19 mars 2025

WEC, triplé triomphal de Ferrari aux 1812 km du Qatar

La Ferrari AF Corse 499P n°50 triomphe aux 1812 km du Qatar : un triplé historique pour le Cheval Cabré

La Ferrari AF Corse 499P n°50 a brillamment remporté les 1812 km du Qatar, marquant ainsi le coup d’envoi de la saison 2025 du FIA WEC. Ce succès est d’autant plus remarquable qu’il permet à Ferrari de signer un triplé historique sur le circuit de Lusail, avec les voitures n°50 et n°83 complétant le podium de la catégorie Hypercar.

Cette performance exceptionnelle souligne la puissance et la compétitivité de Ferrari dans cette nouvelle saison. Le Cheval Cabré a démontré une maîtrise impressionnante tout au long de la course, consolidant ainsi sa position de leader sur la scène mondiale de l’endurance.

Alors que l’équipe célèbre ce triomphe mémorable, l’accent se tourne désormais vers les prochaines épreuves, avec l’ambition de poursuivre sur cette lancée victorieuse.

One, two, three… Forza Ferrari !

Ferrari domine les 1812 km du Qatar avec un triplé historique en catégorie Hypercar

#50, Ferrari AF Corse, A. FUOCO / M. MOLINA / N. NIELSEN, Ferrari 499P, H, P1. pht. Michelin Motorsport

Le légendaire constructeur italien a laissé une empreinte indélébile lors des 1812 km du Qatar, en réalisant un triplé remarquable en occupant les trois premières places du classement général. C’est une première historique pour le Cheval Cabré dans l’ère Hypercar du FIA WEC. L’équipage de la Ferrari n°50, composé d’Antonio Fuoco, Nicklas Nielsen et Miguel Molina, a triomphé dans une course palpitante, avec les trois 499P finissant à moins de trois secondes d’écart à l’arrivée !

Start Race. pht. Michelin Motorsport

Le départ a été prometteur pour Ferrari AF Corse, avec James Calado parvenant à conserver l’avantage de la pole position, obtenue la veille grâce à Antonio Giovinazzi au volant de la n°51. La 499P sœur, la n°50, pilotée par Nicklas Nielsen, a rapidement pris la deuxième place, dépassant Kevin Magnussen et la BMW M HYBRID V8 n°15.

Dans le milieu de peloton, la journée s’est avérée difficile pour Cadillac Hertz Team Jota. Will Stevens a chuté du 4e au 12e rang avec la V-Series.R n°12, tandis que la n°38 d’Earl Bamber a perdu le contrôle après un contact avec la McLaren United Autosports 720S n°95 de Darren Leung, entraînant un tête-à-queue.

#83, AF Corse, R. KUBICA / Y. YE / P. HANSON, Ferrari 499P, H, P2. pht. Michelin Motorsport

Au même moment, la BMW n°15 a reculé au 9e rang à cause d’un problème de limiteur de vitesse. L’Alpine A424 n°35 en a profité pour grimper sur le podium provisoire, juste derrière les Ferrari. Les Hypercars du Cheval Cabré ont maintenu un rythme soutenu sur le Circuit International de Lusail, creusant un écart d’une vingtaine de secondes sur la Cadillac n°38, qui, après des mésaventures, est revenue dans le peloton alors que l’Alpine n°35 devait s’arrêter en raison d’une suspicion de crevaison.

#15, BMW M Team WRT, D. VANTHOOR / R. MARCIELLO / K. MAGNUSSE, BMW M Hybrid V8, H, P4. pht. Michelin Motorsport

Au début de la troisième heure de course, Christian Ried a perdu le contrôle de la Mercedes Iron Lynx AMG n°61, entraînant l’intervention bienvenue du Virtual Safety Car (VSC) pour les équipes Cadillac. Grâce à leur gestion efficace de l’énergie, les Hypercars américaines ont pu s’arrêter plus tard que les pilotes Ferrari, qui ont dû ralentir durant cette neutralisation. En conséquence, Jenson Button et Alex Lynn ont pris les commandes de la course.

Cependant, alors que la Safety Car s’effaçait, les deux Britanniques se sont heurtés, Lynn semblant surpris par le freinage de Button. Les Cadillac dorées ont subi des dommages et ont dû rentrer aux stands pour des réparations. Cet incroyable retournement de situation a permis aux Ferrari d’Antonio Giovinazzi, Antonio Fuoco et Yifei Ye de s’emparer des trois premières places.

Beaucoup d’ennuis pour les Aston Martin. pht. Michelin Motorsport

La hiérarchie a encore une fois été bouleversée lorsque la n°50 de Fuoco a percuté la n°15 de Dries Vanthoor, qu’elle tentait de dépasser pour lui prendre un tour. Dans la quatrième heure de course, Giovinazzi et la n°51 ont reçu une pénalité de drive-through pour une infraction aux procédures VSC, offrant ainsi la tête de la course à la 499P n°83 et permettant aux Toyota GR010 HYBRID, jusqu’alors discrètes, de se hisser aux 3e et 4e places.

#8, Toyota Gazoo Racing, S. BUEMI / B. HARTLEY / R. HIRAKAWA, Toyota GR010 – Hybrid, H, P5. pht. Michelin Motorsport

À la mi-course, Phil Hanson a pris les rênes au volant de la Ferrari à la livrée jaune, avec une avance de 23 secondes sur Miguel Molina. Nyck de Vries a également réussi à placer la Toyota n°7 sur le podium provisoire. Les écarts se sont réduits après deux interventions de la Safety Car : la première en raison de la sortie de piste de la Porsche Proton Competition n°99 au virage 15, et la seconde à cause de l’incendie de la Ford Proton Competition Mustang n°77. Gêné par le trafic à l’approche du premier virage, Hanson a finalement cédé les commandes à Molina, annonçant une suite de course pleine de suspense.

Dans la nuit qatarie, le suspense restait entier quant à l’identité du vainqueur des 1812 km du Qatar. Les écarts se stabilisaient, mais seules trente secondes séparaient les six premières voitures, promettant une finale palpitante ! La dernière heure de course a débuté avec un trio de Ferrari en tête, mais dans un mouchoir de poche, Robert Kubica étant poursuivi de près par les AF Corse n°50 et n°51 d’Antonio Fuoco et James Calado.

Fuoco a décidé de retarder son ultime arrêt aux stands et a réussi à sortir devant Kubica, avec qui il partageait la même stratégie, d’une courte tête. En troisième position, Pier Guidi avait pour mission de sécuriser le triplé pour Ferrari, en gardant la BMW n°15 de Dries Vanthoor dans ses rétroviseurs, tout en cherchant à dépasser la n°83 privée.

Finalement, Antonio Fuoco a franchi la ligne d’arrivée après 318 tours, devançant Kubica de 2″348 pour remporter la victoire. Kubica a réussi à conserver sa deuxième place, juste devant la n°51 de Pier Guidi. La BMW n°15 a échoué au pied du podium, suivie des deux Toyota n°8 et n°7. La BMW n°20 et la Cadillac n°12 ont terminé respectivement 7e et 8e, tandis que la Peugeot n°93 et la Porsche n°5 ont complété le top 10.

 

Pour leurs débuts en Hypercar, les Aston Martin THOR Valkyrie ont rencontré des difficultés tout au long de la course, évoluant principalement dans le bas du peloton Hypercar. La n°007 a été contrainte à l’abandon en raison d’un problème de transmission, soulignant les défis auxquels l’équipe a dû faire face.

Tous les résultats ici

LMGT3

TF Sport au bout du suspense : victoire éclatante pour la Corvette n°33 en LMGT3

Partie de la 13e position sur la grille, la Corvette TF Sport Z06 n°33 a réussi à décrocher la première victoire de la saison dans la catégorie LMGT3. L’équipage, composé de Ben Keating, Jonny Edgar et Daniel Juncadella, a triomphé d’un souffle face à la McLaren United Autosports 720S n°59.

#33, TF Sport, B. KEATING / J. EDGAR / D. JUNCADELLA, Corvette Z06 LMGT3.R, LMGT3, P1. pht. WEC

Dès le départ, Darren Leung et James Cottingham ont brillamment maintenu les McLaren n°95 et n°59 en tête de la catégorie, suite à leur doublé en Hyperpole la veille. Cependant, c’est la Lexus Akkodis ASP RC F n°78, pilotée par Arnold Robin, qui a pris les commandes dès le troisième tour, dépassant coup sur coup les deux LMGT3 à la livrée orange papaye.

Malheureusement pour l’équipe française, la Lexus sœur n°87, pilotée par Petru Umbrarescu, a dû regagner les stands dès le premier quart d’heure de course, suite à un contact avec la Ferrari Vista AF Corse 296 n°21 de François Hériau, marquant ainsi la fin de sa course.

Au fil des arrêts aux stands, la Lexus et les McLaren ont échangé la première place à plusieurs reprises, rendant impossible de prédire qui sortirait vainqueur ! L’Aston Martin Vantage n°27 du Heart of Racing et la BMW M Team WRT M4 n°46 se sont également mêlées à la lutte, intensifiant le suspense jusqu’à la fin de la course. Cette compétition acharnée a tenu en haleine les fans jusqu’au dernier tour, couronnant finalement la Corvette n°33 d’une victoire méritée.

Suspense et rebondissements : la McLaren n°59 échoue à un souffle de la victoire face à la Corvette n°33

#59, United Autosports, J. COTTINGHAM / S. BAUD / G. SAUCY, McLaren 720S LMGT3 Evo, LMGT3, P2. pht. WEC

À la mi-course, Sean Gelael menait le peloton avec la McLaren n°95, tirant parti d’une excursion hors-piste d’Arnold Robin à bord de la Lexus n°78. Mattia Drudi (Aston Martin n°27) et Daniel Juncadella (Corvette n°33) se sont alors lancés à la poursuite du poleman indonésien. Cependant, la Vantage LMGT3 du Heart of Racing Team a chuté du podium après avoir purgé un drive-through, offrant ainsi une belle opportunité à la McLaren sœur n°59.

Le final de la course a été ponctué de nombreux rebondissements. Les McLaren n°95 et la Lexus n°78 ont vu leurs chances de victoire s’envoler suite à des pénalités. C’est alors que la McLaren n°59 de Grégoire Saucy a émergé comme la seule capable de contester la victoire de catégorie face à Daniel Juncadella. L’Espagnol et le Suisse se sont livrés un épique mano-a-mano jusqu’au drapeau à damier, rendant le suspense insoutenable.

Finalement, la Corvette n°33 a franchi la ligne d’arrivée avec seulement 0″493 d’avance sur la McLaren n°59, signant une victoire palpitante. La BMW n°31 a complété le podium, tandis que la Lexus n°78, la Ferrari n°21 et l’Aston Martin n°27 se sont classées respectivement 4e, 5e et 6e. Ce résultat remarquable a permis de voir six constructeurs différents occuper les six premières places, témoignant de la compétitivité et de l’intensité de cette course.

La deuxième manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA 2025 se déroulera en Italie, à l’occasion des 6 Heures d’Imola, le 20 avril.