Rétromobile, le rendez-vous de tous les passionnés de belles anciennes ouvre ses portes aujourd’hui jusqu’au 11 février au Parc des Expositions de la porte de Versailles, petits et grands pourront venir admirer la beauté des courbes, profiter de la douce mélodie des moteurs et en apprendre un peu plus sur l’histoire des constructeurs français et étrangers.
Au programme de cette 43ème édition, la liste n’est pas exhaustive :
· Les 120 ans de Renault célébrées par le constructeurs, le Musée de Compiègne ou encore le Musée des Blindés de Saumur
· Les 70 ans de la 2CV en présence du modèle qui a préfiguré la célèbre deudeuch ou encore les 50 ans de la sympathique Citroën Méhari
· La mise à l’honneur de voitures culte des années 70-90 par le magazine Youngtimers sur le thème du luxe à la française
· L’exposition de deux Dalahaye 135 S à l’occasion des 80 ans de la victoire du constructeur aux 24H du Mans
· Une exposition dédiée au mythique autodrome de Linas Monthléry, le circuit aux 1000 records de vitesse en auto et moto en partenariat avec Les Grandes Heures Automobiles
· Les 110 ans de Carlo Abarth avec la présentation de 20 modèles mythiques issus de la collection d’Engelbert Möll
· Un espace pour vendre sa voiture de collection, les conditions seules conditions à respecter ? Une voiture de plus de 30 ans à moins de 25 000€
· Une exposition exclusive en hommage à Jean-Pierre Wimille, pilote français d’exception et concepteur de la « voiture du futur »
· Le National Motor Museum of Beaulieu fait découvrir aux visiteurs du salon la richesse de l’industrie automobile anglaise à travers quatre modèles emblématiques dont la Bentley 4,5 litres Supercharged de 1930, cinq fois victorieuse aux 24H du Mans
· La Galerie des Artistes, la plus importante galerie éphémère au monde dédiée à l’automobile
· Un hommage à Paul Berliet pour le centenaire de sa naissance. Une occasion unique de découvrir le Centaure, précurseur des routiers haut de gamme du 21ème siècle
· Pour sa troisième édition annuelle, le prix The Peninsula Classics Best of the Best Award, plus haute distinction automobile récompensant la voiture de légende la plus exceptionnelle, investira pour la première fois Paris pendant l’événement Rétromobile
· Richard Mille partenaire de l’écurie McLaren rend hommage à la seconde écurie la plus titrée de l’histoire de la Formule 1 à l’occasion des 55 ans du constructeur
Sans oublier la célèbre vente d’Artcurial Motorcars et ses voitures d’exception comme la Porsche 904 GTS du Tour de France 1964 issue de la Collection de Jean-Claude Miloé.
Cette année, Rétromobile vous propose en exclusivité une expo-vente de véhicules de plus de trente ans ayant pour valeur maximale 25 000 euros. L’occasion d’investir dans la voiture de collection !
McLaren, par Richard Mille à Rétromobile
Partenaire de l’écurie de F1, l’horloger Richard Mille nous fait revivre les grandes heures de la firme anglaise de voitures de course créée par le champion Bruce McLaren.
L’histoire commence par un record. Bruce McLaren court depuis à peine une saison en grand prix lorsqu’il devient le plus jeune pilote de l’histoire de la Formule 1 (22 ans et 80 jours) à remporter une épreuve – le grand prix des Etats-Unis 1959 – au volant d’une Cooper. Son record tiendra jusqu’en 2003. Né le 30 août 1937 à Auckland, ce fils d’un excellent pilote devenu garagiste était plutôt féru de rugby lorsqu’une grave fracture à une jambe l’éloigne définitivement des terrains. Il a quinze ans lorsqu’il débute en sport auto. Il rejoint l’Europe et accumule de l’expérience dans une multitude de disciplines avant de débuter en F1 lors du grand prix d’Allemagne en 1958.
Le champion Néo-Zélandais enchaîne les succès et fonde en 1963, parallèlement à son engagement en F1, la structure Bruce McLaren Motor Racing chargée de développer et d’engager des voitures en Formule Tasmane et en CanAm. A l’exemple de Jack Brabham qui avait été son mentor, Bruce McLaren décide de voler de ses propres ailes à la fin de la saison des F1 1500. Il quitte Cooper dont il était devenu le premier pilote pour fonder sa propre écurie de F1. Pour dessiner sa première F1 3 litres à l’aube de la saison 1966, il s’assure le concours d’un jeune ingénieur prometteur, Robin Herb. Ce dernier choisit de construire la coque en mallite, un matériau composite composé d’un sandwich de balsa et d’aluminium offrant de grandes qualités de résistance à la torsion. Il faudra attendre les années 1980 et les coques en carbone pour égaler une telle rigidité. Durant sa première saison sous ses couleurs, Bruce McLaren multiplie les déconvenues. Présentée à Rétromobile, la première F1 McLaren, la M2 B, est desservie par son V8 Ford Indy. Le passage au V8 Serenissima en cours de saison améliora un peu les résultats.
La victoire aux 24 Heures du Mans au volant d’une Ford GT40 sauva sa saison du Néo-Zélandais. Pour la saison 67, McLaren décida de commander un V12 à BRM. A partir du milieu de la saison, la nouvelle voiture (M5 A) commença à jouer les premiers rôles. A Monza, McLaren disputa la victoire jusqu’à la casse de son moteur. A partir de la saison suivante, McLaren décide de jouer la sécurité et installe le V8 Ford-Cosworth dans ses F1. Reconnue pour être la plus belle monoplace, la M7A débute la saison en fanfare en remportant deux courses hors championnat à Brands-Hatch et à Silverstone. Cette année-là, endeuillée par la disparition des champions Jim Clark et Jo Schlesser, Denny Hulme reste en lice pour le championnat jusqu’à la fin mais échoue sur la plus petite marche du podium. McLaren a gagné ses galons de top team : la jeune écurie anglaise est 2ème. Ce résultat encourage le pilote Bruce McLaren à prendre une semi-retraite afin de se consacrer à son activité de constructeur. S’il renonce à la F1, il n’est pas question de quitter le championnat nord-américain CanAm dont l’écurie est devenue l’un des principaux protagonistes. Ses barquettes orange débordant de chevaux dominent les courses.
De 1967 à 1971, les pilotes McLaren se partagent le titre. Bruce ne participera pas à la saison 70. Lors d’une séance d’essais privés, le pilote-constructeur se tue sur le circuit de Goodwood le 2 juin au volant de la M8D avec laquelle il devait courir le 14 juin à Motsport. L’écurie va lui survivre mais ce n’est qu’en 1974 qu’elle entre dans l’histoire en remportant les deux titres Pilotes avec Emerson Fittipaldi et Constructeurs. James Hunt récidive deux ans plus tard à l’issue d’une saison âprement disputée contre la Ferrari Niki Lauda. Avec l’avènement des jupes et des turbos, McLaren, comme d’autres écuries des années 70, rentre dans le rang. L’arrivée de Ron Dennis, l’ancien mécanicien de Brabham, aux commandes de l’équipe et le recrutement de l’ingénieur John Barnard ouvrent une période de succès. Avec la MP4/1 à coque en fibre de carbone, Barnard a créé une F1 qui va faire école. Animées par le V6 turbo Tag Porsche, les McLaren de Niki Lauda et Alain Prost se partagent les victoires et les titres. L’écurie de Woking connaît son apogée lorsque Ayrton Senna rejoint Prost.
Durant la saison 1988, McLaren écrase littéralement la concurrence, s’adjugeant quinze courses sur les seize que comptait le championnat, réalisant dix doublés et réalisant quinze fois la pole position. La monoplace MP4-4 s’avère la meilleure machine, bien aidée par le bloc Honda et Ayrton Senna voit son talent récompensé par le titre des pilotes. C’est à cette époque que Gordon Murray devient le directeur technique. Talentueux et entreprenant, Murray caresse le rêve, avec Dennis, de commercialiser la supercar définitive. Ce sera la F1, une GT à trois places frontales propulsée par un V12 BMW de 6 litres. De ce modèle superlatif est décliné une variante de compétition qui gagne les 24 Heures du Mans 1995. Cette voiture engagée par une écurie japonaise ne faisait pas partie des favoris mais pilotée sans erreur sous une pluie battante, elle permet à Yannick Dalmas de remporter la troisième de ses quatre victoires sarthoises, en compagnie de JJ Lehto et de Masanori Sekiya.
Aujourd’hui, McLaren est, derrière Ferrari, l’écurie la plus titrée de la Formule 1 et la plus ancienne. Cette année, elle ouvre un nouveau chapitre avec le motoriste Renault.
Focus sur les constructeurs anglais en partenariat avec le National Motor Museum of Beaulieu
Cette année encore, le National Motor Museum of Beaulieu s’associe au Salon Rétromobile pour présenter des véhicules exclusifs aux passionnés d’automobiles de collection. Les visiteurs auront le plaisir de retrouver des marques bien connues telles que Bentley et Morgan, mais aussi deux constructeurs aujourd’hui disparus comme Argyll ou encore Godfrey & Nash. Une occasion rêvée de découvrir 4 modèles emblématiques de l’industrie automobile anglaise.
L’Automobile Club de l’Ouest à Rétromobile
En février 2017, le Musée des 24 Heures est devenu la propriété de l’Automobile Club. Ce musée à la scénographie étudiée fait la part belle au patrimoine exceptionnel dont dispose l’ACO, avec pas moins de 120 véhicules uniques et un fond documentaire rare. Ce lieu d’exposition est devenu le 1er musée de la Sarthe et le 2e musée automobile de France, en fréquentation. Fort de cette dynamique, l’ACO sera présent sur l’incontournable Salon RétroMobile, du 7 au 11 février à Paris, Porte de Versailles, pour mettre en avant son patrimoine avec deux véhicules d’exception qui rejoignent ses collections. Le Musée des 24 Heures raconte l’épopée de l’automobile dans la Sarthe et de la plus grande course d’endurance au monde, les 24 Heures du Mans. Bentley, Ferrari, Jaguar, Ford, Porsche, Matra, Audi … tous les grands constructeurs sont présents avec des modèles mythiques qui ont marqué de leur empreinte la classique mancelle.Depuis un an, dans la continuité des actions menées précédemment et grâce aux nombreuses animations, conférences, mais aussi la qualité des expositions mises en place, la fréquentation du Musée des 24 Heures a progressé, ce qui en fait un lieu touristique majeur. Pour rayonner à l’échelle nationale et internationale et prolonger cet élan, l’ACO a décidé de participer à RétroMobile, du 7 au 11 février. Pour ce rendez-vous incontournable des passionnés, curieux ou amateurs de voitures anciennes, le patrimoine de l’ACO sera mis en lumière à travers l’année 1928 et l’exposition de l’authentique Tracta Gephi ainsi que la Salmson Grand Sport qui ont participé aux 24 Heures du Mans.Pour cette édition, deux marques françaises attirent les regards du public et des médias : TRACTA et SALMSON. Avec leurs petits moteurs, elles luttent pour le classement à l’indice de performance.90 ans plus tard, l’authentique TRACTA Gephi, véritable monument national, et une Salmson GSS rejoignent les collections de l’ACO au sein du Musée des 24 Heures pour recomposer ce tableau unique du mythique double tour d’horloge sarthois.
Les rendez-vous de Charade Heroes à Rétromobile
L’espace Charade Heroes, situé pavillon 1, allée L110, accueillera de nombreuses personnalités. Il sera l’occasion de rencontres et d’échanges, en prélude de la célébration du 60e anniversaire du mythique circuit d’Auvergne des 22 & 23 septembre prochain.
Les acteurs impliqués dans Charade Heroes : PHA/Claude Michy, l’organisateur, épaulé par l’Association Sportive de l’Automobile Club d’Auvergne, the Motoring Enthusiasts’ Club, l’Ecurie Auvergne et le Moto Club des As, ainsi que le Circuit de Charade, la Classic Racing School – qui exposera l’une de ses monoplaces Crosslé 90F – et les magazines Auto Heroes et Moto Heroes, seront tous réunis sur un vaste stand de 110 m2 situé dans le hall principal du Palais des Expositions de Paris-Porte de Versailles pour détailler les diverses facettes de l’événement.Ce lieu sera par ailleurs l’occasion de rencontrer quotidiennement des pilotes et des personnalités du monde de l’auto et de la moto. Plusieurs rendez-vous sont proposés pour des séances de dédicaces et des entretiens privilégiés :• Patrice BESQUEUT, auteur de « Charade 1958-2002 » (Editions du Palmier), les mercredi 7, jeudi 8 et vendredi 9 février de 15h à 17h.• Pierre DUPASQUIER, ambassadeur de Charade Heroes, le mercredi 7 février de 15 h à 17 h et le jeudi 8 février de 16h à 18h.• François-Xavier FORGEREAU, auteur de « Charade, la légende auto » & « Charade, la légende moto » (Editions Mediafix), le mercredi 7 février de 14h à 16h.• Jean VINATIER, pilote dont le long palmarès comprend plusieurs succès à Charade, le jeudi 8 février de 15h à 17h.
La Ferrari 512 TR de Johnny Hallyday exposée à Rétromobile
sera vendue par OSENAT le 24 mars prochain
Johnny Hallyday a toujours aimé les belles mécaniques… Que ce soit les motos mais également de splendides voitures. La Ferrari 512 TR de l’idole des jeunes sera l’une des stars du prochain salon Rétromobile sur le très beau stand de la Maison de Vente Osenat à partir du 6 février à Paris Porte de Versailles.
Johnny Hallyday, grand amateur de vitesse, a toujours assumé ses choix en matière d’automobiles de sport et de prestige. Déjà possesseur de plusieurs Ferrari, il conduisit cette Ferrari 512 TR depuis 1994.
C’est à son volant qu’il parcourut près de 25 000 kilomètres, notamment les aller-retour vers Saint-Tropez et sa villa la Lorada. Ces kilomètres avalés à vive allure – comme tout dans sa vie – expliquent les nombreuses griffures qui sont dues au frottement de ses bagues sur le revêtement noir du tableau de bord de sa Ferrari. Et on peut l’imaginer chantant « Elle est terrible » avec à ses côtés Adeline Blondiau ou la Miss France Linda Hardy parmi ses conquêtes d’alors.
En juillet 1997, Johnny Hallyday cède sa Ferrari à l’un de ses amis, ténor du barreau parisien, qui la met en vente aujourd’hui chez Osenat. A ce jour, la Ferrari 512 TR affiche seulement 95 000 kilomètres au compteur.
Maître Osenat et l’équipe de son département Automobiles de Collection vous accueilleront sur leur stand pour vous présenter cette voiture.
OSENAT
Salon Rétromobile : Hall 1 – Stand L 070