Le Portugais et le Britannique offrent à l’équipe anglo-américaine sa deuxième victoire en deux courses et son troisième succès en ELMS en trois ans sur le circuit des Ardennes Belges.
La course s’élance sous un beau ciel bleu et une température estivale… mais selon la tradition de Spa-Francorchamps, la pluie s’invitera avant la présentation du drapeau à damier à 15h00.
Hanson conserve sa place en pole position et emmène le plateau de 38 voitures dans le premier virage, suivi par son compagnon d’écurie Will Owen sur l’ORECA n°32, puis par Mikkel Jensen et son Aurus 01 n°26 (G-Drive Racing) à la troisième place. Une position perdue par Jensen au profit de l’ORECA n°38 (JOTA) du Champion du Monde des Pilotes d’Endurance 2014 Anthony Davidson, mais le Danois reprend son bien à la fin de ce premier tour.
A ce moment, l’ORECA n°21 de Ryan Cullen (DragonSpeed) prend la piste en queue de peloton depuis la voie des stands. Un problème de carburant dans son tour de mise en grille a retardé l’écurie américaine, contrainte de s’élancer depuis la sortie des stands avec un tour de retard.
Hanson commence à creuser un léger écart sur Owen, alors que l’Américain est sous la pression d’un Mikkel Jensen étincelant, qui s’empare de la deuxième place au deuxième passage.
Au huitième tour intervient la première des deux interventions du Safety Car, lorsque Martin Hippe (Ligier Inter Europol Competition n°13) percute le mur de pneus à la sortie du virage de Bruxelles en essayant d’éviter la Duqueine n°10 en tête-à-queue de Rob Hodes (Nielsen Racing). Vingt minutes de neutralisation plus tard, le drapeau vert relance la course.
A ce moment, Jensen sort mieux que Hanson de l’épingle de la Source et l’Aurus passe l’ORECA dans la montée qui mène aux Combes.
Après la première salve d’arrêts au stand, le Safety Car prend la piste une seconde fois pour évacuer la Ferrari n°60 de Claudio Schiavoni (Iron Lynx), qui heurte Will Owen alors que celui-ci tente de doubler l’Italien. Un peu plus tard dans la course, l’Américain écope d’un stop-and-go pour avoir causé cette collision.
L’ORECA Cool Racing n°37 d’Antonin Borga, l’ORECA Duqueine Team n°30 de Jonathan Hirschi et l’ORECA JOTA n°38 d’Anthony Davidson sont groupées derrière l’ORECA n°32 en troisième position. C’est seulement après une grosse bagarre que Will Owen conserve son avantage.
Mikkel Jensen creuse un écart de 6 secondes sur Phil Hanson, lorsque les deux pilotes s’arrêtent au stand pour céder respectivement le volant à Roman Rusinov et Filipe Albuquerque. Rusinov ressort devant Albuquerque mais se retrouve sous la pression du Portugais, qui prend la tête en plongeant à l’intérieur à l’entrée du dernier virage.
Albuquerque effectue un nouvel arrêt à 1h37 du drapeau à damier, et une neutralisation Full Course Yellow est instaurée alors qu’il ressort des stands. La Ferrari n°54 de Francesco Castellacci (AF Corse) s’est arrêtée au virage 15. Après 7 minutes la voiture est évacuée et la course peut reprendre.
A la relance, Albuquerque reprend le commandement à la sortie du dernier virage. Une LMGTE surprend l’Aurus n°26, dont Mikkel Jensen a repris le volant, ce qui permet à l’ORECA n°22 de s’installer en tête avant le premier virage de La Source.
Jensen reste dans le rythme du leader. Alors que la course entre dans sa dernière heure, il reprend la première place dans la ligne droite de Kemmel. L’Aurus s’échappe, mais la pluie est signalée au Virage 5.
Mikkel Jensen commet alors une faute à Blanchimont. Il sort large sur les vibreurs, envoyant la voiture en tête-à-queue dans les barrières de sécurité. Pendant le Full Course Yellow qui suit, Albuquerque rentre au stand pour passer le relais à Phil Hanson, qui va terminer la course.
L’ORECA n°22 compte maintenant plus d’une minute sur le reste du plateau, mais derrière, la bagarre pour le podium est flamboyante. Tristan Gommendy (ORECA Duqueine Team n°30) est deuxième devant l’ORECA Graff n°39 de Thomas Laurent et celle de Will Stevens (Panis Racing, n°31).
Après un dernier Full Course Yellow pour évacuer des débris dans le Virage 1, les dernières minutes voient cette lutte atteindre son point culminant. Laurent passe Gommendy pour la deuxième place, mais ce dernier réplique immédiatement. Les trois voitures sont alors roue dans roue dans le trafic.
A l’entrée du dernier tour, la n°30 reprend la troisième place à La Source, et Stevens réplique à chaque virage. Mais ce n’est pas encore fini : victime d’une crevaison, la n°30 fait une excursion hors-piste à la fin de ce tour, ce qui permet à la voiture de Panis Racing de s’installer en troisième position. Gommendy parvient toutefois à franchir la ligne d’arrivée à la quatrième place avec sa voiture éclopée.
L’ORECA United Autosports n°22 de Phil Hanson passe sous le drapeau à damier avec 58 secondes d’avance sur l’ORECA Graff n°39. L’ORECA Panis Racing n°31 est troisième après quatre heures de course à rebondissements.
LMP3
Après avoir marqué les 26 points maximum possibles en France le mois dernier, la Ligier-Nissan n°2 de Rob Wheldon, Tom Gamble et Wayne Boyd a réédité cette performance en Belgique à l’issue des 4 Heures de Spa-Francorchamps, avec une superbe victoire en catégorie LMP3, conquise depuis la pole position.
La course s’élance sous un beau ciel bleu et une température estivale. Rob Wheldon tire le meilleur parti de sa pole position pour s’imposer en tête face à la Ligier n°15 de Malthe Jakobsen (RLR MSport) et la Duqueine n°4 de François Kirmann (DKR Engineering).
Au huitième passage intervient la première des deux entrées en piste du Safety Car, lorsque Martin Hippe (Ligier Inter Europol Competition n°13) percute le mur de pneus à la sortie du virage de Bruxelles en essayant d’éviter la Duqueine n°10 en tête-à-queue de Rob Hodes (Nielsen Racing). Vingt minutes de neutralisation plus tard, le drapeau vert relance la course.
Rob Wheldon s’emploie à recreuser sur Jakobsen l’écart perdu par l’intervention du Safety Car. Andrew Bentley et la Ligier United Autosports n°3 remontent en troisième position. Tony Wells est quatrième au volant de la Duqueine M30-D08 n°7 de Nielsen Racing.
Le Safety Car intervient une seconde fois pour évacuer la Ferrari n°60 de Claudio Schiavoni (Iron Lynx), qui heurte l’ORECA n°32 Will Owen alors que celui-ci tente de doubler l’Italien.
A la deuxième relance, Wheldon commence à s’échapper du peloton lancé à sa poursuite, plaçant quelques voitures de la catégorie LMGTE entre lui et sa poursuivante LMP3 immédiate, la Ligier n°9 d’Arnold Robin (Graff). A l’approche de la mi-course, le leader LMP3 s’arrête au stand pour passer le volant à Tom Gamble. Il compte alors 41 secondes d’avance sur la Porsche n°77, en tête de la catégorie LMGTE, que Robin suit à 18 secondes.
Gamble reprend la piste pour consolider le bon travail de son coéquipier. Une neutralisation Full Course Yellow est instaurée lorsque la Ferrari n°54 de Francesco Castellacci (AF Corse) s’est arrêtée au virage 15. La course reprend ses droits après l’évacuation de la voiture.
La Duqueine Nielsen Racing n°7 est maintenant pilotée par le très rapide Colin Noble, mais l’Ecossais est à près d’une minute vingt du leader et doit faire face à un énorme défi pour réduire l’écart, alors que la pluie commence à tomber sur certaines portions du circuit.
L’action en piste ne manque pas dans le peloton, quand Noble commence à grignoter l’avance de Gamble. Toutefois, lors du Full Course Yellow instauré pour évacuer l’Aurus n°26 de G-Drive Racing après sa sortie de route, Gamble rentre au stand pour passer le volant à Wayne Boyd. Une fois ce dernier en piste, l’écart se stabilise aux alentours d’une minute jusqu’à la fin de la course.
Sous le drapeau à damier, la Ligier JS P320-Nissan n°2 (United Autosports) franchit la ligne d’arrivée avec 55 secondes d’avance sur la Duqueine M30-D08-Nissan n°7 (Nielsen Racing). La dernière marche du podium revient aux champions LMP3 en titre d’Eurointernational. L’équipe américaine termine à deux tours des leaders et avec 32 secondes d’avance sur la Ligier Graff n°9.
LMGTE
La Ferrari 488 GTE EVO n°74 de Michael Broniszewski, Marcos Gomes et David Perel (Kessel Racing) a décroché à Spa-Francorchamps une première victoire de cette saison European Le Mans Series (ELMS) 2020, qui lui vaut également de prendre la tête du classement général de la catégorie LMGTE.
La course s’élance sous un beau soleil mais la météo instable des Ardennes a joué son rôle de trouble-fête, avec des prévisions annonçant de la pluie pour la fin de ces 4 Heures de Spa-Francorchamps.
Michael Fassbender s’installe en tête d’un gros plateau LMGTE de 12 voitures au volant de la Porsche 911 RSR n°93 de Proton Competition, que son coéquipier Richard Lietz avait qualifiée en pole position. La star hollywoodienne germano-irlandaise effectue un bon départ mais se voit doublé par la Vantage n°98 de Paul Dalla Lana (Aston Martin Racing), la Ferrari n°74 de Michael Broniszewski, puis par son compagnon d’écurie de Proton Competition Christian Ried (Porsche n°77).
Derrière les leaders, la Ferrari n°55 de Duncan Cameron (Spirit of Race) doit s’arrêter au stand après avoir subi des dégâts sur sa carrosserie pendant le premier tour. Après une rapide remise en état, la voiture reprend la lutte en piste.
Au troisième tour, Ried passe Broniszewski et réduit l’écart sur l’Aston Martin, tandis que François Perrodo, au volant de la Ferrari n°88 de AF Corse, grimpe en troisième position aux dépens de Broniszewski. La bataille fait rage en catégorie LMGTE plusieurs tours durant, le top 4 est alors séparé de moins de 2 secondes.
La course est neutralisée pendant 20 minutes par la première des deux interventions du Safety Car, qui entre une première fois en piste lorsque Martin Hippe (Ligier Inter Europol Competition n°13) heurte le mur de pneus à la sortie du virage de Bruxelles en tentant d’éviter la Duqueine n°10 en tête-à queue de Rob Hodes (Nielsen Racing).
Quinze minutes après la relance, le Safety Car intervient une seconde fois pour l’évacuation de la Ferrari n°60 de Claudio Schiavoni (Iron Lynx), entrée en collision avec l’ORECA n°32 de l’Américain Will Owen alors que ce dernier tentait de doubler l’Italien. Owen est pénalisé pour cet incident, qui provoque l’abandon de la Ferrari.
Après la salve suivante d’arrêts au stand, l’Aston Martin n°98, maintenant pilotée par Mathias Lauda rétrograde alors que la Porsche n°77 d’Alessio Picariello (Proton Competition) s’installe en tête. Le Belge compte 7 secondes d’avance sur la Ferrari n°74, au volant de laquelle figure désormais Marcos Gomes. La Ferrari n°55 d’Aaron Scott (Spirit of Race) est troisième.
La course entre dans une phase plus calme avec la Porsche n°77 nantie d’une confortable avance sur la Ferrari n°74, alors qu’autour d’elles la lutte fait rage entre les prototypes de la catégorie LMP3.
A l’approche de la dernière heure de course, Michele Beretta et David Perel sont respectivement au volant de la n°77 et de la n°74, le premier nommé bénéficiant d’un écart de 23 secondes. Mais cette hiérarchie va être modifiée quand la n°77 part en tête-à-queue dans un nuage de fumée au sommet du Raidillon. Victime d’une crevaison à l’arrière gauche, la Porsche éclopée doit rentrer au ralenti au stand pour réparation.
Une neutralisation Full Course Yellow est instaurée quand l’Aurus n°26 de Mikkel Jensen (G-Drive Racing), leader de la course au général, sort de la piste et tape le mur de pneus, alors que la pluie commence à tomber sur certaines portions du circuit.
Une fois la course relancée sous drapeau vert, Perel devance Matt Griffin de 20 secondes sur la Ferrari n°55, et la Ferrari n°88 d’Emmanuel Collard est aux trousses du pilote irlandais. A moins de 30 minutes de l’arrivée, le Français passe Griffin aux Combes, et ce dernier perd la troisième marche du podium face aux assauts d’Augusto Farfus, au volant de l’Aston Martin Vantage AMR n°98.
David Perel et la Ferrari n°74 de Kessel Racing passent sous le drapeau à damier avec une marge de 13’’6 secondes sur la Ferrari n°88 d’Emmanuel Collard (AF Corse) et l’Aston Martin n°98, qui termine à un tour des deux premiers.
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La prochaine manche de l’ELMS est prévu le 29 août, au Castellet.
Pht. ELMS