Kalle Rovanperä, âgé de vingt ans seulement, a signé sa deuxième victoire en Championnat du Monde FIA des Rallyes en dominant les débats lors de l’EKO Acropolis Rally Greece.
Leader de bout en bout ou presque durant les quatre jours d’action dans les montagnes rocailleuses du cœur de la Grèce, Kalle Rovanperä (Toyota Yaris WRC) s’imposait avec 42 »1 d’avance, deux mois après être devenu le plus jeune vainqueur de l’histoire du WRC en Estonie.
Malgré une frayeur en fin de parcours, Ott Tänak (Hyundai i20 WRC) prenait la deuxième place, 29 »2 devant Sébastien Ogier (Toyota Yaris WRC). Le Français réalisait un excellent week-end dans l’optique du titre puisqu’il portait son avantage à quarante-quatre points sur son plus proche poursuivant à trois rallyes du dénouement de la saison.
Les averses avant l’épreuve avaient rendu les conditions imprévisibles pour le retour du Rallye de l’Acropole au calendrier du WRC après huit ans d’absence. Les spéciales accidentées sur terre se retrouvaient entrecoupées par des sections boueuses qui ne séchaient pas, assurant ainsi des choix de pneus cornéliens.
Kalle Rovanperä s’était emparé de la tête dès la troisième spéciale vendredi matin et n’était plus rattrapé par la suite. Le Finlandais, Ott Tänak et Sébastien Ogier se tenaient en 3 »9 seulement au terme de la première étape, mais le jeune prodige réalisait une formidable prestation samedi avec quatre scratches consécutifs pour prendre près de quarante secondes d’avance.
Il gérait ensuite son avance avant de sceller son week-end parfait en empochant le maximum de points bonus en signant le meilleur temps de la Wolf Power Stage. Kalle Rovanperä et Sébastien Ogier offraient ainsi un double podium à Toyota Gazoo Racing, qui relègue Hyundai Motorsport à cinquante-sept unités au championnat constructeurs.
« Je n’étais peut-être pas le plus à l’aise en venant en Grèce, mais cela démontre tout simplement que tout se passe bien pour nous et que nous pouvons attaquer fort », déclarait Kalle Rovanperä. « Nous avions une voiture parfaite sur un rallye difficile et elle ne nous a jamais trahis. »
En manque de confiance tout le week-end, Ott Tänak était ravi de prendre la deuxième place après des problèmes électriques dimanche matin. Sa voiture refusait ensuite de démarrer avant la spéciale finale, mais l’Estonien parvenait à rejoindre l’arrivée malgré un léger panache de fumée.
Après les soucis rencontrés vendredi par Thierry Neuville (Hyundai i20 WRC) et Elfyn Evans (Toyota Yaris WRC), ses plus proches rivaux pour le titre, Sébastien Ogier adoptait une approche prudente qui portait ses fruits puisque le Français réalisait une excellente opération en vue d’un huitième titre mondial.
Dani Sordo (Hyundai i20 WRC) pointait près de deux minutes plus loin au terme d’un week-end frustrant. L’Espagnol comptait toutefois près de trois minutes d’avance sur Gus Greensmith (Ford Fiesta WRC).
Le Britannique prenait l’ascendant sur son équipier Adrien Fourmaux, qui écopait d’une pénalité de trois minutes après que sa voiture refuse de démarrer au départ de la première spéciale du dimanche. Un changement de bougie d’allumage a résolu le problème, mais un tête-à-queue dans le test final le faisait rétrograder derrière Elfyn Evans.
Elfyn Evans parvenait donc à remonter jusqu’en sixième position après ses problèmes de transmission vendredi. En parallèle, Thierry Neuville se hissait au huitième rang après avoir perdu du temps avec une direction assistée endommagée le même jour. Vainqueur en WRC2, Andreas Mikkelsen (Skoda Fabia Rally2) devançait son équipier Marco Bulacia (Skoda Fabia RallY2), qui complétait le top dix.
Le Championnat du Monde FIA des Rallyes se rendra le mois prochain en Finlande pour un nouveau rendez-vous emblématique du calendrier. L’épreuve la plus rapide de la saison, le Secto Automotive Rally Finland, se disputera du 1er au 3 octobre autour de Jyväskylä.
WRC2 – MIKKELSEN L’EMPORTE DANS L’ÉTAPE FINALE EN GRÈCE
Auteur d’une prestation sans faute dimanche, le Norvégien Andreas Mikkelsen a soufflé la victoire à son équipier à l’EKO Acropolis Rally Greece.
Longtemps impliqué dans un duel avec Marco Bulacia (Skoda Fabia Rally2), Andreas Mikkelsen (Skoda Fabia Rally2) comptait 5 »4 de retard au terme de la première étape avant de ravir les commandes à son équipier samedi matin. L’attaque de l’espoir bolivien dans Eleftherohori lui permettait toutefois de reprendre le dessus pour seulement 8/10e de seconde avant l’étape décisive.
Dimanche, Andreas Mikkelsen reprenait les choses en main tout en évitant de prendre des risques superflus. Fort de son rythme solide, le Norvégien repassait en tête dans les spéciales à l’ouest de Lamia. Auteur du meilleur temps dans Tarzan, puis dans Pyrgos, le pilote Toksport WRT assurait dans la Wolf Power Stage pour sceller sa victoire avec 16 »7 d’avance.
« Nous avons roulé très intelligemment sans toucher la moindre pierre du week-end, donc je suis très content de ma performance », déclarait Andreas Mikkelsen, qui compte désormais vingt-deux points d’avance à trois rallyes de la fin de saison, avant de saluer son nouveau copilote Elliott Edmondson. « Elliott a fait un travail incroyable en étant jeté dans le grand bain. C’est un résultat d’équipe incroyable. »
Marco Bulacia était également ravi de sa performance lui permettant de se hisser à la deuxième place du championnat.
« Je suis très satisfait de notre travail ce week-end », confiait le pilote âgé de vingt ans. « C’était ma première expérience en Grèce et nous avons montré que nous avions un bon rythme tout en ramenant la voiture intacte. »
Nikolay Gryazin (Ford Fiesta Rally2) connaissait une semaine sans souci avec sa nouvelle monture. Troisième à 4’45 »0 du vainqueur, le Russe retrouvera sa Volkswagen Polo GTI R5 habituelle au Secto Automotive Rally Finland le mois prochain.
Georg Linnamäe avait également échangé sa voiture pour une Fabia. L’Estonien évitait les ennuis pour finir à 1’17 »0 du podium et 3’00 »7 devant Martin Prokop (Ford Fiesta Rally2), victime de deux crevaisons vendredi.
Pour son retour après son accident spectaculaire au Rallye d’Estonie, Sean Johnston (Citroën C3 Rally2) pointait à 9’27 »6 d’Andreas Mikkelsen et se satisfaisait de voir l’arrivée.
En parallèle, Mads Østberg (Citroën C3 Rally2) réalisait une mauvaise opération dans la course au titre en étant trahi par sa transmission vendredi. S’il abandonnait le même jour, le Norvégien repartait samedi avant d’être à nouveau arrêté par des problèmes mécaniques.
Oliver Solberg (Hyundai i20 N Rally2) connaissait également un rallye à oublier. Le Suédois était hors-délais après s’être arrêté pour réparer sa suspension endommagée dans l’ES4 avant d’abandonner définitivement samedi.
WRC3 – YOHAN ROSSEL VAINQUEUR À L’ACROPOLE
Le Français Yohan Rossel consolide sa position de leader du WRC3 en s’imposant à l’EKO Acropolis Rally Greece malgré une frayeur dans la dernière spéciale.
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DERNIERE MINUTE YOHAN ROSSEL DECLASSE
YOHAN ROSSEL PERD SA VICTOIRE EN WRC3 À L’ACROPOLE
Le Français Yohan Rossel a été disqualifié du Rallye de l’Acropole dimanche soir en raison du surpoids du berceau avant de sa Citroën C3 Rally2.
En s’imposant en WRC3, Yohan Rossel avait accru son avance au championnat, mais le Français a été disqualifié par les commissaires de l’épreuve après leur audition à Lamia.
La décision des commissaires sportifs indique que le poids du berceau avant avait été mesuré à 12950 grammes lors des vérifications techniques après l’épreuve, soit au-delà du poids maximum autorisé – avec tolérance – de 12857,25 g.
Le berceau de la voiture de Rossel avait déjà été pesé au-dessus de la limite au Rally Italia Sardegna. Une amende de 30000 € avait été infligée à Citroën Racing, dont 15000 € avec sursis sous réserve de récidive avant la fin de la saison.
Le directeur de l’équipe, Vincent Ducher, a déclaré aux commissaires sportifs que le berceau utilisé en Grèce avait été pesé deux fois après la manche italienne, alors qu’il s’agissait d’une pièce de rechange neuve et inutilisée, et qu’il respectait la limite de poids. Il n’a pas su expliquer pourquoi la même pièce était désormais en surpoids.
La décision indiquait que le concurrent avait vérifié tous ses berceaux après le Rally Italia Sardegna et que trois d’entre eux avaient été jugés non conformes et renvoyés au fournisseur. La pièce utilisée en Grèce n’a pas été vérifiée, car le concurrent s’était fié au poids mesuré en Italie.
Damien Arbonnier, ingénieur de Citroën Racing, a déclaré que le constructeur français avait demandé à son fournisseur de peser tous les produits avant de les envoyer aux clients, et les commissaires ont jugé qu’il était de la responsabilité des concurrents de s’assurer que leurs pièces étaient conformes.
Yohan Rossel a émis son intention de faire appel et l’affaire sera désormais résolue lors d’une prochaine audience dans les semaines à venir.
Citroën Racing a été condamné à une amende de 30000 € après que les ventilateurs de refroidissement des freins arrière de la voiture de Yohan Rossel se soient avérés non conformes à la fiche d’homologation. 25 000 € de cette amende sont avec sursis en cas d’absence d’infraction de même nature dans les douze prochains mois.
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Parti prudemment vendredi, Yohan Rossel (Citroën C3 Rally2) pointait au quatrième rang vendredi, à près d’une demi-minute de la tête. Le Français inversait toutefois vite la tendance en affichant un rythme époustouflant pour se porter aux commandes du WRC3.
Fort d’une avance de 19 »1 avant la dernière étape, Yohan Rossel accentuait son avance en se montrant le plus rapide dans Tarzan 1 et Pyrgos. La victoire aurait toutefois plus lui échapper lorsqu’il tapait un objet dans la Wolf Power Stage. L’impact endommageait l’arbre de transmission et la direction et le pilote Saintéloc devait réparer sa voiture après l’arrivée de la spéciale.
De manière surprenant, sa marge s’élevait encore à 21 »3 au moment de rentrer au parc d’assistance de Lamia.
Cette quatrième victoire de l’année permet à Yohan Rossel de compter cinquante points d’avance sur son rival Kajetan Kajetanowicz (Skoda Fabia Rally2) au championnat.
« J’ai cassé l’arbre de transmission et mon volant à seulement deux kilomètres de la fin », expliquait-il. « C’est juste fou, honnêtement. Je ne m’y attendais pas après 300 kilomètres à fond, mais nous avons gagné et c’est le plus important. »
Après avoir pris l’ascendant sur Chris Ingram (Skoda Fabia Rally2), Kajetan Kajetanowicz restait deuxième grâce à quelques victoires de spéciales. Leader vendredi soir, son adversaire ne parvenait pas à reprendre le dessus et terminait à 14 »5 du Polonais.
Emil Lindholm (Skoda Fabia Rally2) pouvait nourrir quelques regrets après sa pénalité d’une minute et quarante secondes après un pointage en retard dans Eleftherohori samedi soir. Le Finlandais s’était arrêté pour réparer un bras de direction sur le routier et finissait à 2’11 »1 du podium.
Sur ses terres, Giorgos Kehagias (Skoda Fabia Rally2) se montrait le plus véloce des pilotes grecs en complétant le top cinq à 8’21 »0 du vainqueur et 2’47 »0 devant son compatriote Vassileios Velanis (Skoda Fabia Rally2).
Lambros Athanassoulas (Hyundai i20 N Rally2) connaissait en revanche des problèmes mécaniques et abandonnait vendredi et samedi. Fabrizio Zaldivar (Skoda Fabia Rally2) rencontrait également des soucis de suspension dans Gravia et avait dû abandonner alors qu’il occupait la quatrième place.
Communiqué WRC
English Information
MASTERFUL ROVANPERÄ BAGS GREECE WIN
Twenty-year-old Kalle Rovanperä landed his second FIA World Rally Championship event win on Sunday afternoon after dominating EKO Acropolis Rally Greece.
The Finn led for virtually the entire four-day fixture on rocky mountain roads in central Greece to win by 42.1sec in a Toyota Yaris. The victory came two months after he became the youngest WRC winner in history in Estonia.
Ott Tänak finished second in a Hyundai i20 after a late scare, with championship leader Sébastien Ogier driving a measured rally to finish third in another Yaris, a further 29.2sec back. The Frenchman extended his points lead to 44 with three rounds remaining.
Rain in the run-up made conditions unpredictable on the rally’s WRC return after an eight-year absence. Rugged gravel tracks were interspersed with muddy sections that failed to dry, ensuring unpredictable driving and difficult tyre choices.
Rovanperä took the lead in the third speed test on Friday morning and was never headed. He, Tänak and Ogier were covered by 3.9sec on Friday night but a blistering turn of speed on Saturday delivered four straight stage wins and carried him almost 40sec clear.
He managed his advantage through the remaining stages and sealed a perfect weekend with maximum bonus points for winning the Wolf Power Stage. Rovanperä and Ogier increased Toyota Gazoo Racing’s lead at the top of the manufacturers’ standings to 57 points over Hyundai Motorsport.
“I was not maybe the most comfortable coming here but it just shows that now everything is going well for us and we can push hard,” smiled Rovanperä. “We had a perfect car and also a rough rally and it was running without issues all the time.”
Tänak never felt comfortable but was glad to accept second after final day electrical issues. His car then refused to fire up ahead of the closing stage. It eventually started, with smoke clearly visible, and he completed the test with no further dramas.
With closest title rivals Thierry Neuville and Elfyn Evans plunging down the order after first day problems, Ogier was content with a risk-free approach that further strengthened his bid to secure an eighth WRC title.
Dani Sordo was almost two minutes further back in fourth in another i20, the Spaniard frustrated at not being on podium pace. He had nearly three minutes in hand over Gus Greensmith, who moved ahead of Ford Fiesta team-mate Adrien Fourmaux.
Fourmaux incurred a three-minute penalty when his car would not start before Sunday’s opening stage. A spark plug change solved the issue and although he moved ahead of Evans in the penultimate stage, a final test spin dropped him behind again to seventh.
Evans salvaged sixth after opening day transmission troubles in his Yaris, with Neuville recovering to eighth after losing time with damaged power steering. WRC2 winner Andreas Mikkelsen and Marco Bulacia completed the leaderboard in ninth and 10th.
The championship journeys to Finland next month for another classic WRC fixture at the fastest round in the calendar. Secto Automotive Rally Finland is based in Jyväskylä on 1 – 3 October.
WRC2: MIKKELSEN PIPS TEAM-MATE ON FINAL DAY
A flawless drive on the final day enabled Norwegian star Andreas Mikkelsen to seal victory in WRC2 at EKO Acropolis Rally Greece.
Mikkelsen spent most of the event locked into a dicing duel with fellow Toksport Škoda Fabia Rally2 driver Marco Bulacia.
Bulacia was 5.4sec up after Friday’s opening leg, but relinquished the lead on Saturday morning. However, a massive charge at Eleftherohori moved the Bolivian back in front by just 0.8sec heading into the final day.
When Sunday came around, it was Mikkelsen who had the upper hand. Without taking risks, his pace was unmatched and he reclaimed top spot on the stages west of Lamia.
A fastest time in Tarzan was followed by another in Pyrgos and Mikkelsen topped off the weekend with a clean Wolf Power Stage run to end 16.7sec clear.
« We drove very clever and haven’t hit one stone all weekend, so I am very happy with my performance,” said Mikkelsen, who now leads the series by 22 points with three rounds remaining.
He also paid tribute to new co-driver Elliott Edmondson, adding: “Elliott has done an amazing job jumping straight in this weekend. It’s an amazing team result.”
Bulacia was also delighted with his performance and, despite missing out on maximum points, moved to second in the standings.
“I am very pleased with our job this weekend. It was my first time here and we showed that we had a good pace and we brought the car safely home,” said the 20-year-old.
Nikolay Gryazin enjoyed a troublefree drive in his M-Sport Ford Fiesta Rally2 debut to end 4min 45.0sec behind in third. He will return to his usual Volkswagen Polo GTI R5 car at Secto Automotive Rally Finland next month.
Georg Linnamäe also debuted a new steed, swapping his Polo for a Fabia. The Estonian steered clear of drama and finished 1min 17.0sec adrift of the podium. M-Sport Ford Fiesta Rally2 stalwart Martin Prokop was 3min 0.7sec behind after suffering two punctures on Friday.
Sean Johnston trailed the leaders by 9min 27.6sec to complete the top six. It was the Citroën C3 Rally2 driver’s first rally since he crashed heavily at Rally Estonia in July and he was just glad to get a finish.
Mads Østberg’s title tilt was thrown into oblivion when a transmission fault left his C3 in rear-wheel-drive on Friday. After retiring later in the day, he rejoined on Saturday but stopped again with mechanical issues.
Hyundai i20 N Rally2 hotshot Oliver Solberg also had a rally to forget. The Swede went OTL after stopping to repair suspension damage in SS4 and then stopped for good after crashing into a rock face on Saturday.
WRC3: ROSSEL TAKES ACROPOLIS WIN DESPITE LATE DRAMA
Yohan Rossel tightened his hold on the WRC3 championship lead after wrapping up the win at EKO Acropolis Rally Greece.
The Frenchman started on the back foot after a steady start meant he ended Friday almost half a minute off the lead in fourth. But he quickly turned the tables on Saturday and climbed to first with a stunning turn of pace.
Starting the final day with a 19.1sec advantage over his closest challenger, Rossel showed his rivals a clean pair of heels and went fastest on both Tarzan 1 and Pyrgos to extend his margin.
His rally very nearly unravelled when he hit something in the closing Wolf Power Stage. The impact caused driveshaft and steering damage and Rossel had to make running repairs to his Citroën C3 Rally2 after the stop line. Amazingly, he made it back to Lamia with a 21.3sec lead still intact.
The result marked Rossel’s fourth victory of the year and he moved 50 points clear of rival Kajetan Kajetanowicz in the standings.
“I broke the big driveshaft and I broke my steering wheel just two kilometres before the end,” Rossel explained. “It’s just crazy, honestly. After 300km flat-out, I didn’t expect that. But we won and that’s the most important thing.”
Kajetanowicz was second in his Škoda Fabia Rally2. The Pole claimed a handful of stage wins after stealing the position from early leader Chris Ingram on Saturday evening. Try as he might, Ingram couldn’t get back in front and ended 14.5sec down in a similar car.
Emil Lindholm was left to rue what could have been after being lumbered with a 1min 40sec time penalty. He was late to Saturday’s closing Eleftherohori test after stopping to repair a steering arm on the road section and trailed Ingram by 2min 11.1sec at the finish.
Home hero Giorgos Kehagias took the local honours and rounded out the top five 8min 21.0sec behind, with his fellow countryman Vassileios Velanis another 2min 47.0sec further back. Both were driving Fabias.
Local star Lambros Athanassoulas was plagued by mechanical maladies in a Hyundai i20 N Rally2 and retired on both Friday and Saturday. Fabrizio Zaldivar also hit trouble when he damaged his Fabia’s suspension at Gravia. He had been fourth at the time.