24 avril 2024

Vettel s’alloue le GP d’Australie devant Hamilton (F1)

Lewis Hamilton (Mercedes) semblait en bonne position pour remporter le GP d’Australie après avoir dominé les qualifications. Hamilton a conservé l’avantage de sa pole dans la première partie de la course jusqu’à ce qu’une Virtual Safety Car ne permette à Sebastian Vettel (Ferrari) de prendre les commandes.

Vettel remporte le GP d’Australie, devant Hamilton. pht. Ferrari Media

L’allemand de Ferrari a donc remporté, comme l’année passée, le Grand Prix d’Australie, qui est la première épreuve de cette nouvelle saison. Le quadruple Champion du Monde a profité du déploiement de la safety car virtuelle – pour prendre l’avantage sur Lewis Hamilton (Mercedes) à la faveur du passage par les stands. Kimi Raikkonen complète le triomphe Ferrari en montant sur la troisième marche du podium.

Vettel a déclaré,  « J’ai prié pour avoir une safety car, on a eu de la chance ! »
« Tout s’est bien passé, mais il est vrai que nous avons eu de la chance avec cette safety car, a déclaré Sebastian Vettel, interrogé par son ancien coéquipier Mark Webber sur le podium. « J’espérais un meilleur départ, mais cela n’a pas marché comme je le voulais. J’ai dû me contenter de la troisième place à ce moment-là, et avant les premiers passages par les stands, j’ai commencé à perdre le contact avec Lewis et Kimi. J’étais en difficulté avec mes pneus (ultra tendres, NDLR), et cela s’est mieux passé dès que j’ai chaussé les gommes tendres. Je priais pour que la safety car monte en piste, et quand j’ai vu la Haas de Romain Grosjean arrêtée, j’ai eu un rush d’adrénaline ! Quand je suis remonté en piste devant Lewis, je savais qu’il aurait du mal à me dépasser. Il a essayé de me mettre sous pression, et ce n’est que lors des cinq derniers tours que j’ai pu me mettre à l’aise et prendre un peu plus de plaisir ! »

Hamilton devra se contenter de la deuxième place. Pht. Wolfgang Wilhelm / Mercedes

Daniel Ricciardo (Red Bull) finit quatrième devant Fernando Alonso (McLaren), étincelant cinquième après avoir résisté aux assauts de Max Verstappen (Red Bull). Nico Hülkenberg (Renault) se classe septième, Valtteri Bottas (Mercedes), parti quinzième après son crash lors des qualifications samedi et pénalisé de 5 places termine huitième.

Daniel Ricciardo au pied du podium. Photo by Mark Thompson/Getty Images/Red Bull Content Pool

Stoffel Vandoorne (McLaren), onzième sur la grille de départ, finit à la neuvième position. Le pilote belge a notamment profité de l’abandon des deux Haas, qui occupaient alors une place au pied du podium.
En effet ce Grand Prix avait démarré de fort belle manière pour Kevin Magnussen et Romain Grosjean, il a ensuite viré au cauchemar, car lors de leur passage par les stands, les mécaniciens de l’équipe américaine n’ont pas réussi à remplacer la roue arrière gauche des deux voitures. La sanction est tombée quelques dizaines de mètres plus loin : abandon !

Grosjean a réalisé une course solide, mais a été trahi par une roue mal sérrée. Pht. Hass F1 Team

Seuls quinze pilotes ont franchi la ligne d’arrivée de ce premier Grand Prix de la saison. Avant le retrait du duo de chez Haas, Sergey Sirotkin (Williams), Marcus Ericsson (Alfa Romeo Sauber) et Pierre Gasly (Toro Rosso) avaient rapidement été contraints à l’abandon.

Fernando Alonso excellent 5e. Pht. McLaren Team

Aucun pilote tricolore n’est parvenu à se hisser dans les points lors de ce Grand Prix. Esteban Ocon (Force India), très en vue l’an dernier, termine à la 12e place, même s’il se voulait rassurant à l’arrivée : « C’est dur de dépasser ici, mais je suis sûr qu’on peut revenir plus fort cette saison. » Parti en dernière position (20e), Pierre Gasly (Toro Rosso) a réalisé un bon départ (17e). Mais le Normand a dû abandonner lors du 15e tour à cause d’un problème moteur.

Romain Grosjean, dépité, n’a pas pu terminer le Grand Prix. Malgré les qualités impressionnantes de sa Haas F1, il a dû abandonner à cause d’un problème lors de son passage au stand (procédure de changement de pneus). « Je ne sais pas trop ce qui s’est passé, a confié le Français au micro de Canal+. J’étais vraiment dans un super rythme, j’aurais pu rester au contact avec les hommes de tête. »

Pht. Ferrari Media

Dans quinze jours, les pilotes mettront le cap à Bahreïn. Sur cette piste dont le revêtement génère une forte dégradation des pneus, les surprises peuvent être au rendez-vous.