par Max Verstappen semblait prêt à remporter la victoire au Grand Prix d’Azerbaïdjan avant d’abandonner à cinq tours de l’arrivée sur éclatement d’un pneu, offrant à Sergio Perez la deuxième victoire de sa carrière, tandis que Lewis Hamilton a été à la faute dans l’avant-dernier tour pour terminer 15e d’une course extrêmement mouvementée à Bakou.
Pour la première fois de la saison, Charles Leclerc a pris la tête depuis la pole, mais il a été doublé par Lewis Hamilton sans avoir besoin du DRS, tant la Mercedes est supérieure à la Ferrari, au deuxième tour. Verstappen a aussi passé l’homme de Ferrari au 7e tour.
Verstappen a pris la tête après une séquence cruciale d’arrêts aux stands, Hamilton commençant cette séquence au 12e tour avec un changement lent pour des pneus durs. Verstappen a pitché un tour plus tard et est sorti en tête, suivi de Perez qui a divisé les rivaux au championnat. Et le Néerlandais semblait avoir la victoire en poche, maîtrisant un redémarrage en voiture de sécurité au 35e tour après l’accident terrifiant de Lance Stroll, lorsque le pneu arrière gauche du pilote Aston Martin a cédé sur la ligne droite des stands.
C’était jusqu’à ce que Verstappen lui-même, confortablement en tête au 47e tour, fasse un tête-à-queue et s’écrase après un problème de pneu apparent du même côté. Indemne, mais secoué, son accident a déclenché la voiture de sécurité, qui s’est transformée en un drapeau rouge qui a suspendu la course au 48e tour. La course a repris avec un départ arrêté 35 minutes plus tard au 50e tour, nous donnant deux tours d’action à plein, les pilotes ayant tous changé de pneus pendant l’interruption.
Perez mène Hamilton, Sebastian Vettel, Pierre Gasly et Leclerc sur la ligne de départ pour le nouveau départ. Hamilton s’est bien échappé, son nez semblant devancer celui de Perez, mais le Britannique a complètement manqué son freinage, tel un débutant et est parti dans l’échapatoire du virage 1. Il a terminé 15e, laissant Perez en tête, Vettel deuxième et Gasly – qui a tenu tête à Leclerc dans les derniers tours – pour prendre la dernière place du podium.
Vettel est parti de la 11e place, mais il a terminé brillamment la course en deuxième position, alors que 18 tours plus tard il est sorti des stands sixième. Au redémarrage après l’accident de Stroll, il a pris P4 sur Leclerc et Gasly, et a été promu sur le podium par l’abandon de Verstappen.
Leclerc a terminé quatrième car sa tentative d’undercut du 10e tour sur Gasly n’a pas porté ses fruits. Bien qu’il ait essayé d’arracher la P3 au Français après le dernier redémarrage, ses efforts ont été vains et le pilote Ferrari a terminé quatrième.
Lando Norris, parti de la P9, a éclipsé ses rivaux et s’est emparé de la cinquième place devant Fernando Alonso. Le rookie d’AlphaTauri, Yuki Tsunoda, parti de la septième place, a terminé à la même place après un pit-stop au 9e tour.
Le top 10 est complété par Carlos Sainz (Ferrari) en P8, qui a rebondi avec les pneus durs après un énorme blocage au 11e tour qui l’avait fait descendre jusqu’à la 15e place. Daniel Ricciardo, passé de la 13e à la 9e place, et l’Alfa Romeo de Kimi Raikkonen en P10.
Mais la Une, était l’abandon de Verstappen en tête de la course, et le blocage de roues d’Hamilton en fin de course qui lui a coûté une chance de reprendre la tête du championnat après cette fin de Grand Prix d’Azerbaïdjan étonnante.
Ce qui s’est passé
Avant que les pilotes n’entament leurs tours de formation, une minute de silence a été observée à la mémoire de Mansour Ojjeh, actionnaire de longue date de McLaren, et de Max Mosley, ancien président de la FIA. Les personnes présentes dans le paddock ont également pris le temps de se souvenir de leur ami et collègue, le cameraman de la F1 Thomas Bonnecarrere.
Un ciel nuageux a surplombé le Baku City Circuit alors que le vent s’est levé lors du tour de formation, mais il n’y avait pas de risque de pluie avec des températures élevées. Red Bull est arrivé en Azerbaïdjan avec un point d’avance sur Mercedes et Max Verstappen, troisième, avec quatre points d’avance sur Lewis Hamilton au championnat du monde des pilotes.
Mais tous les yeux étaient tournés vers le poleman Charles Leclerc à l’extinction des feux, et contrairement à Monaco, et il a pris la tête de la course, suivi par Hamilton, Verstappen et Sergio Perez de Red Bull, qui avait récupéré la quatrième place de Carlos Sainz et Pierre Gasly dans le premier tour.
Qui a besoin du DRS ? C’est la question que s’est posée Hamilton au deuxième tour lorsqu’il s’est retrouvé dans le sillage de Leclerc après que le poleman ait commis une erreur au virage 15. Hamilton est passé sur la ligne droite et était en tête, Leclerc s’accrochait et Verstappen ressentait un sentiment de frustration de ne pas pouvoir prendre P2 à la Ferrari.
Cette frustration a été dûment annulée au 7e tour lorsque Verstappen a activé le DRS pour dépasser Leclerc et prendre la deuxième place sur la monstrueuse ligne droite de Bakou. Leclerc est tombé en P4 un tour plus tard lorsque Perez a dépassé la Ferrari dans un mouvement similaire.
La fenêtre des stands s’est ouverte au 12ème tour, lorsque Hamilton a chaussé les pneus durs, alors que tous les pilotes du top 13 étaient partis en pneus tendres. Mais il a été retenu par l’AlphaTauri de Gasly, qui passait dans la voie des stands, et a subi un arrêt de 4,6 secondes pour sortir quatrième. Red Bull se méfiant de la contre-attaque, Verstappen s’est arrêté un tour plus tard pour des pneus durs et a pris la tête grâce à un arrêt de 1,9 seconde.
Perez a eu une brève fenêtre d’air pur et a imposé un rythme effréné, mais son arrêt au 12e tour n’a pas été aussi rapide que celui de Verstappen, il est donc sorti des stands en deuxième position, séparant les deux rivaux du championnat. Hamilton s’est lancé à la poursuite de Verstappen avec rien d’autre que le pare-chocs de la RB16B en vue.
Au 31e tour, le pneu arrière gauche de Lance Stroll a éclaté sur la grande ligne droite et il part en tête-à-queue à grande vitesse, suivi d’un violent choc contre le mur. Il en ressort secoué, mais heureusement indemne. La voiture de sécurité a donc été déployée pour un long nettoyage des pièces d’aéro et des éclats de fibre de carbone éparpillés sur la piste.
Verstappen devant Perez, Hamilton, Gasly et Leclerc pour le redémarrage au 35e tour de la voiture de sécurité, et les Red Bull sont restées devant Hamilton. Derrière, il y avait une brillante bataille entre Gasly, Leclerc, et Sebastian Vettel, qui était remonté jusqu’à la sixième place après avoir démarré sur de nouveaux softs depuis P11, seulement pour rentrer aux stands au 18e tour, ce qui était plus tard que n’importe qui d’autre.
Vettel a réussi à doubler son ancien coéquipier Leclerc au virage 1 lors de la reprise, le Monégasque a bloqué ses deux pneus avant pour défendre sa position et a failli percuter Gasly. Le quadruple champion a ensuite pris la P4 à Gasly un tour plus tard sur la ligne droite principale, laissant le pilote AlphaTauri s’exclamer « Ce n’est pas possible ! » à la radio. Les positions sont restées statiques à l’avant.
« Quel week-end incroyable, en tête de la FP3, puis P4 en qualification et maintenant un podium aujourd’hui, a déclaré Pierre Gasly, je suis si heureux pour les gars, c’est un grand résultat ! Les deux derniers tours étaient si intenses avec Charles et j’ai vraiment dû me battre pour obtenir ce podium. Toute la course était vraiment intense, nous avons réussi à suivre les gars devant, mais à partir du milieu de la course, nous avons eu un problème de moteur et nous avons commencé à perdre de la puissance dans la ligne droite, donc je savais que ça allait être difficile jusqu’à la fin, mais nous avons réussi à nous accrocher à la P4. Après le redémarrage, je pensais que Charles allait me dépasser dans la ligne droite parce que nous avions perdu de la performance, mais j’ai vu le podium devant moi et j’ai tout essayé, je le voulais tellement. C’était une course difficile mais juste, comme nous l’aimons. La voiture a été incroyable tout le week-end, elle se sentait vraiment bien, et c’est un résultat fantastique pour toute l’équipe. Je suis vraiment heureux de les récompenser avec un podium. En ce qui concerne la France, nous devons analyser ce qui s’est bien passé ce week-end et voir comment nous pouvons utiliser ces enseignements lors de la prochaine course. C’est ma course à domicile, donc je veux vraiment bien faire là-bas, mais pour l’instant, il est temps de faire la fête – j’ai déjà bu une Red Bull, mais je pense que nous aurons quelque chose d’autre ce soir ! »
Puis une autre bombe a éclaté au 47e tour lorsque le pneu arrière gauche de Verstappen a également éclaté et un autre accident à grande vitesse sur la ligne droite principale a suivi. Le leader de la course n’a pas été blessé, mais il est sorti, laissant Red Bull sans un premier doublé à Bakou et Verstappen sans une chance d’étendre son avance au championnat. Ce qui semblait être une victoire confortable a été anéanti en une milliseconde.
Une voiture de sécurité a suivi, puis un drapeau rouge au 48e tour. Tout s’est arrêté, les pilotes se sont arrêtés dans les stands pendant 35 minutes pour permettre un long nettoyage de la piste. La course redémarre, les pilotes s’élancent de leur nouvelle place sur la grille au 50e tour sur 51, après avoir changé de pneus. Vettel avait un tout nouveau jeu de tendres de côté. Perez mène Hamilton, Vettel, Gasly, et Leclerc en P5 – dont la tentative d’undercut sur Gasly, parti P4, n’a pas fonctionné.
Les lumières s’éteignent à nouveau pour un sprint de deux tours vers le drapeau, et Hamilton semble avoir le nez devant Perez. Le leader du championnat avait, quelques minutes auparavant, affirmé à la radio qu’il ne prendrait pas de gros risques, car la saison est longue. Puis il a bloqué ses roues et est parti dans l’échappatoire du virage 1, avant de continuer pour finalement rentrer P15 hors des points.
Dans des circonstances étonnantes, Perez a remporté sa première victoire à Bakou, sa première victoire avec sa nouvelle équipe, et des points cruciaux pour Red Bull. Vettel est arrivé deuxième étant parti de la 11e place, et Gasly, après avoir résisté aux nombreuses tentatives de dépassement de Leclerc, a pris la troisième place, laissant le poleman quatrième.
Pénalisé de trois places sur la grille en P9 pour une violation du drapeau rouge en qualification, Lando Norris est parti en P11 au départ. Il était sous la pression de McLaren pour garder le rythme avec son coéquipier Daniel Ricciardo juste derrière et Valtteri Bottas devant, le pilote Mercedes ayant subi une séance de qualification difficile. Norris a terminé à une brillante cinquième place, menaçant même Gasly pour la dernière place sur le podium au 50e tour.
Bien que Fernando Alonso ait bénéficié de la pénalité de Norris sur la grille, il a rapidement été dépassé par celui-ci et l’autre McLaren de Daniel Ricciardo, laissant le double champion à la 12e place. Mais le pari d’utiliser des pneus souples pendant la voiture de sécurité suite à l’accident de Stroll a payé, et il a fini sixième pour Alpine, laissant Yuki Tsunoda d’AlphaTauri en P7, là où il était parti.
Carlos Sainz a terminé huitième après avoir été 14e, après avoir évité un blocage dans le virage 8 après son premier arrêt au stand. Il a terminé devant Daniel Ricciardo (McLaren), parti 13e et qui a profité des voitures accidentées devant pour prendre la neuvième place.
Kimi Raikkonen a pris le dernier point, pour Alfa Romeo. Le vétéran est parti en pneus mediums et a dépassé son coéquipier Giovinazzi pour le dernier point au 50e tour. Giovinazzi lui-même a bénéficié d’une remontée de la dernière position à la 11e place, après avoir pris quatre places dans le premier tour et s’être équipé de pneus durs avant ses rivaux pour gagner des places.
Mais ce fut une journée désastreuse pour Mercedes, puisque Valtteri Bottas a également terminé en dehors des points. Le Finlandais s’est qualifié P10 mais a lutté tout au long de la course, perdant des places lors du redémarrage de la voiture de sécurité suite à l’accident de Stroll, pour finir 12e.
Le pilote Haas Mick Schumacher est 13e, malgré une sortie dangereuse pendant la première période du Safety Car qui l’a obligé à retourner dans son box pour changer son pneu avant gauche, et Nikita Mazepin 14e, malgré un tour de retard. Hamilton a été classé 15e…
Nicholas Latifi, qui fait l’objet d’une enquête pour une infraction au drapeau rouge, a terminé 16e, tandis que George Russell, coéquipier de Williams, est entré dans les stands au 50e tour pour terminer 17e. Esteban Ocon a été le premier à abandonner, un problème d’unité de puissance ayant stoppé son Alpine au quatrième tour.
Fernando Alonso a terminé 6e : « Je suis heureux pour l’équipe. Nous avons pris de bons points et je crois que nous les méritons après un week-end difficile. Les derniers tours ont été très amusants et nous avons essayé d’attaquer et d’être agressifs pour gagner quelques places. C’était un bon week-end de notre part, mais nous avons un peu manqué de rythme en course. Nous devons donc analyser cela, mais je suis satisfait de cette journée et nous voulons en faire de même en France. »
Mais c’est Perez qui quittera Bakou avec le plus grand sourire, un jour où aucun des protagonistes du titre de début de saison n’a réussi à marquer des points après une course extraordinaire en Azerbaïdjan.
La citation clé de Sergio Perrez :
« Je suis très, très heureux de cette journée. La course, normalement Bakou est assez folle. Tout d’abord, je dois dire que je suis vraiment désolé pour Max parce qu’il a fait une course extraordinaire et il méritait vraiment la victoire. Il aurait été incroyable d’obtenir ce doublé pour l’équipe, mais à la fin, c’est une journée fantastique pour nous, nous étions proches d’abandonner la voiture mais heureusement nous avons réussi à terminer la course et c’était vraiment très difficile jusqu’à la fin.
« Il avait un rythme très fort tout au long de la course. Je pense qu’il a eu un arrêt un peu lent aussi, alors on l’a dépassé, un peu plus près de lui et il m’a poussé à partir de ce tour. Il m’a mis la pression dès le début, puis au [redémarrage], j’ai pris un mauvais départ et il était à côté de moi, mais je me suis dit : « Je ne vais pas le rater », vous voyez ? J’ai cassé aussi tard que possible et il a fait la même chose et ça n’a pas marché pour lui. Au moins, c’est un bon match pour l’équipe. »
Le mot de la fin à Max Verstappen : « Abandonner en tête de la course si près de l’arrivée est assez frustrant. Je n’ai rien senti d’étrange avec la voiture et puis soudain l’arrière gauche est parti et j’ai été dans le mur assez fort. Ce n’est pas un bon endroit pour s’écraser et nous ne connaissons pas encore la cause exacte de l’accident, je suis sûr qu’elle sera étudiée à fond. Jusqu’à ce moment-là, c’était une bonne journée, la voiture était parfaite et j’étais à l’aise en tête, donc je pensais que ce serait un 1-2 facile, mais il n’y a pas de garanties dans ce sport. Bien sûr, je suis frustré de ne pas avoir gagné, mais j’étais très heureux de voir Checo là-haut. Il a fait tout ce que l’équipe pouvait souhaiter aujourd’hui. Il a pris un bon départ, puis nous avons tous les deux dépassé Lewis dans les stands. J’ai entendu dire qu’il a dû défendre pendant la majeure partie de la course, donc si je n’ai pas pu gagner, je suis content qu’il l’ait fait. C’est un type formidable et un excellent coéquipier, alors c’était bien de le voir sourire sur le podium et remporter sa première victoire pour Red Bull. C’est dommage que nous n’ayons pas eu l’occasion de creuser l’écart avec Lewis aujourd’hui au championnat, car nous savons que lorsque nous retournerons sur les circuits habituels, Mercedes sera de nouveau très forte, mais cela montre que tout peut arriver et c’est quand même un bon résultat pour l’équipe ! ».
Quelle est la prochaine étape ?
Nous avons un week-end de repos jusqu’au Grand Prix de France du 18 au 20 juin, avec de nombreuses questions à se poser alors que Verstappen a manqué une chance d’étendre son avance au championnat, et qu’Hamilton a manqué une chance de gagner la tête du championnat ici à Bakou.
Communiqué la F1
English Information
Perez beats Vettel to Baku victory after Verstappen crashes out from lead late on
Max Verstappen looked set to take his first first-ever Azerbaijan Grand Prix victory before he crashed out from the lead with just five laps to go – giving Sergio Perez a second career victory, as Lewis Hamilton locked up on the penultimate lap to finish 15th in a hugely dramatic race in Baku.
For the first time this season, Charles Leclerc led away from pole, but he was passed for the lead by Lewis Hamilton with no need for DRS, so strong was the tow, on Lap 2. Verstappen then swept by the Ferrari man on Lap 7.
Verstappen took the lead after a crucial sequence of pit stops, Hamilton starting that sequence on Lap 12 with a slow switch for hards thanks to traffic in the pit lane. Verstappen pitted a lap later and emerged first, followed by Perez who split the championship rivals. And the Dutchman seemed to have victory in the bag, mastering a Lap 35 Safety Car restart after Lance Stroll’s terrifying accident, when the Aston Martin driver’s left-rear tyre appeared to gave way on the pit straight.
That was until Verstappen himself, comfortably in the lead on Lap 47, spun and crashed after an apparent tyre issue of his own. Unhurt, but shaken, his crash triggered the Safety Car, which turned into a red flag that suspended the race on Lap 48. The race resumed with a standing start 35 minutes later on Lap 50, giving us two laps of flat-out action, the field all having switched tyres during the stoppage.
Perez would lead Hamilton, Sebastian Vettel, Pierre Gasly and Leclerc off the line for the re-start. Hamilton got away well, his nose seemingly ahead of Perez’s, but the Briton locked-up heavily and went into the Turn 1 run-off. He finished 15th, leaving Perez in the lead, Vettel second and Gasly – having held off a charging Leclerc in the final laps – to take the final podium place.
Vettel started 11th but finished a brilliant second as he pitted 18 laps later than anyone else, and emerged sixth. On the re-start after Stroll’s crash, he took P4 off Leclerc and Gasly, and was promoted to the podium by Verstappen’s retirement.
Leclerc finished fourth as his Lap 10 undercut attempt on Gasly didn’t pay off. While he tried to wrestle P3 off the Frenchman after the final re-start, his efforts were in vain and the Ferrari driver finished fourth.
Lando Norris shrugged off a three-place penalty and undercut his rivals having started P9 to take fifth ahead of Fernando Alonso, both movers in that final re-start, while AlphaTauri’s rookie Yuki Tsunoda started seventh and finished there having pitted early on Lap 9.
Rounding out the top 10 was Ferrari’s Carlos Sainz in P8 – who bounced back on hard tyres after a huge Lap 11 lock-up that left him as low as 15th – Daniel Ricciardo, up to ninth from 13th, and Kimi Raikkonen’s Alfa Romeo in P10.
But the headline story was Verstappen’s retirement from the lead, and Hamilton’s shocking late lock-up that cost him a shot at re-taking the championship lead after this astonishing Azerbaijan Grand Prix finish.
As it happened
Before the drivers began their formation laps, a one-minute silence was held in memory of long-time McLaren shareholder Mansour Ojjeh and former FIA President Max Mosley – while those around the paddock also took time to remember their late friend and colleague, F1 camera person Thomas Bonnecarrere.
Cloudy skies overlooked the Baku City Circuit as the wind picked up on the formation lap, but there was no risk of rain amid high temperatures. The heat was on, then, with Red Bull arriving in Azerbaijan just one point ahead of Mercedes; third-place starter Max Verstappen four points ahead of front-row starter Lewis Hamilton in the drivers’ championship.
But all eyes were on pole-sitter Charles Leclerc as the lights went out, the Ferrari driver starting this race (unlike in Monaco) and he led away, with Hamilton, Verstappen, and Red Bull’s Sergio Perez – having picked up P4 from Carlos Sainz and Pierre Gasly in the opening lap – in tow.
Who needs DRS? That was the question Hamilton asked on Lap 2 when he found himself in Leclerc’s slipstream after the pole-sitter made a mistake at Turn 15. Hamilton swept by on the straight and was in the lead, Leclerc hanging on and Verstappen feeling a creeping sense of frustration that he couldn’t take P2 off the Ferrari.
That frustration was duly quashed on Lap 7 when Verstappen activated DRS to fly past Leclerc for second place on Baku’s monstrous straight. Leclerc fell to P4 a lap later as Perez went past the Ferrari in a similar move.
The pit window blew wide open on Lap 12, as Hamilton pitted for hards, with every driver in the top 13 having started on softs. But he was held up by Gasly’s AlphaTauri, cruising past in the pit lane, and suffered a 4.6 second stop to emerge fourth. With Red Bull wary of the undercut, Verstappen pitted a lap later for hards and ended up in front thanks to a 1.9 second stop.
Perez ad a brief window of clean air and set blistering pace, but his stop on Lap 12 was not as swift as Verstappen’s, so he came out of the pits in second – splitting the two championship rivals. Hamilton gave chase with nothing but the RB16B’s bumper in view, but could not make a move stick.
Cue a heart-stopping moment on Lap 31 when Lance Stroll’s left-rear tyre appeared to give way on the main straight and he spun at high speed, a heavy impact into the wall following. He emerged shaken, but fortunately unhurt. The Safety Car was thus deployed for a lengthy clean-up of aero parts and shards of carbon-fibre strewn on track.
Verstappen snaked around the circuit ahead of Perez, Hamilton, Gasly, and Leclerc for the Lap 35 Safety Car restart, and the Red Bulls stayed ahead of Hamilton. Behind, there was a brilliant battle between Gasly, Leclerc, and Sebastian Vettel, who was up to sixth having started on new softs from P11, only to pit on Lap 18 – which was later than anyone else.
Vettel managed a brilliant pass on former team mate Leclerc at Turn 1 on the restart, the Monegasque locking up both front tyres in defence of his position and almost careering into Gasly. The four-time champion then took P4 off Gasly a lap later on the main straight, leaving the AlphaTauri driver to exclaim “That’s not possible!” on the radio. Positions stayed static at the front.
Then another bombshell moment struck on Lap 47 when Verstappen’s left rear tyre also appeared to fail and another high-speed accident on the main straight followed. The race leader was unhurt, but out, leaving Red Bull without a first one-two in Baku and Verstappen without a chance to extend his championship lead. What seemed a comfortable victory was dashed in a milli-second.
A Safety Car followed and then a red flag on Lap 48. Everything came to a standstill, the drivers stopping in the pits for 35 minutes to aid a lengthy clean-up. And the race would restart, drivers starting from their new slots on the grid, on Lap 50 of 51, all having changed tyres. Crucially, Vettel had a brand new set of softs in the bank. Perez would lead Hamilton, Vettel, Gasly, and Leclerc in P5 – whose Lap 10 undercut attempt on Gasly, starting P4, had not worked.
Lights out once again for a two-lap sprint to the flag, and Hamilton seemed to have his nose in front of Perez. The championship leader had, minutes before, maintained on the radio that he would not take huge risks, as there is a long season ahead. Then he locked up massively, going off into the Turn 1 run-off area, before continuing to eventually come home P15 and out of the points.
In astonishing circumstances, Perez had his first Baku victory, first win with his new team, and crucial points for Red Bull. Vettel came home second from 11th, and Gasly, having held off Leclerc’s numerous attempts to overtake, took third to leave the pole-sitter fourth.
Penalised three grid places to P9 for a red-flag violation in qualifying, Lando Norris fell to P11 at the start. He was under pressure from McLaren to keep the pace up with team mate Daniel Ricciardo just behind and Valtteri Bottas ahead, the Mercedes driver having endured a difficult qualifying session. Norris undercut Bottas on Lap 8 and rallied on the late Safety Car restart to finish a brilliant fifth, even threatening Gasly for the final podium place on Lap 50.
Although Fernando Alonso benefited from Norris’s grid penalty, his undercut attempt on Lap 8 was undone by less-than-ideal pace and he was soon passed by Norris and the other McLaren of Daniel Ricciardo, leaving the two-time champion as low as 12th. But a gamble to pit for softs during the Safety Car for Stroll’s accident paid off, and he ended up sixth for Alpine, leaving AlphaTauri’s Yuki Tsunoda in P7 where he started.
Carlos Sainz finished eighth having been as low as 14th, shrugging off a Turn 8 lock-up after his first pit-stop. He finished ahead of McLaren’s Daniel Ricciardo, who started 13th and benefited from the stricken cars ahead to take ninth.
Kimi Raikkonen took the last point, for Alfa Romeo. The veteran started on mediums and passed his team mate Giovinazzi for the final point on Lap 50. Giovinazzi himself enjoyed a recovery from last to 11th, however, having taken four places in the opening lap and pitting for hards before his rivals to make up more places.
But it was a dire day for Mercedes as Valtteri Bottas also finished outside the points. The Finn qualified P10 but struggled throughout, losing places during the Safety Car restart for Stroll’s accident to finish 12th.
That left Haas racer Mick Schumacher 13th, despite an unsafe relief during the first Safety Car period that left him being wheeled back into his box to re-fit his left-front tyre, and Nikita Mazepin 14th, despite being one lap down at one point. Hamilton was classified a lowly 15th for his late lock-up.
Nicholas Latifi, under investigation for a red flag infringement, finished 16th while Williams team mate George Russell pulled into the pits on Lap 50 to finish 17th. Esteban Ocon was the race’s first retiree, a power unit issue stopping his Alpine on Lap 4.
But it was Perez who will leave Baku with the widest smile – on a day when neither of the early-season title protagonists managed to score any points after an extraordinary race in Azerbaijan.
The key quote
“I’m so, so happy, for today. The race, normally Baku is pretty crazy. First of all I have to say I’m very sorry for Max because he did a tremendous race and he really deserved the win. It would have been incredible to get that one-two for the team, but at the end, it is a fantastic day for us, we were close to retire the car but luckily we managed to finish the race and it was really quite difficult all the way till the end.
“He had very strong pace throughout the race. I think he had a bit of a slow stop as well so we overcut him, a bit closer to him and he just pushed me from that lap onwards. I had the pressure from him pretty much from the beginning, and then at the [restart] I had a poor start so he was alongside me, but I was like, ‘I’m not going to miss it’, y’know? I broke as late as I possibly can and he did the same and it didn’t work for him. At least it’s a good game for the team.” – Sergio Perez
What’snext?
We have one weekend off until the French Grand Prix on June 18-20, with many questions to be asked as Verstappen missed out on a chance to extend his championship lead, and Hamilton missed out on a chance to gain the championship lead here in Baku.
Join us then and stay tuned for up-to-date reaction from the incredible, unforgettable, 2021 Azerbaijan Grand Prix, right here on F1.com.
