid. Ryo Hirakawa bloquait alors ses roues et percutait les barrières de sécurité d’Arnage, offrant de facto une avance plus confortable à la LMH italienne.

La Ferrari 499P remporte l’édition de centenaire. pht. WEC

Malgré une nouvelle frayeur aux stands à vingt minutes du drapeau à damier, plus rien ni personne ne pouvait empêcher Alessandro Pier Guidi de franchir la ligne d’arrivée et d’offrir à Ferrari une victoire historique en terre mancelle, la première depuis 1965. Devancée d’1’21”793, la Toyota n°8 doit se contenter de la deuxième place. Régulière et rapide depuis le début de saison en FIA WEC, la Cadillac n°2 est récompensée par un podium de prestige au Mans.

Les classements ici

Course parfaite pour Inter Europol Competition, remontée incroyable pour Corvette Racing

La course en catégorie LMP2 a été indécise jusqu’au bout. L’Inter Europol Competition n°34 et la n°41 du Team WRT se sont livrés un duel à distance pour la victoire ce dimanche après avoir su éviter les nombreux pièges dans lesquels leurs adversaires sont tombés. Fabio Scherer est parvenu à résister au retour de Louis Delétraz dans la LMP2 belge pour faire triompher l’Oreca à la livrée jaune et verte. La Duqueine Team n°30 complète le podium.

#34, J. SMIECHOWSKI / A. COSTA / F. SCHERER, Inter Europol Competition, Oreca 07 – Gibson, P1 LMP2. pht. ACO

Les rebondissements étaient nombreux en LMGTE Am. Après avoir compté jusqu’à deux tours de retard hier, Corvette Racing a réalisé un mémorable come-back ! Les leaders de la catégorie au championnat signent leur troisième victoire de la saison en quatre courses et font un pas de géant vers l’obtention du titre de champions FIA WEC. L’Aston Martin Vantage n°25 d’ORT by TF termine deuxième, devant la Porsche n°86 de GR Racing. Sur les 21 participants en LMGTE Am, seuls neuf ont rallié l’arrivée. Le Mans est aussi mythique qu’impitoyable !

#33, N. CATSBURG / B. KEATING / N. VARRONE, Corvette Racing, Chevrolet Corvette C8.R, P1 LMGTE Am. pht. Michelin Motorsport

La cinquième manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA 2023 se déroulera en Italie, à l’occasion des 6 Heures de Monza, le 9 juillet.

Les 15 et 16 juin 2024 sont les dates a retenir pour la 92ème édition des 24 Heures du Mans avec le retour des plus grands constructeurs en catégorie Hypercar : Alpine, BMW, Cadillac, Ferrari, Glickenhaus, Lamborghini, Peugeot, Porsche et Toyota.

Les Championnats ici

L’ÉDITION DU CENTENAIRE DES 24 HEURES DU MANS EN CHIFFRES

Découvrez les chiffres à retenir de l’édition du Centenaire des 24 Heures du Mans remportée par la Ferrari 499P #51 de Ferrari AF Corse et pilotée par Alessandro Pier Guidi, James Calado et Antonio Giovinazzi.

10

En remportant l’édition du Centenaire des 24 Heures du Mans, Ferrari AF Corse porte à dix son nombre de victoires sur la classique mancelle. Au palmarès des constructeurs, la marque italienne figure toujours en troisième position derrière Porsche (19 victoires) et Audi (13 succès).

4 659,40

C’est le nombre de kilomètres réalisés par la Ferrari 499P victorieuse à une moyenne de 194,1 km/h. Cela représente 342 tours, soit 38 de moins qu’en 2022.

3’26’’984

Il s’agit du meilleur tour en course. Il est l’œuvre d’Antonio Fuocco, pilote de la Ferrari 499P #50 de Ferrari AF Corse. Le pilote italien l’a fixé au 306e tour.

35

Ce chiffre correspond au nombre de changements de leader au classement général qui a été relevé durant la course. Ces revirements ont concerné la Toyota GR010 Hybrid #8, les Ferrari 499P #50 et #51, la Cadillac V-Series.R #2, la Peugeot 9X8 #94 et les Porsche 963 #5, #75 et #38.

347,8 KM/H

Voici la meilleure vitesse de pointe observée durant cette 91e édition. Une vitesse maximale à mettre à l’actif de la Ferrari 499P #50 de Ferrari AF Corse. Elle a été enregistrée lors du 279e tour. Miguel Molina était alors au volant de la voiture.

Voici les plus grandes vitesses maximales constatées dans les autres catégories :

LMP2 : 324,9 km/h par les Oreca 07-Gibson #28 de JOTA et #48 d’Idec Sport

LMGTE Am : 309,1 km/h par la Ferrari 488 GTE Evo #83 de Richard Mille AF Corse

Innovative Car : 312,7 km/h par la Chevrolet Camaro ZL1 #24 de Hendrick Motorsports

22

Il s’agit du nombre d’abandons enregistrés à l’issue de la course. En 2022, huit furent contraintes à l’abandon contre 15 en 2021, dix en 2020, 11 en 2019 et 16 en 2018.

325 000

C’est le nombre de spectateurs. Une fréquentation record pour cette édition du Centenaire.

Les 24 Heures du Mans 2024 se dérouleront les 15 et 16 juin 2024. La 92e édition devrait réunir un plateau comme l’endurance n’en a jamais connu. En attendant, retrouvez les meilleurs moments de la course à travers la vidéo ci-dessous.

Communiqué WEC et ACO

Crédits photos, Michelin Motorsport, ACO