Le Belge Thierry Neuville a dominé la deuxième étape du RallyRACC – Rally de España pour faire un grand pas vers sa deuxième victoire de la saison en Championnat du Monde FIA des Rallyes.
Thierry Neuville (Hyundai i20 WRC) était pratiquement intouchable dans les spéciales tracées sur les routes des collines de la Costa Daurada pour porter son avance de 7/10e de seconde à 16 »4 sur Elfyn Evans (Toyota Yaris WRC) avant la dernière étape de l’avant-dernière manche du calendrier.
Après avoir remporté les trois derniers tests du vendredi, le Belge signait cinq nouveaux scratches consécutifs à son actif avant de voir sa série être interrompue par Sébastien Ogier (Toyota Yaris WRC). Thierry Neuville reprenait toutefois sa marche en avant en terminant la journée avec un nouveau meilleur temps.
« Ce n’était pas une journée facile », confiait le leader. « Les conditions étaient vraiment piégeuses ce matin avec un peu de brouillard et des spéciales très sales, très polluées. C’est toujours agréable d’être sur la première marche du podium provisoire, mais un dimanche difficile nous attend et rien n’est encore fait. »
Leader vendredi avant que Thierry Neuville n’atteigne sa vitesse de croisière, Elfyn Evans conservait la deuxième place avec 22 »3 d’avance sur son équipier et leader du championnat, Sébastien Ogier. Un tel résultat à l’arrivée demain lui permettrait de prolonger le suspense jusqu’au dernier rallye de la saison en Italie.
« Je ne suis pas content, ce n’est pas la journée que nous voulions », lâchait-il. « Je ne me sentais pas très à l’aise ce matin, mais c’était encore un peu pire cet après-midi. Il y avait des domaines dans lesquels nous n’étions pas très à l’aise et nous avons essayé d’y remédier. Nous avons progressé sur certains points, mais j’ai perdu l’équilibre général de la voiture en conséquence. »
De son côté, Sébastien Ogier reprenait des couleurs. Le Français avait eu du mal à trouver le bon rythme ce matin et ne comptait plus que 2/10e d’avance sur Dani Sordo (Hyundai i20 WRC) avant d’inverser la tendance après une série de changements de réglages à l’assistance à mi-journée.
« Mieux vaut tard que jamais ! », se réjouissait-il. « C’était une première moitié de rallye difficile. Nous avons beaucoup travaillé sur la voiture et je commence enfin à me sentir mieux. Je n’ai jamais autant changé de choses sur une voiture lors d’un rallye, mais nous avons au moins trouvé un meilleur rythme. »
Sébastien Ogier en profitait pour reprendre ses distances sur Dani Sordo, mais celui-ci revenait à 1 »2 lorsque le Français calait dans la dernière spéciale du jour. Kalle Rovanperä complétait le top cinq à 32 »4 de l’Espagnol après avoir traversé un champ à grande vitesse dans la matinée : « Peut-être l’une des plus grosses frayeurs de ma carrière » a-t-il confié.
Le Finlandais était toutefois à l’abri puisqu’Adrien Fourmaux (M-Sport Ford Fiesta WRC) perdait plus de dix minutes en tapant une barrière de sécurité. Après avoir changé une roue crevée, le Français devait ensuite batailler avec un arbre de transmission cassé, un bras de direction endommagé et des problèmes de suspension.
Son équipier Gus Greensmith (M-Sport Ford Fiesta WRC) concédait plus d’une minute en raison d’une crevaison dans la matinée et d’un problème de capteur moteur dans l’après-midi. Les malheurs du duo permettaient à Oliver Solberg (Hyundai i20 WRC) de se hisser au sixième rang, mais un souci d’embrayage dans la dernière spéciale voyait le Suédois glisser à 7/10e de son rival britannique.
Pour sa première apparition dans l’élite, Nil Solans (Hyundai i20 WRC) se stabilisait au huitième rang devant le leader du WRC2, Eric Camilli (Citroën C3 Rally2), et Nikolay Gryazin (Škoda Fabia Rally2).
Dimanche, l’étape décisive se composera de deux passages dans deux spéciales bien connues : Santa Marina et Riudecanyes. Le premier test du jour se fera avant l’aube. Une assistance séparera les deux boucles tandis que la répétition de Riudecanyes fera office de Wolf Power Stage. Les quatre secteurs chronométrés totaliseront 50,90 km.
Sébastien Ogier :
« Ce matin, certaines choses s’étaient améliorées : j’étais plus satisfait de l’équilibre et j’ai pu prendre plus de plaisir à piloter la voiture au moins dans les zones propres. Pourtant, les temps n’étaient pas si grands. Mais nous avons continué à travailler sur les réglages de la voiture et après l’entretien, ça commençait à aller mieux et les temps venaient et nous avons passé un excellent après-midi. Malheureusement, le moteur a calé sur une épingle à cheveux lors de la dernière spéciale, il est donc de nouveau proche, mais le point positif est que la voiture me convient et que le rythme est là, donc je suis toujours très confiant pour demain.
WRC2, Camilli contrôle les débats
Le Français Éric Camilli est bien parti pour remporter sa première victoire de la saison en WRC2 après une prestation irréprochable ce samedi au Rally RACC – Rally de España.
Passé en tête vendredi après-midi après la crevaison de Mads Østberg (Citroën C3 Rally2), Éric Camilli (Citroën C3 Rally2) poursuivait sur sa lancée tout au long du samedi.
Le Français faisait le choix d’embarquer deux roues de secours dans l’après-midi afin de réduire ses propres risques de crevaison et si le poids supplémentaire modifiait le comportement de sa voiture, ses temps s’écartaient encore rarement des trois premiers.
Son pari s’avérait payant puisqu’il parvenait à creuser l’écart sur ses rivaux en terminant la journée avec 27 »1 d’avance.
« Nous pouvons être satisfaits », déclarait le leader. « Nous avons dû être prudents dans la deuxième boucle pour éviter les trottoirs, mais nous sommes rentrés sans la moindre crevaison. Ce n’était pas facile de garder la tête comme ça, mais je vais essayer de gérer cette avance demain. »
Teemu Suninen (Hyundai i20 N Rally2) restait le plus proche poursuivant d’Éric Camilli. Toujours plus en confiance au volant de sa nouvelle voiture, le Finlandais signait même le meilleur temps dans les deux passages d’El Montmell. Toujours en lice mathématiquement pour le titre, Teemu Suninen est dans l’obligation de s’imposer ce week-end pour préserver ses chances.
Erik Cais (Ford Fiesta Rally2) continuait de faire forte impression pour ses débuts en mondial. Malgré un rythme impressionnant, les espoirs du pilote âgé de vingt-deux ans pour rattraper Teemu Suninen s’estompaient toutefois progressivement et il ralliait le parc d’assistance à 25 »4 de son adversaire.
Prétendant au sacre, Mads Østberg pointait 55 »6 plus loin. Un problème de suspension irréparable mettait en doute tout espoir de remontée et les chances de titre du Norvégien semblent désormais minces.
Sean Johnston (Citroën C3 Rally2) bouclait l’étape au cinquième rang à 2’54 »8 de Mads Østberg tandis que Georg Linnamäe (Volkswagen Polo GTI R5) fermait la marche à 6’02 »5 du leader.
Victime de problèmes moteur vendredi, Jari Huttunen (Hyundai i20 N Rally2) subissait le même sort ce samedi matin. Le Finlandais parvenait à boucler trois spéciales avant d’abandonner définitivement au regroupement avant l’assistance de midi.
WRC3, Lindholm tient bon
Le Finlandais Emil Lindholm s’est rapproché de la victoire en consolidant sa position de leader du WRC3 ce samedi au Rally RACC – Rally de España.
Si la terre ramenée sur les routes rendait la vie difficile pour tous les équipages, Emil Lindholm (Škoda Fabia Rally2) était loin de flancher face à ce nouveau défi. Après avoir pris 14 »9 d’avance vendredi, le Finlandais s’offrait quatre nouvelles victoires de spéciales pour retrouver le parc d’assistance de Salou avec un avantage de 31 »4 sur Kajetan Kajetanowicz (Škoda Fabia Rally2).
Emil Lindholm est inéligible aux points ce week-end après avoir déjà pris le départ de sept rallyes comme autorisé dans le règlement. Le Finlandais est engagé sur cette épreuve en tant que copilote de Reeta Hämäläinen même si les deux hommes ont échangé leurs places lors des spéciales.
« C’était amusant de copiloter », plaisantait le leader. « Tout s’est bien passé, mais les spéciales sont piégeuses avec beaucoup de pierres. Nous avons dû prendre quelques précautions, mais nous menons notre catégorie et nous pouvons nous détendre un peu. »
Kajetan Kajetanowicz passait l’essentiel de son samedi à batailler face à Pepe López (Škoda Fabia Rally2). Les deux hommes n’étaient jamais séparés par plus de huit secondes, mais un ultime effort du pilote polonais dans le test final de Salou lui permettait de prendre 1 »6 d’avance avant l’ultime étape. Kajetan Kajetanowicz doit marquer un maximum de points au championnat puisqu’il compte quinze unités de retard sur Yohan Rossel (absent en Catalogne) tout en ayant disputé un rallye de moins que son rival.
Protégé de la Motorsport Ireland Rally Academy, Josh McErlean (Hyundai i20 R5) se plaçait au quatrième rang à plus de deux minutes du podium, mais 29 »2 devant Chris Ingram (Škoda Fabia Rally2).
Copiloté par sa fille Ella, Armin Kremer (Volkswagen Polo GTI R5) terminait l’étape en sixième position à 6’35 »1 du leader.
Soutenu par Škoda, Dominik Stříteský devenait la première victime de la journée en s’arrêtant sur problèmes mécaniques dans la première spéciale du jour. Mikko Heikkilä (Škoda Fabia Rally2) s’arrêtait peu de temps après dans l’ES9 tandis que Jan Solans (Citroën C3 Rally2) partait à la faute dans El Montmell.
JUNIOR WRC, Pajari fait un pas vers le titre
Le Finlandais Sami Pajari s’est emparé des commandes du FIA Junior WRC au Rally RACC – Rally de España après un coup de théâtre dans la course au titre ce samedi.
Sami Pajari avait terminé la première étape avec 15 »9 de retard sur Jon Armstrong, mais il ne fallait pas attendre longtemps pour voir les rôles s’inverser.
Dès la spéciale de Savallà, la première du jour, Jon Armstrong manquait un freinage et voyait sa Ford Fiesta Rally4 préparée M-Sport Poland se retrouver coincée dans un champ. Le Britannique mettait plus de cinq minutes à s’extirper de cette situation avant de repartir… Pour un nouveau rebondissement avec une sortie de route dans Querol – Les Pobles. L’impact endommageait sa direction et Jon Armstrong devait écourter sa journée.
Son principal rival au championnat n’étant plus là, Sami Pajari héritait d’une confortable avance et levait immédiatement le pied avant de perdre près de quarante secondes avec une crevaison dans l’ES10.
Un passage propre dans les deux derniers tests du jour permettait au pilote finlandais âgé de vingt ans de boucler l’avant-dernière étape de la saison avec 16 »2 d’avance sur Lauri Joona. S’il évite les ennuis demain, Sami Pajari devrait être confortablement remporter le titre.
« Tout semble bien se passer pour moi jusqu’ici, mais une longue journée nous attend demain et tout peut arriver », confiait-il. « La majeure partie de la journée, j’avais un rythme soutenu et je ne prenais aucun risque stupide. D’accord, nous avons crevé, mais je pense que je devrais pouvoir garder le même rythme demain. J’espère que ce sera suffisant. »
Malgré un rythme en-deçà de ses adversaires, Mārtiņš Sesks voyait également ses espoirs de titre s’envoler en partant à la faute dans la deuxième spéciale du jour.
Robert Virves terminait la journée au troisième rang. L’Estonien affichait un rythme impressionnant avec quatre spéciales à son actif, mais son retard sur Lauri Joona s’élevait toujours à 34 »1. En parallèle, William Creighton reprenait le départ après son accident vendredi et faisait le plein d’expérience sur les spéciales asphaltées piégeuses de la Catalogne.
Communiqué WRC
Crédits photos – WRC, Red Bull
Crédits vidéo – WRC YouTube
English Information
NEUVILLE MASTERCLASS DISTANCES RIVALS IN SPAIN
Thierry Neuville dominated Saturday’s second leg of RallyRACC – Rally de España to close on a second FIA World Rally Championship victory of the season.
He was virtually untouchable on the flowing asphalt speed tests in the Costa Daurada hills to extend a slender 0.7sec overnight lead into a 16.4sec advantage over Elfyn Evans with one day remaining of this penultimate round.
After winning the final three special stages of Friday’s opening leg, the Hyundai i20 pilot added five more consecutive fastest times to his tally before a rejuvenated Sébastien Ogier broke the Belgian’s winning run. Neuville rounded off the day with another stage win.
“It wasn’t an easy day,” he said. “Conditions were really tricky this morning with a little bit of fog and very dirty stages, with a lot of gravel. It’s always nice to be on the first step of the podium but tomorrow is a challenging day and nothing is done yet.”
Evans, who led on Friday before Neuville hit top gear, could do nothing but retained control of second with a 22.3sec advantage over Toyota Yaris team-mate and championship leader Ogier. That would be sufficient to take their fight for the drivers’ title to the final round in Italy.
“I’m not happy, it’s not the day we wanted,” said a frustrated Evans. “I didn’t feel that comfortable this morning but it was even a bit worse this afternoon. We had some areas where we didn’t feel so comfortable and we tried to address it. We did improve some areas where we were struggling, but I lost the general balance of the car as a result.”
As Evans floundered, Ogier prospered. The Frenchman struggled for pace this morning as Dani Sordo came within two-tenths of snatching third, but a raft of changes at mid-leg service transformed his performance.
“Better late than never!” he said. “It was a tough first half of the rally. We’ve been working a lot on the car and now I’m starting to feel better. I’ve never changed so much on a car during a rally but at least we’ve finally found better pace.”
He rebuilt his advantage over Sordo’s i20 only to see it reduced to 1.2sec after stalling his engine in the final stage.
Kalle Rovanperä was 32.4sec behind Sordo in fifth. The young Finn was lucky to escape a huge ‘moment’ this morning when his Yaris speared into a field at high speed. “It was maybe one of the biggest I’ve ever had,” he said.
Rovanperä had room to breathe after Adrien Fourmaux lost more than 10 minutes when he clipped a barrier and punctured a tyre on his Ford Fiesta. After replacing the wheel, he battled on with a broken driveshaft, a damaged steering arm and suspension issues.
Team-mate Gus Greensmith conceded more than a minute with a morning puncture and an engine sensor problem this afternoon. The M-Sport Ford duo’s dramas allowed Oliver Solberg up to sixth, but a final stage clutch problem delayed the Swede and the pair swapped positions, separated by seven-tenths.
Nil Solans ended eighth on his first top-tier drive, WRC2 leader Eric Camilli, driving a Citroën C3 Rally2, was ninth with Nikolay Gryazin completing the leaderboard.
Sunday’s finale contains two laps of the well-known Santa Marina and Riudecanyes tests, the first pass of Santa Marina extra challenging in darkness. Mid-leg service divides the loops, with the second pass of Riudecanyes forming the bonus-points paying Wolf Power Stage. The four tests cover 50.90km.
WRC2: COMFORTABLE CAMILLI STAYS IN FRONT
Eric Camilli is on course to claim his first WRC2 victory of the season after a clean drive on Saturday at Rally RACC – Rally de España.
The Frenchman moved into first on Friday afternoon when title challenger Mads Østberg picked up a puncture and he hasn’t looked back since.
Camilli opted to carry two spare wheels during the afternoon in a bid to reduce his own puncture risks. The extra weight altered the handling of his Citroën C3 Rally2 on the relentless roads, but his stage times still rarely strayed outside the top three.
By close of play Camilli had managed to expand the gap to his rivals and he rounded out the day with a 27.1sec lead.
« We can be happy,” Camilli said. “We had to be cautious in the second loop to avoid kerbs and so on, but we are here without punctures. It was not easy to keep the lead like that, but I will try to take care of this lead tomorrow,” he added.
Teemu Suninen remained Camilli’s closest challenger. Confidence in his new Hyundai i20 N Rally2 car grew with every stage and the Finn even claimed fastest times on both passes of El Montmell. Suninen still has a mathematical chance of championship glory but would need to win this weekend to make it possible.
Ford Fiesta Rally2 driver Erik Cais continued to put on a show on his FIA World Rally Championship debut. Despite displaying an impressive pace, the 22-year-old’s hopes of catching Suninen began to fade away and he trailed his rival by 25.4sec in third.
Østberg was 55.6sec further back in his C3. An irreparable suspension niggle put any hopes of a comeback drive in doubt and, as it stands, his title chances look slim.
American pilot Sean Johnston brought his C3 home 2min 54.8sec behind Østberg’s, whilst Georg Linnamäe completed the leaderboard a hefty 6min 02.5sec back from the leaders in a Volkswagen Polo GTI R5.
Engine issues which plagued Jari Huttunen on the opening day returned on Saturday morning. He managed to complete three stages before retiring his i20 for good at regroup before midday service.
WRC3: LINDHOLM IN CONTROL
Emil Lindholm edged closer to Spanish success after tightening his hold on the WRC3 lead on Saturday at Rally RACC – Rally de España.
Loose gravel pulled onto the roads made life difficult for all the crews, but Lindholm showed no signs of backing off. After opening up a 14.9sec lead on Friday, the Finn steered his Škoda Fabia Rally2 to four more stage wins and left his rivals floundering.
He arrived back at service in Salou having more than doubled his advantage to 31.4sec over Kajetan Kajetanowicz.
Lindholm is not scoring championship points this weekend as he has already started the maximum seven rallies. He entered the rally as co-driver to Reeta Hämäläinen, although Lindholm is the one doing the driving.
“It’s been fun co-driving,” joked the leader. “It’s been good, but the stages are tricky with a lot of stones. We have had to keep some care, but we are leading our class so we can relax a bit.”
Kajetanowicz spent the day locked into a duel with fellow Fabia driver Pepe López. The pair were never separated by more than 8sec, but a last-minute charge enabled Kajetanowicz to move ahead of López by 1.6sec after the final Salou test.
Kajetanowicz needs to score as many championship points as possible. He trails championship leader Yohan Rossel (who is missing from the entry) by 15 points but has started one rally less than his rival.
Motorsport Ireland Rally Academy youngster Josh McErlean wrestled his Hyundai i20 R5 up to fourth, leapfrogging Chris Ingram’s Škoda in the process. He ended more than two minutes back from the podium positions but 29.2sec ahead of Ingram.
Armin Kremer completed the top six with daughter Ella alongside. The Volkswagen Polo pair were 6min 35.1sec down on the leaders by the end of the day.
Škoda-backed youngster Dominik Stříteský became the first casualty of the day when he pulled his Fabia over on the opening stage with mechanical woes. Mikko Heikkilä’s similar car stopped shortly afterwards in SS9, whilst home hero Jan Solans crashed his C3 at El Montmell.
JUNIOR WRC: PAJARI HEADING FOR TITLE AFTER SHOCK TWIST
Sami Pajari moved into the FIA Junior WRC lead at Rally RACC – Rally de España after the title battle was turned on its head on Saturday.
The Finn had ended the first day 15.9sec down on early leader Jon Armstrong, but it wasn’t long before the tables turned.
Armstrong missed a braking point on the opening Savallà test and his M-Sport Poland Ford Fiesta Rally4 became stuck in a field verge. It took more than five minutes for him to get going again, by which time he had dropped out of contention.
The Ulsterman’s rally went further downhill when he left the road again at Querol – Les Pobles. A heavy impact resulted in broken steering and he was unable to continue.
With his main championship rival out for the day, Pajari inherited a comfortable lead. He immediately eased off, but dropped nearly 40sec himself after picking up a puncture on SS10.
A clean drive through the final two stages allowed the 20-year-old to put breathing space between himself and his rivals and he ended 16.2sec ahead of Lauri Joona.
If Pajari stays on the road and maintains his pace then the championship will be his by a comfortable margin.
“At the moment it looks good for me but it’s still a long day tomorrow and anything can happen,” he said.
“Most of the day I was having a steady pace and not taking any stupid risks. Okay, we had a puncture, but I think that I should be able to keep the same pace tomorrow and I hope it will be enough,” he added.
Mārtiņš Sesks’ title hopes also went down the drain when he crashed his Fiesta on the second stage and broke a wheel. He had already been quite a way behind the leading pace before the mishap.
Robert Virves was third. The Estonian hotshot showed impressive pace to chalk up four stage wins but still trailed Joona by 34.1sec at close of play, whilst William Creighton restarted after hitting a barrier on Friday and gained plenty of experience on the tricky Tarmac tests.