par La trêve estivale est terminée, la F1 reprend ses droits avec le Grand Prix des Pays-Bas sur le circuit de Zandvoort, quinzième manche de la saison.
Revenu au calendrier en 2021, après l’annulation de l’édition de 2020 pour cause de Covid, le Grand Prix des Pays-Bas a fait son retour après plus de 36 ans d’absence, et c’est dû en partie à la présence de Max Verstappen sur la grille de la F1. Et ici, Max Verstappen a les honneurs de l’armée orange, qui viendra à nouveau en nombre ce week-end.
Le circuit
Annoncé de retour au sein de la F1 le 14 mai 2019, il devait se produire dès 2020 soit après 35 ans d’absence, mais la pandémie a retardé les plans d’une année. Le circuit de Zandvoort s’est offert un ravalement de façade intégral pour son retour en F1. Beaucoup de virages ont été amélioré, mais surtout, deux d’entre eux ont modifié leur profil pour devenir de vrais bankings. Des virages extrêmement inclinés comme le virage 3 Hugenholtzbocht ou le tout dernier virage n°14 de Arie Luyendyk.
Le circuit de Zandoort, bien que rénové, présente encore un profil vieille école, avec peu de zones de dégagements asphaltés, avec encore des bandes d’herbe et de terre pour border la piste et les rails ne sont pas si loin. Aussi, les erreurs se paient assez cher ici, et tous les virages ont des profils différents et quasiment tous piégeux. D’un développement total de 4,259 m, il sera à parcourir 72 fois ce dimanche pour un total de 306,587 km.
PIRELLI
Sur le terrain de Max
La Formule 1 reprend du service sur un circuit qui présente l’un des défis les plus compliqués de la saison. Le Grand Prix des Pays-Bas se déroule sur le circuit classique de Zandvoort, niché dans les dunes sur la côte de la mer du Nord, qui a été modernisé il y a quelques années seulement pour accueillir la Formule 1, à partir de 2021, après 36 ans d’absence. Il a conservé ses caractéristiques d’origine, notamment son tracé sinueux comprenant 14 virages, quatre à gauche et dix à droite, sur ses 4,259 kilomètres. Mais ce qui rend ce circuit vraiment unique sur la piste du championnat, ce sont les virages inclinés 3 et 14, avec une pente de 19 et 18 degrés respectivement, ce qui, à titre de référence, est plus raide que celle que l’on trouve à Indianapolis.
Les virages inclinés ne sont pas très courants en Formule 1 et représentent donc un défi inhabituel pour la voiture et le pilote. Cela a également un effet sur les pneus, car les vitesses plus élevées des virages inclinés par rapport aux virages normaux les soumettent à des forces encore plus importantes. Cela explique pourquoi les composés pour temps sec choisis pour Zandvoort sont les trois plus durs de la gamme 2024, utilisée depuis l’introduction des pneus de 18 pouces : C1 comme P Zero White hard, C2 comme P Zero Yellow medium et C3 comme P Zero Red soft…
Sur le papier, la dégradation thermique est un facteur très important, mais beaucoup dépendra du temps qu’il fera à la fin du mois d’août. Les Pays-Bas sont limitrophes de la Belgique et nous avons vu avant la pause que les conditions climatiques à ces latitudes peuvent changer d’un jour à l’autre et même en l’espace d’une journée, de sorte que l’été n’est pas nécessairement synonyme de températures chaudes et de soleil. La température moyenne à Zandvoort à la fin du mois d’août varie entre 14 °C et 20 °C, ce qui pourrait aider les pilotes à gérer même les composés les plus tendres, comme on l’a vu lors de la course de l’année dernière lorsque Tsunoda a effectué 50 tours sur le Soft. Une autre variable résulte de la proximité du circuit avec le bord de mer, à une rangée de dunes et une rue de là, de sorte que le vent recouvre souvent la piste de sable, réduisant ainsi l’adhérence des pneus. Une autre variable résulte de la proximité de la piste avec le bord de mer, à une rangée de dunes et une rue de là, de sorte que le vent recouvre souvent la piste de sable, réduisant ainsi l’adhérence des pneus.
Les conditions ont tellement changé au cours de la course de l’année dernière que les cinq types de pneus disponibles ont été utilisés. Le pneu le plus populaire a été le Soft, choisi au départ par 19 des 20 pilotes, Hamilton étant le seul à opter pour le Medium. La pluie est arrivée immédiatement après le départ, faisant entrer en jeu le Cinturato Intermédiaire, qui a été de nouveau utilisé pour les dernières étapes, après une longue période où les slicks ont été utilisés. Trois pilotes, le duo Red Bull et Esteban Ocon, ont même essayé le Cinturato Wet. Il y a eu beaucoup de dépassements et un nombre record de 82 arrêts aux stands.
Dans des conditions sèches et stables, les simulations effectuées avant l’épreuve indiquent qu’un arrêt unique est la stratégie la plus rapide, d’autant plus qu’en théorie, les dépassements sont rares, car la piste est très étroite et il y a peu de lignes droites, donc très peu d’opportunités de dépassement. S’il fait chaud, les composés les plus durs devraient être préférés, mais par temps plus frais, le Soft deviendrait un pneu de course viable.
Le circuit de Zandvoort a accueilli les 33 éditions du Grand Prix des Pays-Bas comptant pour le championnat du monde de Formule 1, depuis 1952. L’Écossais Jim Clark y a gagné quatre fois, un record qui pourrait être égalé cette année par Max Verstappen, qui a remporté les trois courses depuis le retour de la Formule 1 aux Pays-Bas. Lors des qualifications de samedi, le pilote Red Bull pourrait également prendre la tête du classement des pole positions ici, puisqu’il est actuellement à égalité avec René Arnoux (trois). En ce qui concerne le nombre de podiums, ce record est également détenu conjointement par Jim Clark et Niki Lauda, avec six podiums chacun. Parmi les équipes, Ferrari est en tête pour les victoires (8) et les podiums (25), tandis que Lotus détient le plus grand nombre de pole positions (8)
Red Bull
Max Verstappen, #1 :
L’ambiance à Zandvoort est toujours fantastique et les fans sont incroyables, c’est donc une course spéciale pour moi.
Il a été bon de passer du temps à se détendre avec la famille et les amis pendant la pause estivale, et nous nous sentons frais et dispos pour la deuxième moitié de la saison. C’est génial de commencer la saison chez moi ; il y a toujours une atmosphère fantastique et les fans sont incroyables, c’est donc une course spéciale pour moi. C’est un super circuit, avec ses courtes lignes droites et sa piste étroite, et j’espère que nous pourrons revenir encore plus forts pour cette course. Nous attendons avec impatience la semaine à venir et espérons pouvoir nous battre pour la victoire.
Sergio Perez, #11 :
Je sais ce que nous pouvons tirer de la voiture dans les semaines à venir et nous ferons de notre mieux pour maximiser la seconde moitié de 2024.
Je suis impatient de remonter dans la voiture ce week-end. La pause estivale a été très importante pour tout le monde dans l’équipe et dans tout le sport, avec autant de courses maintenant, tout le monde a besoin de repos et de remise à zéro plus que jamais. J’ai passé mon temps au Mexique avec ma famille et je me sens rafraîchi et prêt pour la seconde moitié de la saison. Je sais que toute mon équipe ressent la même chose, j’étais à Milton Keynes cette semaine avec eux. Tout le monde remarquera un changement à la radio de notre côté du garage à Zandvoort. Hugh, mon ingénieur de course, attend un bébé très bientôt et passera donc un peu de temps à la maison ; je lui souhaite, ainsi qu’à sa famille, beaucoup de chance avec leur nouvel arrivant ! Woody, mon ingénieur en charge des performances, prendra le relais dans l’intervalle. Je sais ce que nous pouvons tirer de la voiture dans les semaines à venir et nous ferons de notre mieux pour maximiser la seconde moitié de 2024.
Six pilotes de Formule 1 dans un podcast ! | Talking Bull
Célébrez 20 saisons de F1 au Festival de vitesse de Goodwood avec six de nos pilotes actuels et anciens. Rejoignez Max, Checo, Daniel, Christian Klien, Mark Webber et David Coulthard sur le podcast Talking Bull.
- Max devrait prendre son 200e départ en Grand Prix ce week-end. Il sera le 23e pilote de l’histoire à franchir cette étape, mais le plus jeune à réaliser un double centenaire à l’âge de 26 ans et 330 jours.
- Max a remporté la pole position lors des trois GP des Pays-Bas qu’il a disputés jusqu’à présent.
- Checo a réalisé le tour le plus rapide lors du GP de Belgique, une performance essentielle car non seulement lui et l’équipe ont gagné un point, mais cela s’est fait aux dépens de Lando Norris et de McLaren, les plus proches challengers de l’équipe dans les deux championnats.
- Checo a pris la tête sur le mouillé au troisième tour du GP des Pays-Bas de l’année dernière, et par la suite, Max et lui ont mené tous les tours de la course, même pendant les fortes pluies et le drapeau rouge dans les derniers tours.
- Le GP des Pays-Bas sera la 59e course de Max, champion du monde en titre, avec le numéro 1 sur sa voiture. Seuls les précédents champions Seb Vettel (77 courses) et Michael Schumacher (120 courses) ont porté ce numéro plus longtemps au cours de leur carrière en F1.
McLaren
« J’espère que nous pourrons continuer là où nous nous sommes arrêtés et continuer à nous battre pour les victoires et les podiums.
Il est temps de donner le coup d’envoi de la seconde moitié de la saison avec une fête sur la côte néerlandaise. Après une brève mais nécessaire pause, nous avons hâte de reprendre l’action et nous sommes ravis de le faire sur la plage, entourés des magnifiques rivages de sable blanc de Zandvoort.
Connu pour son ambiance de fête, le Grand Prix des Pays-Bas est un moyen idéal de se dépoussiérer. De plus, en dehors de la course proprement dite, il n’y a pas de meilleure motivation pour un pilote de Formule 1 que des stroopwafels frais et faits maison.
À l’occasion de leur retour à l’usine cette semaine, nous avons demandé à Lando, Oscar et Andrea Stella, le directeur de l’équipe, de nous faire part de leurs impressions avant la course. Nous avons également compilé un guide du circuit, une rétrospective de la saison jusqu’à présent et un autre brise-glace sur le thème de la F1.
Lando Norris, #4 :
« Nous sommes de retour ! J’ai passé de bons moments pendant les vacances d’été. Il est toujours bon de prendre un peu de repos et de se concentrer sur les moments passés avec la famille et les amis. Je me sens frais et dispos pour les dix dernières courses de l’année.
« J’attends avec impatience le Grand Prix des Pays-Bas. C’est une bonne course pour commencer la deuxième moitié de la saison. Il y a toujours beaucoup de fans dans la foule, ce qui crée une bonne ambiance. C’est aussi un circuit agréable à piloter. J’espère que nous pourrons continuer là où nous nous sommes arrêtés et continuer à nous battre pour les victoires et les podiums. »
Oscar Piastri, #81 :
« Je suis impatient de reprendre la piste. C’était bien de me changer les idées et de me détendre, mais je suis maintenant prêt à me remettre au travail et à attaquer la deuxième moitié de la saison.
« J’étais très satisfait de mon pilotage avant la pause et c’était bien de remporter la victoire en Hongrie et la deuxième place à Spa. J’ai hâte de reprendre le volant à Zandvoort, car c’est toujours un bon week-end de course, surtout avec des caractéristiques intéressantes comme les pentes abruptes. Je vais travailler dur pour continuer à améliorer ma position au championnat. »
Andrea Stella :
« Après deux semaines de fermeture, nous reprenons la course avec une énergie renouvelée. Les fans néerlandais créent toujours une atmosphère formidable, que nous avons hâte de retrouver. Zandvoort est un circuit court et technique, qui représente un défi très différent de Spa ou Monza.
« Ce week-end marque le début d’une période très chargée, avec quatre courses en cinq semaines. Pour maximiser les opportunités qui s’offrent à nous, nous devons faire preuve de résilience, de concentration et travailler en étroite collaboration au sein de l’équipe afin d’obtenir des performances maximales. »
Aperçu du circuit
Les fans de Zandvoort considèrent à juste titre que le fameux banking est la caractéristique principale du circuit, mais avant d’en arriver là, il y a beaucoup d’autres sections notables sur ce circuit à 14 virages à l’allure effrénée.
À commencer par la descente vers le virage 1, mieux connu sous le nom de Tarzan. Tarzan est une épingle à cheveux à 180 degrés qui emmène les voitures à gauche puis à droite à travers Gerlach et directement dans le prochain virage notable du circuit : Hugenholtbocht, une épingle à cheveux inclinée. Ces trois virages offrent des possibilités de dépassement au début du tour, après une zone DRS sur la ligne droite principale.
Les dépassements en dehors de cette section peuvent s’avérer délicats, compte tenu de l’étroitesse de la piste, mais il s’agit néanmoins d’un circuit à sensations fortes, avec des voitures qui montent et descendent à la manière de montagnes russes à travers les virages.
Le circuit est également intéressant d’un point de vue stratégique, car la courte voie des stands permet aux équipes de choisir entre plusieurs arrêts aux stands.
Le célèbre virage final est incliné à 18 degrés, soit environ le double du virage de l’Indianapolis Motor Speedway, ce qui permet aux voitures de maintenir une vitesse plus élevée dans les virages et offre un spectacle époustouflant.
La saison jusqu’à présent
Nous chercherons à reprendre la course là où nous l’avons laissée, après avoir entamé la pause estivale sur la base de 11 podiums en 10 courses, dont une victoire pour Lando et Oscar.
À 10 courses de la fin de la saison, nous sommes en course pour le championnat des constructeurs, où nous occupons la deuxième place – notre meilleure position au championnat depuis la deuxième manche de la saison 2020 – avec 42 points d’avance sur la première place. Nous sommes également très performants dans le championnat des pilotes, avec Lando en deuxième position avec 199 points et Oscar en quatrième position avec 167 points.
Traductions de la F1 : Biais de freinage
La F1 est pleine d’argot spécialisé et de jargon compliqué qui peut déconcerter même les fans les plus avides. C’est pourquoi nous expliquerons la terminologie courante de la F1 avant chaque grand prix de la saison. Cette semaine, il s’agit du biais de freinage, également connu sous le nom d’équilibre de freinage.
Les quatre roues d’une voiture de Formule 1 sont équipées de freins, et ceux-ci peuvent être réglés de manière à appliquer plus de force aux freins avant ou arrière – c’est-à-dire que vos freins peuvent être orientés vers les pneus avant, ou vers les pneus arrière.
Contrairement à de nombreux choix de configuration d’une voiture de F1, le pilote peut modifier ces réglages tout au long de la course pour s’adapter à la tenue de route de la voiture, en fonction du type de virage pris et de l’évolution du poids de la voiture, de son équilibre et de la performance des pneus pendant la course.
Il s’agit d’un exercice d’équilibre délicat : si les freins sont trop orientés vers l’avant, la voiture aura du mal à tourner, mais s’ils sont trop orientés vers l’arrière, la voiture risque de partir en tête-à-queue.
Sur le sec, les conducteurs opteront pour une pression de freinage plus importante sur l’avant de la voiture – environ 55/45 ou 60/40, en fonction des facteurs susmentionnés. En revanche, sur route mouillée, les conducteurs opteront pour une pression de freinage plus importante à l’arrière afin d’éviter que les freins ne se bloquent.
Brise-glace F1
Vous ne savez pas quoi dire à vos amis passionnés de F1 ? Lancez la discussion avec notre brise-glace F1…
La victoire de Niki Lauda au Grand Prix des Pays-Bas en 1985 a été sa dernière victoire en Formule 1. Lors de la même course, son coéquipier Alain Prost a établi un nouveau record du tour en 1m16.538s, qui est resté valable jusqu’à ce que la course revienne en 2021 après une interruption de 30 ans.
Ferrari
La course reprend… au bord de mer
Les vacances sont terminées et il est donc temps de fermer les parasols, de ranger les maillots de bain et de sortir la valise contenant le kit de l’équipe. Cependant, la prochaine destination a encore un petit air de vacances puisqu’il s’agit de Zandvoort, littéralement sur les dunes de sable de la mer du Nord. La 15e manche de la saison est le 33e Grand Prix des Pays-Bas, tous ayant eu lieu sur ce petit circuit.
Un réglage précis. Zandvoort est un circuit avec une force d’appui moyenne-élevée, dont la surface est particulièrement dure pour les pneus, et les réglages de la voiture doivent tenir compte de ce facteur. Les pilotes doivent travailler avec les ingénieurs pour trouver le meilleur équilibre entre les qualifications et le rythme de course pour les 72 tours de dimanche.
Parabolique. Des brises marines soufflent souvent sur les 4,259 kilomètres de la piste, parfois assez fortes pour perturber la tenue de route des voitures et apporter beaucoup de sable sur la surface. La particularité de Zandvoort réside dans ses virages paraboliques et dans le fait qu’il descend et monte dans de nombreux virages bien connus. Le virage 3, Hugenholtzbocht, dans le premier secteur, peut être emprunté de deux manières différentes, tandis que le 14, à la fin du tour, a une inclinaison de 16 degrés, ce qui permet aux pilotes de l’aborder à très grande vitesse. Parmi les virages célèbres, citons Tarzan (Tarzanbocht), un virage serré à droite à la fin de la ligne droite de départ et d’arrivée, qui est légèrement incliné. Le circuit est généralement étroit et sinueux, et n’est donc pas idéal pour les dépassements, ce qui signifie que les qualifications sont très importantes. Il y a deux zones DRS, entre les virages 10 et 11 et une autre sur la ligne droite principale. Lors des essais libres, l’aileron arrière mobile est également utilisé dans le dernier virage d’Arie Luyendykbocht.
Programme. Les essais libres du Grand Prix des Pays-Bas se déroulent le vendredi avec la première séance à 12h30 et la seconde à 16h00. La dernière heure d’essais libres débutera samedi à 11h30 et sera suivie des qualifications à 15h00. La course débutera le dimanche à 15h00. (Toutes les heures CEST)
Fred Vasseur – Directeur d’équipe Scuderia Ferrari HP :
Juste avant la pause estivale, l’équipe dans son ensemble a réalisé de bonnes performances lors du Grand Prix de Belgique, décrochant la pole position et un podium avec Charles, ce qui a été un véritable stimulant pour la confiance. Nous allons maintenant reprendre la course à Zandvoort, un circuit complètement différent de celui de Spa, car il est court, étroit et sinueux. Il sera donc vital de tout faire correctement, jusque dans les moindres détails, et les qualifications seront particulièrement importantes car les dépassements sont très difficiles. Comme toujours, nous nous efforcerons d’obtenir chaque goutte de performance de notre voiture. Cela commence par l’identification de la meilleure configuration le plus rapidement possible, ainsi que par le fait de compter sur ceux qui se trouvent sur le muret des stands et sur les pilotes pour prendre les bonnes décisions aux moments clés des qualifications et de la course. Connaissant la compétitivité du plateau cette saison et la nature du circuit, il est logique de s’attendre à ce que le week-end soit disputé au centième de seconde près. Juste avant la pause estivale, l’équipe dans son ensemble a réalisé de bonnes performances lors du Grand Prix de Belgique, décrochant la pole position et un podium avec Charles, ce qui a été un véritable stimulant pour la confiance. Nous allons maintenant courir à nouveau à Zandvoort, un circuit complètement différent de celui de Spa, car il est court, étroit et sinueux. Il sera donc vital de tout faire correctement, jusque dans les moindres détails, et les qualifications seront particulièrement importantes car les dépassements sont très difficiles. Comme toujours, nous nous efforcerons d’obtenir chaque goutte de performance de notre voiture. Cela commence par l’identification de la meilleure configuration le plus rapidement possible, ainsi que par le fait de compter sur ceux qui se trouvent sur le muret des stands et sur les pilotes pour prendre les bonnes décisions aux moments clés des qualifications et de la course. Sachant à quel point le plateau est compétitif cette saison et compte tenu de la nature du circuit, il est logique de s’attendre à ce que le week-end soit disputé au centième de seconde près.
STATS FERRARI :
GP disputés 1088
Saisons en F1 75
Débuts Monaco 1950 (A. Ascari 2ème ; R. Sommer 4ème ; L. Villoresi ret.)
Victoires 245 (22,52%)
Pole positions 251 (23.06%)
Tours les plus rapides 262 (24.08%)
Podiums 818 (25.06%)
STATS FERRARI GRAND PRIX DES PAYS-BAS :
GP disputés 32
Débuts 1952 (A. Ascari 1er ; G. Farina 2e ; L. Villoresi 3e ; C. De Tornaco ret.)
Victoires 8 (25,00%)
Pole positions 7 (21.87%)
Tours les plus rapides 10 (31,25%)
Podiums 25 (26,04%)
Trois questions à … Maya Weug, Pilote de la F1 Academy pour la Scuderia Ferrari HP exploitée par Prema. Nationalité : Néerlandaise, Belge, Espagnole, Née le 01/06/2004 à Pedreguer (Espagne)
1) Décrivez les caractéristiques du circuit de Zandvoort.
Zandvoort est un vrai circuit à l’ancienne, sans sortie de piste, et la moindre erreur peut se transformer en une grosse erreur. Ce qui caractérise le plus Zandvoort, ce sont ses virages relevés, en particulier la T3 et les deux derniers virages qui sont vraiment raides, ce qui nous permet d’avoir beaucoup plus de vitesse dans les virages. Le circuit étant si proche de la mer, il y a toujours beaucoup de vent, ce qui peut affecter et changer l’équilibre de la voiture d’un virage à l’autre très rapidement.
- En tant que pilote, quel est l’aspect le plus délicat de la conduite à Zandvoort ?
Je pense que l’aspect le plus délicat est qu’il faut être à la limite partout sans faire d’erreur. Ensuite, il est bien sûr très important d’enchaîner les tours en qualifications, car il est très difficile de doubler sur ce circuit. Le secteur 2 est particulièrement délicat avec tous ses virages à grande vitesse.
- La F1 Academy est de retour cette semaine : quelles sont vos attentes pour cette manche ?
Je suis très excité à l’idée de courir à Zandvoort, car c’est mon circuit d’origine et l’un de mes préférés. J’ai hâte de remonter dans la voiture après un week-end très difficile à Barcelone. Nous avons beaucoup travaillé, avec l’équipe et sur le simulateur, et nous avons apporté quelques changements qui devraient nous aider à revenir plus forts ce week-end.
GRAND PRIX : FAITS ET CHIFFRES :
0. C’est le nombre de pilotes qui ont abandonné lors du Grand Prix des Pays-Bas 1961, la toute première course du championnat du monde de Formule 1 dans laquelle tous les concurrents ont été classés à l’arrivée. À ce jour, cela ne s’est produit qu’à 16 autres reprises, principalement ces derniers temps, compte tenu du haut niveau de fiabilité des voitures de Formule 1 actuelles, la dernière fois en Autriche à la fin du mois de juin de cette année.
1 La position des Pays-Bas dans la liste des pays produisant le plus de fleurs. Ils sont connus pour leurs champs de tulipes colorés et leurs méthodes horticoles avancées, tandis qu’une capacité de production de plus de 12 milliards de fleurs par an leur permet de dominer le marché international. Cette remarquable capacité de production est due à un climat favorable, à un sol fertile et à une technologie de serre innovante. L’industrie floricole néerlandaise dispose également d’un réseau de distribution et de logistique très efficace, qui lui permet d’exporter des fleurs de haute qualité dans le monde entier. Fait intéressant, la tulipe, aujourd’hui considérée comme la fleur nationale, n’est pas originaire des Pays-Bas et a été importée pour la première fois de Turquie au XVIe siècle.
3 C’est le nombre de premières que l’on peut attribuer à la ville de Haarlem, capitale de la province dans laquelle se trouve Zandvoort. La ville abrite la plus ancienne horloge astronomique en état de marche des Pays-Bas, la Zytglogge, sur la place Grote Markt, qui date de 1410. Le premier parc public du pays, le magnifique Haarlemmerhout, a été inauguré en 1560. C’est également à Haarlem qu’a été fondée en 1592 la première entreprise industrielle au monde, la Haarlemmer Oil Works, qui produisait de l’huile de lin et a joué un rôle clé dans le développement de la révolution industrielle néerlandaise, la première avec celle de l’Angleterre.
508 C’est la densité de population au kilomètre carré des Pays-Bas, d’après les données des Nations unies pour 2020. La population totale est de 17 140 098 habitants dans un pays de 33 720 kilomètres carrés. Il s’agit du deuxième pays le plus densément peuplé de l’Union européenne, après Malte. Il est intéressant de noter qu’environ 92,5 % de la population vit dans des zones urbaines, tandis que plus de 40 % vit dans la Randstad, une agglomération comprenant les villes d’Amsterdam, de Rotterdam, de La Haye et d’Utrecht.
1208 C’est le nombre de moulins à vent aux Pays-Bas, dont beaucoup sont ouverts au public toute l’année. Certains, dont les 19 du site de Kinderdijk, classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, sont toujours utilisés pour drainer l’eau du sol. D’autres, comme le Molen de Valk à Leiden, servent à moudre le grain pour en faire de la farine. De nombreux moulins disposent d’un petit musée qui permet aux visiteurs de découvrir leur histoire.
Mercedes
La saison reprend avec un programme double, commençant à Zandvoort.
Toto parle des Pays-Bas :
Nous sommes prêts à reprendre la compétition ce week-end à Zandvoort. Avant la pause estivale, nous avons pris de l’élan avec une voiture améliorée et de meilleurs résultats. Nous allons tenter de poursuivre cette progression lors des dix dernières courses de la saison. Nous savons que nous avons du retard à rattraper. Nous ne sommes pas encore en mesure de nous battre pour des victoires à chaque Grand Prix. Cependant, nous avons bien progressé dans l’amélioration des faiblesses de la W15 et nous continuerons à travailler dur pour en faire plus. Si nous y parvenons, nous réduirons l’écart avec ceux qui nous précèdent dans les deux championnats.
Zandvoort est un circuit difficile. Avec ses virages relevés, ses sections à grande vitesse et son tracé étroit, il a un air de vieille école. Les fans néerlandais passionnés créent toujours une excellente atmosphère. C’est un bon endroit pour se remettre au travail et nous sommes impatients de relever les défis qui nous attendent pendant le reste de la saison.
Fiche d’information : Grand Prix des Pays-Bas
- En général, Zandvoort a un air de vieille école, avec des virages rapides et fluides, un mélange de vitesses de virage, d’ondulations, de pièges à gravier et de virages relevés. Il met à l’épreuve de nombreux aspects d’une voiture de F1.
- Zandvoort est niché dans les dunes de sable ondulantes et près de la plage sur la côte ouest des Pays-Bas. La ligne droite principale est la partie la plus proche de la côte et la partie arrière serpente à travers les dunes.
- En raison des nombreux changements de direction à grande vitesse, où la masse de la voiture peut jouer contre vous, Zandvoort a la plus grande sensibilité à la masse de l’année – ce qui signifie que transporter plus de carburant sera plus pénalisant.
- Zandvoort possède l’un des temps au tour les plus rapides de la saison et est le deuxième circuit le plus court en longueur après Monaco.
- La distance de course de 72 tours est la deuxième plus longue du calendrier (également après Monaco).
- C’est le troisième circuit le plus sensible à la force d’appui, ce qui signifie qu’une force d’appui maximale ou très élevée est nécessaire. Les deux seuls circuits qui dépassent Zandvoort sont Budapest et Monaco.
- La voie des stands de Zandvoort est l’un des trois circuits du calendrier où la vitesse est limitée à 60 km/h, au lieu des 80 habituels. Les autres circuits sont Monaco et Singapour.
- Pour 2024, le bâtiment des stands de Zandvoort a été agrandi de six garages.
- Le Grand Prix des Pays-Bas est revenu au calendrier de la F1 en 2021 après 36 ans d’absence.
- La légende de la F1 Niki Lauda a remporté la dernière de ses 25 victoires à Zandvoort en 1985.
- Zandvoort est l’un des trois circuits du calendrier de F1 2024 où Lewis Hamilton n’a pas encore remporté de victoire. Les deux autres sont Miami et Las Vegas. En 2024, il tentera de porter à 32 le nombre de circuits de F1 différents sur lesquels il s’est imposé.
- Lors du Grand Prix des Pays-Bas 2022, George a obtenu son meilleur résultat avec l’équipe de l’époque en terminant à la deuxième place.
Aston Martin
La Formule 1 revient ce week-end à Zandvoort. Jessica Hawkins, pilote ambassadrice d’Aston Martin Aramco et responsable de la F1 Academy, révèle ce qu’elle a fait pendant les vacances d’été, ce qu’il faut pour débloquer un temps au tour sur le circuit, et présente en avant-première la dernière sortie de Tina Hausmann dans le cadre de la F1 Academy avant le Grand Prix des Pays-Bas.
Comment avez-vous passé les vacances d’été ?
« Je suis partie en vacances, ce qui était très agréable. J’ai beaucoup relaxé, j’ai pris des bains de soleil et c’était agréable de se détendre après une première partie de saison mouvementée.
« J’ai aussi vu mes amis et ma famille. J’ai également vu mes amis et ma famille. C’était formidable de pouvoir les accompagner dans de nombreuses activités pour lesquelles vous n’avez tout simplement pas le temps pendant la saison où les courses se déroulent. J’ai passé un moment fantastique et je me sens maintenant rafraîchi, rechargé et prêt pour la deuxième partie de l’année – il y a beaucoup de choses à attendre ».
Il reste dix Grands Prix à disputer cette saison. Quelle est la priorité de l’équipe pour le reste de la campagne ?
« Nous apprenons toujours et nous continuerons à appliquer ce que nous avons appris à l’AMR24. Tout ce que nous apprenons sur l’AMR24 ne peut que nous aider pour la voiture de l’année prochaine. Tous les membres de l’équipe font de leur mieux pour réduire l’écart avec la tête de la course.
« Nous vivons une aventure passionnante et nous continuons à nous développer en tant qu’équipe. Les bâtiments 2 et 3 du campus technologique AMR seront bientôt ouverts et nous avons accueilli de nombreuses nouvelles recrues dans notre équipe déjà très talentueuse. Naturellement, il faut du temps pour que tout se mette en place, mais c’est ce à quoi nous travaillons. Toutes les pièces du puzzle sont en train de s’assembler.
À quoi peut-on s’attendre à Zandvoort ce week-end ?
« C’est un circuit technique et l’un des plus courts du calendrier de la F1, la grille sera donc très serrée en termes de temps de passage. Les qualifications seront très serrées et de petites marges pourraient faire la différence entre la Q2 et la Q3.
« Il pourrait y avoir beaucoup d’opportunités pour que les choix stratégiques fassent une grande différence dans la course. Zandvoort peut offrir des conditions météorologiques imprévisibles et il y a aussi une forte probabilité de Safety Car, donc Lance, Fernando et l’équipe pourraient devoir réfléchir à tête reposée.
« En ce qui concerne la conduite du circuit, les virages inclinés sont les points forts. Le virage 3 est un excellent virage parce qu’il y a plusieurs lignes différentes que vous pouvez prendre, et vous pouvez y faire des dépassements que vous ne pourriez pas faire dans un virage conventionnel sans l’inclinaison.
« De même, le dernier virage est tellement raide qu’il est incroyable. Si vous parcourez le circuit, vous avez l’impression qu’il est presque vertical. Vous ne pouvez pas vous rendre compte de l’ampleur du dévers avant d’être dans le virage et c’est très amusant à conduire dans une voiture de course.
Tina Hausmann, pilote de l’Aston Martin Aramco F1 Academy, est de retour au volant pour la dernière manche de la série monoplace féminine ultra-compétitive à Zandvoort ce week-end. Comment Tina s’est-elle développée et a-t-elle progressé en tant que pilote depuis le début de la saison ?
« Nous avons toujours prévu que ce serait une année d’apprentissage pour Tina, car beaucoup d’autres pilotes en sont à leur deuxième saison de F1 Academy, alors que Tina n’en est qu’à sa première. Elle découvre également une nouvelle voiture, de nouveaux circuits et une nouvelle équipe. Cependant, elle a fait un excellent travail en absorbant autant d’informations que possible pour continuer à se développer course après course ; elle se débrouille très bien.
« C’est très bien qu’elle ait terminé dans les points lors de la dernière manche à Barcelone, ce qui devrait lui donner confiance pour les prochaines courses.
« Nous sommes impressionnés par la rapidité avec laquelle Tina progresse. Elle a tout pris à bras-le-corps et ne cesse de se perfectionner. Tina a passé du temps dans le simulateur du campus technologique AMR et à PREMA, ce qui lui a permis d’acquérir une multitude de données et de connaissances qu’elle peut utiliser dans sa conduite, grâce aux commentaires détaillés de certains de nos ingénieurs simulateurs.
Outre le fait de guider Tina jusqu’à la fin de sa première campagne à la F1 Academy, qu’attendez-vous d’autre pour le reste de l’année 2024 ?
« Je rejoindrai l’équipe lors de nombreuses courses et j’ai hâte de les voir toutes, mais surtout Singapour : ce circuit me rappelle beaucoup de bons souvenirs et c’est l’un de ceux que je préfère piloter. C’est aussi là que se déroulera la prochaine manche de la F1 Academy, après Zandvoort, et ce sera donc une excellente expérience pour Tina.
« J’ai participé au championnat GT britannique au volant d’une Aston Martin Vantage GT3 cette saison et il reste deux courses au calendrier. Je cours à Donington Park le week-end suivant le Grand Prix d’Italie et la dernière manche se déroule à Brands Hatch, le week-end suivant le Grand Prix de Singapour.
« Entre la F1 Academy, les courses en British GT et le travail en étroite collaboration avec l’équipe, la deuxième partie de l’année sera très chargée, mais c’est là que je m’épanouis. Je suis impatient d’y aller.
V RB
Daniel Ricciardo, #3 :
« Les vacances d’été ont été formidables. Je suis rentré en Australie pour voir mes amis et ma famille, je me sens donc ressourcé, en forme et en bonne santé. J’ai hâte de retourner à Zandvoort. Évidemment, c’est là que mon année a basculé l’an dernier, mais jusqu’à l’accident avec Oscar, j’appréciais vraiment le circuit, la voiture était géniale. Je suis persuadé que nous pouvons continuer là où nous nous sommes arrêtés avant la pause, notre dynamique était forte et nous sommes définitivement dans la lutte pour quelques points. »
Yuki Tsunoda, #22 :
« J’ai apprécié cette pause et je suis maintenant prêt à reprendre la compétition. Je suis retourné au Japon et j’ai passé de bons moments avec mes amis et ma famille, ce que je n’ai pas souvent l’occasion de faire pendant la saison. Ensuite, je suis retourné en Italie pour suivre un programme d’entraînement, avec beaucoup de vélo et même un peu de wakeboard. Maintenant, il est temps d’aller à Zandvoort, un défi unique avec son circuit serré et sinueux et ses virages relevés. Nous avons terminé la première partie de la saison en beauté, alors je veux continuer sur cette lancée ».
Jody Egginton (Directeur technique) :
« Zandvoort présente des défis différents, mais nous disposons d’une base solide pour cette course, qui, combinée à quelques autres mises à jour mineures, devrait nous permettre de continuer à nous battre aux avant-postes. Le circuit est un circuit « Old School » éprouvant qui se classe parmi les circuits les plus courts du calendrier avec 14 virages de différents types, combinés à de courtes lignes droites avec différentes courbes et de nombreux bacs à graviers, qui puniront même la plus petite des erreurs. Il est donc très important de réaliser une bonne qualification. En ce qui concerne la course, comme cela a été le cas pour la majorité des courses cette saison, nous nous attendons à une lutte acharnée avec nos concurrents les plus proches pour les points et nous attendons avec impatience la bataille dans ce qui va être une seconde moitié de saison très intense. »
Haas
La saison 2024 du Championnat du monde FIA de Formule 1 de MoneyGram Haas F1 Team reprendra avec la 15e manche, le Grand Prix des Pays-Bas, sur le circuit de Zandvoort.
L’existence de Zandvoort remonte aux années 1940, lorsque les voies de communication creusées dans les dunes pendant la Seconde Guerre mondiale ont été réaffectées à un circuit de course. La Formule 1 a organisé son premier Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort en 1952 et le site est resté pratiquement au programme jusqu’en 1985. Le circuit de Zandvoort a été remodelé, plusieurs sections ont été supprimées et des terrains ont été vendus, alors qu’il traversait une période de crise. Le sport automobile a fini par revenir à Zandvoort, le circuit devenant connu pour son épreuve phare de Formule 3, qui accueille certains des meilleurs coureurs en devenir. La montée en puissance de Max Verstappen au milieu des années 2010, devenant le premier vainqueur néerlandais d’une course, a conduit à un boom de popularité aux Pays-Bas et le Grand Prix des Pays-Bas a fait son retour en Formule 1 en 2021.
Le circuit de Zandvoort est un circuit serré et sinueux situé à quelques pas du rivage de la mer du Nord. Certaines parties du circuit remontent aux années 1940, d’autres ont été introduites au fil des décennies, tandis que d’autres encore ont été modifiées spécifiquement pour le retour de la Formule 1 en 2021. Les plus frappants d’entre eux sont les deux virages en dévers, qui constituent un défi supplémentaire pour les pilotes, tout en provoquant de multiples lignes de course. Le virage 3, connu sous le nom de Hugenholtzbocht, a une inclinaison de 18 degrés, tandis que le dernier virage, Arie Luyendykbocht, a une inclinaison de 15 à 18 degrés lorsque les pilotes sont catapultés sur la ligne droite principale.
MoneyGram Haas F1 Team revient de la pause estivale en septième position du championnat des constructeurs, avec 27 points, à seulement sept points de la sixième place occupée par RB. Les pilotes de MoneyGram Haas F1 Team, Nico Hulkenberg et Kevin Magnussen, ont tous deux une expérience de la Formule 1 sur le circuit de Zandvoort et sont impatients d’entamer leur dernier chapitre avec l’équipe sur de bonnes bases.
La pilote américaine Chloe Chambers sera également en action à Zandvoort lors de la quatrième manche de la saison 2024 de la F1 Academy. Chambers, qui court pour Campos Racing, occupe actuellement la troisième place du classement des pilotes, après avoir remporté la dernière manche à Barcelone en juin.
Ayao Komatsu, directeur de l’équipe :
« Zandvoort est un circuit intéressant avec beaucoup d’ondulations et de cambrures, et le dernier virage est très intéressant. Ses autres caractéristiques sont un mélange de virages à basse et moyenne vitesse, un circuit à forte force descendante et des dépassements assez difficiles. L’atmosphère de Zandvoort est très particulière, on se croirait plus dans un stade de football que dans une épreuve de Formule 1, surtout avant la course, sur la grille, avec la musique et l’armée orange. C’est très spécial et très inhabituel si vous n’êtes habitué qu’aux courses de Formule 1. J’aime y aller car c’est une atmosphère unique et j’ai hâte de reprendre la course.
Nico Hulkenberg, #27 :
« Zandvoort est un circuit avec lequel j’ai beaucoup d’histoire, car j’y ai disputé de nombreuses courses au cours de ma carrière de junior : Formule BMW, Grand Prix A1, F3, de très bons souvenirs en fait. C’est un endroit qui m’est très familier, et aussi parce que d’où je viens, il est très proche de la frontière hollandaise, c’est un sentiment spécial et une course spéciale pour moi là-bas. C’est un endroit génial, avec une bonne ambiance, l’armée orange néerlandaise est présente en force et c’est une grande fête. C’est une piste courte, très ancienne, étroite et courte. Il est assez difficile de doubler. C’est un circuit assez petit pour les grosses voitures modernes de Formule 1, mais c’est toujours amusant et stimulant de le parcourir.
Kevin Magnussen, #20 :
« Le Grand Prix des Pays-Bas a une atmosphère folle avec l’Armée orange, qui représente environ 99 % des fans. C’est un circuit très cool pour la Formule 1, car il est très ancien et n’a pas beaucoup changé depuis les années soixante-dix. J’aime courir à Zandvoort, car c’est un circuit pour les pilotes. Quand on y pousse, on repousse vraiment les limites. Je serai reposé et prêt à attaquer la deuxième moitié de la saison.
Alpine
BWT Alpine F1 Team se rend à Zandvoort pour le Grand Prix des Pays-Bas, quinzième épreuve de la saison 2024 du Championnat du Monde FIA de Formule 1.
Dans cette présentation de l’équipe :
– Esteban Ocon et Pierre Gasly se projettent vers le Grand Prix des Pays-Bas ;
Esteban Ocon, #31 :
« La course de rentrée procure toujours de bonnes sensations et l’ambiance est particulièrement incroyable à Zandvoort. La dévotion et l’énergie des fans néerlandais tout au long du week-end peuvent vraiment motiver un pilote. Le circuit en lui-même est un véritable défi avec ses virages serrés et ses vitesses élevées, mais j’adore y rouler. Il y a peu de marge d’erreur, il faut rester concentré et les possibilités de dépassement sont limitées. Les qualifications seront donc importantes pour que nous puissions tirer le maximum de ce rendez-vous. »
Pierre Gasly, #10 :
« C’est génial de retrouver Zandvoort pour lancer la seconde partie de saison. L’an passé, nous y avons connu un excellent week-end avec un podium et une course mouvementée dans des conditions mixtes. J’en garderai de bons souvenirs comme il s’agissait de mon premier podium en Grand Prix avec Alpine. Nous avons dû travailler dur pour l’obtenir, nous avons pris des décisions audacieuses et décisives ayant joué en notre faveur et je dois dire que nous l’avons mérité. J’aime beaucoup les circuits à l’ancienne, étroits et sinueux, et celui-ci ne laisse aucun répit. Il n’y a aucune marge d’erreur, ce qui rend chaque tour passionnant pour les pilotes ainsi que pour les fans néerlandais déchaînés. Les dépassements sont possibles sur cette piste, mais ils sont très difficiles, donc les qualifications et la stratégie seront très importantes. J’ai vraiment hâte de reprendre le volant ce week-end pour repartir au combat. »
Williams
Sven Smeets, directeur sportif :
Après une pause bien méritée pour toute l’équipe, nous sommes impatients de reprendre la compétition et Zandvoort est un endroit idéal pour entamer le prochain double rendez-vous. C’est un circuit génial avec des virages fluides, mais ce qui rend l’endroit unique, c’est l’atmosphère que les fans créent tout au long du week-end.
L’année dernière, la course a été une véritable montagne russe, puisque nous sommes partis de la 4e place sur la grille avec Alex, avant de chuter en queue de peloton après quelques précipitations, et de terminer à la 8e place. Cette année, nous apportons l’une de nos plus grosses améliorations à Zandvoort et nous aurons donc besoin de temps pour comprendre le comportement et les performances de la FW46. Nous attendons avec impatience ce qui sera, je l’espère, un autre bon week-end à Zandvoort.
Alex Albon, #23 :
Je me sens bien reposé et prêt à reprendre la course après une belle pause estivale, et Zandvoort est toujours une course agréable à retrouver, avec les fans qui apportent une grande énergie au week-end. En ce qui concerne le circuit, il présente toujours des défis, car il s’agit d’une piste assez technique avec plusieurs virages relevés et un risque accru de dégradation des pneus, mais l’année dernière, nous nous sommes bien comportés, avec l’une de nos meilleures séances de qualification de l’année. De plus, nous apporterons des améliorations à la voiture ce week-end, je suis donc impatient de les tester et de voir comment la FW46 se comporte.
Logan Sargeant, #2 :
Après avoir passé quelques semaines à me reposer et à me ressourcer auprès de ma famille et de mes amis pendant les vacances, je suis prêt à remonter dans la FW46 et à me lancer dans la course. Zandvoort n’est pas le circuit le plus facile à doubler, mais il a vraiment un côté « old school » avec son étroitesse et sa fluidité. Je suis impatient de découvrir l’atmosphère créée par les fans, car c’est l’un des meilleurs circuits du calendrier. En tant qu’équipe, nous chercherons à comprendre les améliorations que nous apporterons ce week-end et comment la voiture se comportera.
Kick Sauber
Stake F1 Team KICK Sauber vise Zandvoort à l’aube de la seconde moitié de la saison.
L’équipe Stake F1 Team KICK Sauber reprend la saison au Grand Prix des Pays-Bas à Zandvoort. Avec en toile de fond ce circuit unique, à haute teneur en adrénaline, avec ses virages relevés et son public passionné, la course est l’occasion de démarrer en force la deuxième partie de la saison. Valtteri Bottas et Zhou Guanyu seront tous deux équipés des dernières améliorations, avec pour objectif de progresser dans la lutte pour les points.
Robert Shwartzman participera à la première séance d’essais libres pour l’équipe Stake F1 Team KICK Sauber lors du Grand Prix des Pays-Bas ce week-end. Le jeune pilote, pilote de réserve de Ferrari cette année en Formule 1, prendra la place de Valtteri Bottas pour la séance, le Finlandais reprenant le volant pour le reste du week-end. Comme par le passé, nous travaillons en partenariat avec Ferrari pour donner une chance aux jeunes talents lors des séances d’essais.
Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe :
« Après une pause estivale bien méritée, nous sommes impatients de retourner sur le circuit de Zandvoort. La première moitié de la saison a présenté des défis, et bien que nos résultats n’aient pas été à la hauteur de nos attentes et de nos ambitions, nous restons pleinement déterminés à renverser la vapeur. Notre équipe, tant à l’usine que sur le terrain, continue de travailler sans relâche pour améliorer les performances de notre voiture, et avec le package d’amélioration introduit en Hongrie qui équipe maintenant les deux voitures, nous avons bon espoir de faire des progrès. Zandvoort est un circuit unique et exigeant, qui offre à la fois des défis et des opportunités, et nous sommes déterminés à en tirer le meilleur parti, d’autant plus que la météo pourrait bien jouer un rôle au cours du week-end. L’énergie des fans néerlandais est toujours incroyable, et nous sommes déterminés à la canaliser dans une performance solide alors que nous entamons la seconde moitié de la saison avec une concentration et une détermination renouvelée. »
Valtteri Bottas, #77 :
« Ce fut une bonne pause estivale, l’occasion de recharger les batteries, de s’entraîner et de réinitialiser le corps et l’esprit. Je me sens ressourcé et prêt à attaquer la seconde moitié de la saison, en commençant par Zandvoort. Ce circuit a quelque chose de spécial : c’est un véritable circuit de pilotage qui présente des défis avec des virages relevés et des sections à grande vitesse. Les fans néerlandais apportent une atmosphère incroyable, et c’est toujours un plaisir de courir devant des foules aussi passionnées. Nous avons travaillé dur en tant qu’équipe pour analyser nos performances récentes et apporter des améliorations là où c’était nécessaire. Les qualifications se sont avérées très importantes, nous allons donc nous efforcer de maximiser notre potentiel dès le départ. Nous ferons tout notre possible pour trouver la performance que nous recherchons et nous espérons faire un retour ce week-end. »
Zhou Guanyu, #24 :
« Le retour de la pause estivale fait du bien : c’était agréable de passer du temps à la maison, de se reposer, de s’entraîner et de rencontrer sa famille et ses amis, mais j’ai maintenant très hâte de reprendre la piste à Zandvoort. C’est un circuit unique avec beaucoup de caractère : rapide, technique et exigeant, ce qui en fait un défi passionnant. Il s’agit de trouver le bon rythme ici, en particulier dans les virages à grande vitesse et les changements d’altitude. Nous avons travaillé dur en tant qu’équipe pour résoudre les problèmes qui nous ont freinés, et je suis convaincu que nous pouvons faire un pas en avant ce week-end, d’autant plus que ma voiture est maintenant équipée du package d’amélioration que Valtteri conduit depuis la Hongrie. Notre objectif reste clair : inverser le cours de la saison, et j’espère que nous pourrons commencer à progresser à Zandvoort.
