13 octobre 2024

WRC, jeudi, doublé d’Evans, premier leader du Rallye Monte-Carlo

Le Gallois Elfyn Evans a dominé les deux premières spéciales disputées jeudi soir pour prendre les commandes du Rallye Monte-Carlo 2024.

Vice-champion du monde des rallyes l’an dernier, Elfyn Evans (Toyota GR Yaris Rally1) exprimait clairement ses ambitions pour la saison 2024 en terminant la courte étape d’ouverture avec 15’’1 d’avance sur Thierry Neuville (Hyundai i20 N Rally1).

Le Gallois se montrait d’abord le plus rapide entre Thoard et Saint-Geniez (21,01 km) pour 5’’2, puis il ajoutait 6’’8 supplémentaires à son avantage en prenant la tête de la feuille des temps dans la spéciale suivante entre Bayons et Bréziers (25,19 km).

#33, Elfyn Evans/Scott Martin, Toyota, leader jeudi soir. pht. Jaanus Ree

Les conditions principalement sèches offraient des niveaux d’adhérence relativement élevés par rapport aux années précédentes dans la boucle nocturne. Cette dernière suivait l’éblouissante cérémonie de départ sur la Place du Casino de Monaco, où Son Altesse Sérénissime le Prince de Monaco a abaissé le drapeau sur les premières voitures.

« Nous avions des sensations plutôt bonnes dans la première spéciale », confiait Elfyn Evans. « Notre passage semblait propre, mais la deuxième était un peu plus compliquée. Les conditions et l’asphalte évoluaient beaucoup. L’objectif était tout simplement de s’en sortir plus que tout. Bien sûr, je suis heureux, mais ce n’est que le début. »

#11, Thierry Neuville/Martijn Wydaeghe, Hyundai, P2. pht. Jaanus Ree

Thierry Neuville s’inquiétait de la surchauffe de ses pneumatiques dans le premier test avant de ravir la deuxième place à son équipier Ott Tänak (Hyundai i20 N Rally1) dans le secteur chronométré suivant, l’Estonien étant aux prises avec un problème de cartographie bloquant l’accélérateur de sa voiture. Le Belge dévoilait plus tard qu’il avait rencontré un problème similaire, tout comme Andreas Mikkelsen sur la troisième voiture du constructeur coréen.

« Il semble que mes équipiers soient confrontés à des problèmes similaires », confirmait Thierry Neuville. « Nous allons travailler là-dessus. L’équipe sait quoi faire et quel est le problème. »

#17, Sébastien Ogier/Vincent Landais, Toyota, P3. pht. Jaanus Ree

De son côté, Ott Tänak décrivait sobrement le problème : « Quand nous levons le pied de l’accélérateur, c’est plein gaz. »

Tout en accusant 21’’6 de retard sur Elfyn Evans, Sébastien Ogier (Toyota GR Yaris Rally1) plaçait une deuxième Yaris dans le trio de tête. Quatrième dans l’ordre des départs alors que son équipier ouvrait la route, le nonuple vainqueur du Rallye Monte-Carlo était désavantagé par une route polluée après les cordes prises par ses adversaires s’élançant avant lui.

#13, le luxembourgeois, Grégoire Munster, Ford, P7. pht. Jaanus Ree

Frustré, Ott Tänak pointait à 1’’2 de Sébastien Ogier tout en devançant Adrien Fourmaux (M-Sport Ford Puma Rally1), impressionnant malgré son manque d’expérience régulière en Rally1. Cinquième à 39 »0 du leader, le Lillois devançait Takamoto Katsuta (Toyota GR Yaris Rally1) et Grégoire Munster (M-Sport Ford Puma Rally1) tandis qu’Andreas Mikkelsen devait se contenter du huitième rang après ses problèmes de cartographie.

L’une des performances phares est venue de Pepe López (Škoda Fabia RS Rally2), neuvième du classement général et leader du WRC2 malgré la découverte récente de sa voiture et la présence d’un nouveau copilote à ses côtés, David Vázquez. L’Espagnol remportait les deux spéciales pour se construire une avance de 14’’2 sur Nikolay Gryazin (Citroën C3 Rally2).

#25, Pepe Lopez, Skoda, leader en WRC2. pht. Jaanus Ree

Les débats reprendront vendredi avec six spéciales près de la ville de Gap. Deux boucles de trois secteurs chronométrés totalisant plus de 105 kilomètres d’action attendent les équipages.

Communiqué WRC