Véritable légende du WRC, Sébastien Loeb retrouvera l’an prochain le Championnat du Monde des Rallyes avec Citroën Racing.
Titré à neuf reprises d’affilée entre 2004 et 2012, Sébastien Loeb pilotera une C3 WRC sur trois manches : la terre mexicaine (8-11 mars), l’asphalte corse (5-8 avril) et la surface mixte catalane (25-28 octobre).
Daniel Elena, son copilote tout aussi légendaire, sera à nouveau à ses côtés lorsque le Français remplacera Craig Breen au sein du Citroën Total Abu Dhabi World Rally Team sur ces trois épreuves. L’Irlandais sera au volant des dix autres rallyes aux côtés de Kris Meeke, qui disputera la saison complète.
Les rumeurs d’un retour avaient débuté en août dernier après une séance d’essais sur asphalte avec la Citroën C3. Six semaines plus tard, il en faisait de même sur terre avant de reconnaître qu’il lui était trop dur de résister aux charmes du WRC.
« Les sensations du rallye sont parmi les plus fortes que j’ai connues, et j’avais envie de rouler en course avec ces nouvelles WRC. C’est sympa de le faire au sein de l’équipe avec laquelle j’ai tout gagné ! »
Sébastien Loeb s’était imposé à 78 reprises avant de se retirer fin 2012. Depuis, il a participé ponctuellement à certaines épreuves, la dernière remontant au Rallye Monte-Carlo 2015 avant de se concentrer sur le rallycross et le rallye-raid avec Peugeot.
Sébastien Loeb a déjà remporté le Rallye d’Espagne à huit reprises, celui du Mexique par six fois, sans oublier ses quatre victoires en Corse.
« Tout le monde est ressorti content des essais de cette année, moi le premier, et ces trois participations en sont la suite logique. J’y vais sans prétention, avec pour objectif de m’amuser. Je trouvais cohérent de disputer le rallye de France, d’autant que l’asphalte m’a toujours plu, même si je ne connais pas le parcours actuel de la Corse. L’Espagne tombait bien également. Puis, même si je m’attends à ce que ça soit compliqué depuis le temps que je n’en ai pas fait, je voulais aussi faire une épreuve terre. Or j’ai de bons souvenirs du Mexique, et le tracé n’a pas trop changé par rapport à mon époque. »
Yves Matton, directeur de Citroën Racing, s’estimait quant à lui convaincu que Loeb n’avait rien perdu de sa vitesse à 43 ans.
« Je suis ravi de voir la belle histoire entre Sébastien Loeb et Citroën se poursuivre : il ne pouvait faire son retour en WRC sous d’autres couleurs que les nôtres ! Il a confirmé n’avoir rien perdu de son coup de volant sur les séances d’essais réalisées, même si la connaissance des spéciales et les kilomètres vont lui manquer face à une concurrence toujours plus affûtée. »