par La Toyota GR010 HYBRID #7 a remporté les 6 Heures d’Imola, deuxième manche du FIA WEC. Le constructeur japonais, champion du monde Hypercar en titre, renoue avec la victoire à l’issue d’une course passionnante !
La première édition des 6 Heures d’Imola de l’histoire du FIA WEC nous a offert un spectacle de tous les instants, de nombreux rebondissements et un suspense jusqu’à son dénouement ! A l’arrivée, c’est l’équipage composé de Mike Conway, Nyck de Vries et Kamui Kobayashi qui a commis le moins d’erreurs sur le piégeux tracé d’Emilie-Romagne. La Toyota #7 renoue avec le succès pour la première fois depuis les 6 Heures de Fuji 2023.
Le départ des 6 Heures d’Imola était plus que mouvementé. A l’arrière du peloton Hypercar, un multiple accrochage à l’approche de Tamburello impliquait l’Alpine #36 de Matthieu Vaxiviere, l’Isotta Fraschini #11 de Jean-Karl Vernay, la Peugeot #94 de Paul Di Resta ainsi que la BMW #15 de Marco Wittmann. Avant la courte intervention de la voiture de sécurité, Antonio Giovinazzi réussissait à dépasser la Ferrari #83 de Robert Kubica, plaçant ainsi les deux Ferrari AF Corse n°50 et 51 aux deux premiers rangs. Laurens Vanthoor (Porsche #6) et Mike Conway (Toyota #7) restaient en embuscade aux 4e et 5e places.
Les nombreux défis posés par la gestion du trafic à Imola ne permettaient pas aux leaders de creuser l’écart. A l’issue de la première heure de course, les cinq premiers se tenaient en un peu plus de six secondes ! La première salve d’arrêts au stand bouleversait l’ordre établi, Porsche et Toyota ayant opté pour une stratégie agressive. La Ferrari #51 prenait les commandes devant la Porsche n°6 et la Toyota #7. Partie de la pole position, la Ferrari #50 était alors rétrogradée au 6e rang. Nicklas Nielsen remontait en 4e place suite à un superbe dépassement sur la Porsche #5 de Frédéric Makowiecki et à un drive-through infligé à Robert Kubica.
Le pilote danois récupérait le gain de la deuxième place suite à la deuxième salve d’arrêts, lors de laquelle le leader Antonio Giovinazzi voyait son avance considérablement réduite. Ferrari AF Corse, qui a fait le choix d’un triple relais pour Antonio Giovinazzi et Nicklas Nielsen, voyait la Toyota GR010 HYBRID #7 de Nyck de Vries, troisième, refaire son retard sur les 499P.
Dans la quatrième heure de course, les premières gouttes de pluie tombaient sur Imola, piégeant l’Isotta Fraschini #11 de Carl Bennett à la Variante Alta et provoquant une courte neutralisation. Au drapeau vert, De Vries en profitait pour s’emparer de la deuxième place de Miguel Molina ainsi que de la tête de course au jeu des arrêts au stand. Le peloton se regroupait ensuite sous la voiture de sécurité, la piste étant déclarée humide.
A la reprise des débats, Miguel Molina dépassait la Toyota #7, mais celle-ci reprenait son dû quelques tours plus tard après que les trois Ferrari 499P soient repassées par les stands pour chausser des pneus Wet. Kevin Estre (Porsche #6) et Brendon Hartley (Toyota #8) grimpaient alors sur le podium provisoire. Les écarts se stabilisaient en tête de course, du fait des nombreuses neutralisations par Full Course Yellow, provoquées par plusieurs sorties de piste dans la catégorie Hypercar, et de la fin de l’épisode pluvieux.
L’assèchement de la piste contraignait Toyota à provisoirement lâcher la tête de course, afin de chausser des pneus Slicks sur ses deux GR010. Ses concurrents l’imitaient lors de la dernière heure de course, redonnant la tête à la #7. Kamui Kobayashi roulait ensuite à l’économie, subissant la pression insistante de Kevin Estre. Finalement, le Japonais gardait le Français et la Porsche n°6 dans ses rétroviseurs avec 7’’081 d’avance à l’arrivée. Matt Campbell (Porsche #5) grimpait sur la 3e marche du podium.
La Ferrari #50 et la Toyota #8 terminaient 4e et 5e. Sixième, BMW signait son meilleur résultat en FIA WEC avec la M V8 Hybrid #6, Sheldon Van der Linde devançant les Ferrari #51 et 83. La Peugeot #93 et la Cadillac #2 complétaient le top 10.
LMGT3
WRT ouvre son palmarès avec BMW
Team WRT a remporté les 6 Heures d’Imola dans la catégorie LMGT3 au terme d’une course maîtrisée. L’équipe belge a su adopter la stratégie gagnante pour faire basculer la situation à son avantage.
Au lendemain de sa pole position, Aliaksandr Malykhin conservait le bénéfice de la première place avec la Porsche #92 du Manthey PureRxcing et menait l’allure du peloton LMGT3. Le début de course était marqué par un incident, au départ, impliquant la Porsche #91 de Manthey EMA et la Lamborghini #85 des Iron Dames, contraignant ces dernières à l’abandon dans la deuxième heure.
Les vainqueurs des Qatar Airways 1812 km du Qatar conservaient un matelas d’avance sur la BMW #46 du Team WRT, en dépit des efforts déployés par la légende locale Valentino Rossi. La deuxième M4 exploitée par l’équipe belge, la #31 confiée à Sean Gelael, complétait le podium provisoire au cap de la mi-course. L’apparition de la pluie rebattait les cartes puisque la Porsche #92 était rappelée aux stands, laissant les commandes de la course au duo de BMW, qui avaient fait le pari gagnant de conserver leurs pneus Slicks.
Lors de l’avant-dernière heure, Augusto Farfus surprenait Maxime Martin pour s’offrir les commandes. Le Brésilien était le premier à passer la ligne d’arrivée dans la catégorie LMGT3. Team WRT signe ainsi un magnifique doublé avec la #31 victorieuse devant la n°46. Manthey PureRxcing doit se contenter du troisième rang. La Ferrari Vista AF Corse n°55 et l’Aston Martin #27 du Heart of Racing complètent le top 5.
La troisième manche du Championnat du Monde d’Endurance FIA 2024 se déroulera en Belgique, à l’occasion des TotalEnergies 6 Heures de Spa-Francorchamps, le 11 mai.
Communiqué WEC, Bastien Cheval
