21 novembre 2024

AER, étape 6, du sang neuf sur cette première spéciale mauritanienne

Après une journée de repos bien agréable sous le soleil, au bord de l’océan Atlantique à Dakhla et le traditionnel dîner composé d’entrecôtes et de pommes de terre à la braise, une courte nuit attendait les participants de l’AFRICA ECO RACE puisque c’est à 4h30 que le petit déjeuner a été servi. Un horaire inhabituel pour une journée ponctuée d’une liaison de 350 km vers la frontière mauritanienne puis d’une spéciale de 176 km entre Arzmeila et Chami, un village situé sur la route de Nouakchott. Une journée copieuse pour tous, organisation, assistance et concurrents et au final de nouvelles têtes sous les caméras de l’équipe de production TV de l’AFRICA ECO RACE.

 

En moto, il s’agit d’un jour historique pour l’AFRICA ECO RACE puisque pour la première fois depuis 12 ans, un Australien remporte la spéciale. En effet, Matt SUTHERLAND impose sa KTM devant les HONDA et HUSQVARNA de Giovanni GRITTI et Paolo LUCCI.

Matt SUTHERLAND

Les deux italiens devancent les deux Polonais Pawel STASIACZEK et Konrad DRABROWSKI. Le Français Norbert DUBOIS prend une superbe 6ème place au guidon de sa KTM, devant l’Américain Michael JOHNSON sur KTM et son compatriote Amaury BARATIN également sur KTM et premier de la catégorie MOTUL XTREME RIDER.

Giovanni GRITTI

La KTM du Polonais Jacek CZACHOR et l’HUSABERG du Suédois Anders BERGLUND complètent le top 10 à 00:06:25 du vainqueur. A noter qu’aucun des trois premiers du général ne figurent aux avant-postes de la course du jour puisque Lyndon POSKITT est 12ème, Pal Anders ULLEVALSETER est 15ème et Alessandro BOTTURI est seulement 20ème.

Alessandro BOTTURI

Rien d’anormal puisque d’une part ils ouvraient la piste et leurs traces ont bien servi à leurs camarades qui, contrairement à eux, n’ont pas jardiné. D’autre part, ils ont commencé leur petit jeu du chat et de la souris qui consiste à être le plus mal classé par rapport à son adversaire direct, afin d’être sûr de partir derrière sur l’étape suivante.

Lyndon POSKITT

Sur sa YAMAHA, BOTTURI est celui qui s’en est le mieux tiré car il partira assez loin derrière les deux KTM de POSKITT et ULLEVALSETER, sachant que le Norvégien ne pointe que 00:02:05 derrière l’Italien au général provisoire.

Des pleurs et des larmes pour Julie

Sur quatre roues, le Tarek MERCEDES de Patrick et Lucas MARTIN s’adjuge le scratch aujourd’hui.

 

Patrick et Lucas MARTIN

Les Français devancent le camion IVECO des Belges Igor BOUWENS, Ulrich BOERBOOM et Fris DRIESMANS, pointé à 00:02:29.

L’IVECO des Belges Igor BOUWENS, Ulrich BOERBOOM et Fris DRIESMANS et en tête du général !

Les SCANIA de Miklos KOVACS, Lazlo ACS et Peter CZEGLEDI, confrontés à des problèmes de coupures moteur, terminent 3ème à 00:07:40. Les Hongrois devancent leurs compatriotes Karoly FAZEKAS, Albert HORN et Peter CSAKANY à 00:09:37. Comme en moto, à l’occasion de l’entrée du rallye en Mauritanie, de nouveaux noms apparaissent en haut du classement de l’étape du jour. Bernard TOUZERIE et Frédéric GANACHE placent leur Buggy OPTIMUS en 5ème position, juste devant Alexandre et Eric COQUIDE sur leur NISSAN.

Fretin – Duplé

En terminant 7ème, Jacky LEICHLEITER et Francis LAPP obtiennent un résultat conforme au potentiel de leur tout nouveau Buggy MERCEDES aux couleurs de SUNREEF YACHTS. Les Français se classent devant le camion MAN des Belges Noël ESSERS, Marc LAUWERS et Tijs VRANKEN et le GINAF des Hollandais Aad et Michel VAN VELSEN et Marco SIEMONS, qui entrent dans le top 10 pour la première fois depuis le début de cette édition 2020.

L’homme des Pays-Bas Sander DERIKX, pilote solo sur un SSV CAN AM, termine 10ème à 00:14:06, alors que les Français Alexandre DEBANNE et Patrick LARDEAU pointent en 14ème position, juste devant l’autre CAN AM X3 de Philippe CHAMPIGNÉ et Bruno ROBIN, auteurs de leur premier podium en spéciale dans la catégorie SSV XTREME RACE. La galère du jour est à mettre à l’actif de Yves et Jean FROMONT. En 2ème position au général ce matin, le Tarek MERCEDES a été contraint de quitter la spéciale après le CP en raison d’un problème mécanique.

Au classement général Auto, Camion, SSV, Igor BOUWENS est toujours en tête avec IVECO devant Patrick MARTIN sur le Tarek à 00:06:33 et Miklos KOVACS au volant de son SCANIA à 00:16:19. Dans les différentes catégories, Noël ESSERS est toujours 3ème chez les camions sur son MAN, avec moins de 8 minutes d’avance sur le SCANIA de Karoly FAZEKAS. Tous deux vont devoir se méfier du retour du TATRA de Tomas TOMECEK, désormais à moins de 30 minutes.

Fromont

En Auto, Alexey TITOV et Dmitry PAVLOV sont désormais 2ème avec leur puissant FORD Raptor. Les Russes dominent la catégorie T2. Les Anglais Alex COLE et Emma OSMAN sont 3ème des Auto et 1er du classement OPEN avec leur BOWLER.

Dans la catégorie SSV XTREME RACE, en occupant la 7ème place du général provisoire, Benoit FRETIN et Cédric DUPLÉ sont toujours leaders devant Loïc FREBOURG et Franck BOULAY à plus d’une heure et Patrice SAINT ETIENNE et Jean-Pierre SAINT MARTIN à plus de 2 heures.

Etape 6

Les classements ici

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Demain, la spéciale de la 7ème étape entre Chami et Aidzidine longue de 478 km sera le premier gros morceau de cette semaine mauritanienne avec beaucoup de navigation et les premiers cordons de dunes qui pourraient être compliqués à franchir.

ETAPE N° 7 CHAMI / AIDZIDINE : 477.95 km

Cette spéciale s’élancera depuis le bivouac de Chami pour arriver directement à celui de Aidzidine, village situé entre Akjoujt et Atar, au pied des montagnes. La particularité de ce secteur sélectif est d’être presque entièrement hors-piste et donc composé de navigation pure sans aucune piste. Cette étape sera très variée avec les premiers franchissements de dunes et d’herbes à chameau. Après le ravitaillement moto, c’est à dire à mi-parcours, le tracé, composé à 80 % de sable et très peu empierré, rejoindra la voie unique de chemin de fer de Mauritanie sur une grande portion rapide. Ensuite les choses sérieuses vont vraiment commencer avec des franchissements de dunes qui pourraient être compliqués en fonction du sens du vent. La dernière partie de cette longue étape sera relativement roulante mais toujours costaud en navigation.

Pht. et Video : AER