Lewis Hamilton, le champion du monde en titre, reprend son dû dans le camp Mercedes. Humilié par, Valtteri Bottas à qui il a concédé six dixièmes en qualifs, à cause, soi-disant d’un problème de recharge de batterie, bizzare, le Britannique a mené la course de bout en bout pour remporter sa troisième victoire cette saison 2019.
Au départ, Hamilton dépasse Bottas, parti de la pole, et prend la tête, le finlandais expliquant ensuite avoir eu un embrayage « bizarre » au départ, comme c’est bizarre ! Valtteri Bottas a déclaré que «le comportement étrange de son embrayage», qu’il n’avait jamais connu auparavant, était à l’origine de son mauvais départ.
« C’était assez serré mais je l’ai perdu au départ », a expliqué Bottas. « Il y avait un comportement étrange avec l’embrayage, ce que je n’avais jamais ressenti auparavant, alors je l’ai perdu là. C’est vraiment très énervant aujourd’hui. Je l’ai perdu dès le début et, en me regardant dans le miroir, je peux dire que ce n’est pas de ma faute. »
« J’ai eu des problèmes avec l’embrayage, des vibrations que je n’avais jamais connues auparavant. C’est pourquoi mon impulsion n’était pas bonne. J’ai hâte de savoir ce qui s’est passé. »
Mais à l’extérieur des Flèches d’Argent, Sebastian Vettel a été trop optimiste en tentant une manœuvre audacieuse au départ. En proie à un blocage de roues, l’Allemand a viré trop large et a manqué de se faire heurter par son coéquipier Charles Leclerc. Ensuite, Max Verstappen a dépassé Sebastian Vettel pour prendre la troisième place. Les Ferrari sont en 4e et 5e position.
Au 8e tour, la bagarre se situe entre les deux Ferrari. Charles Leclerc, 5e, est plus rapide que son équipier Vettel, 4e. Après plusieurs tentatives infructueuses, la direction de la Scuderia demande à l’Allemand de laisser passer son jeune coéquipier.
Après 15 tours, Hamilton devance déjà Bottas de 3,8 sec et Verstappen de 10,2 sec. Les Ferrari sont déjà beaucoup plus loin. Charles Leclerc pointe à plus de 15 secondes et Vettel à 20 sec, un gouffre.
Vettel est le premier à rentrer au stand au 20e tour. Son pit-stop n’est pas très rapide. Il repart derrière Albon et perd encore du temps.
Après la valse des changements de pneus au stand, Hamilton est plus que jamais en tête devant Vallteri Bottas et Max Verstappen. Chez Ferrari, Leclerc, passé sur pneus durs, est toujours devant Vettel.
A la mi-course, c’est le scénario inverse chez Ferrari avec Vettel qui pousse Leclerc. Le Monégasque ne se laisse pas intimider mais est moins rapides que l’ancien champion du monde qui lui est sur pneus medium. L’Allemand finit par dépasser le monégasque.
Hamilton est plus que jamais en tête avec 8,6 secondes d’avance sur Bottas et 13,5 secondes sur Verstappen, à la mi-course. Les Ferrari, en quatrième et cinquième position, sont déjà très loin.
Lance Stroll et Lando Norris s’accrochent et sont contraints à l’abandon. La Safety-car entre en piste au 46e tour car il y a des débris sur la piste.
Après la rentrée de la Safety-Car, Pierre Gasly attaque Leclerc mais ne parvient pas à le dépasser. À l’arrière, les deux Haas se touchent mais sans conséquences.
Hamilton remporte le GP d’Espagne pour la 4e fois, derrière, son coéquipier Vallteri Bottas termine second pour marquer encore un doublé Mercedes. Max Verstappen complète le podium. Grâce à cette victoire, Lewis Hamilton reprend la tête du championnat.
Grosjean arrache son premier point de la saison après avoir glissé derrière la McLaren Carlos Sainz, 8e, et la Toro Rosso de Daniil Kvyat, 9e. Il résistera au retour d’Alexander Albon (Toro Rosso) jusqu’au bout.
Après un nouveau week-end compliqué, Renault termine à la porte des points avec Daniel Ricciardo 12e et Nico Hülkenberg dans son sillage 13e.
Lewis Hamilton n’a laissé que des miettes à ses adversaires en dominant le GP du premier au dernier virage. L’avance en point de Mercedes est à l’équivalant de deux victoires nettes et l’ampleur de l’avantage à peu près au quart de la saison de 21 courses souligne la domination de Mercedes. Ceux qui avaient crus, au vu des essais hivernaux avoir une saison disputée, peuvent être déçus.