par George Russell a remporté une victoire éclatante au Grand Prix de Belgique grâce à une stratégie audacieuse et à une course-poursuite passionnante avec son coéquipier Mercedes Lewis Hamilton dans les derniers tours de la course. Ensuite, après le podium, on a appris que Russell était disqualifié pour… 1,5kg, alors que les courses ces derniers temps commençaient a être intéressantes, pour preuve cette arrivée était constitué de 3 pilotes avec un écart infime de 1,17 seconde… On peut dire que la fête a été gâchée, malgré les excuses de Mercedes envers son pilote !
Charles Leclerc a pris un bon départ depuis la pole position et a d’abord mené la course, avant d’être dépassé par Hamilton en l’espace de deux tours. À partir de là, le septuple champion du monde s’est montré très fort sur un circuit où il s’est déjà imposé à quatre reprises.
Alors que la plupart des pilotes ont opté pour une course à deux arrêts, Russell a pris le pari de ne faire qu’un seul passage aux stands au 10e tour sur 44, ce qui signifie qu’il tentait de soigner ses pneus durs vieillissants alors que le Grand Prix entrait dans sa phase finale.
Hamilton s’est rapproché de son coéquipier dans les derniers tours et, bien qu’il se soit rapproché à l’extrême, le Britannique n’est pas parvenu à dépasser Russell, qui a franchi la ligne d’arrivée avec une demi-seconde d’avance pour remporter la troisième victoire de sa carrière en Formule 1.
Derrière le duo de Mercedes, Oscar Piastri s’est frayé un chemin jusqu’à la troisième place pour McLaren, tandis que Charles Leclerc était quatrième sur la Ferrari et que Max Verstappen a rebondi après son départ en P11 pour placer sa Red Bull à la cinquième place.
Bien qu’il se soit rapproché de Verstappen, Lando Norris a dû se contenter de la sixième place dans ce qui semblait être une journée difficile par moments pour le pilote McLaren, et son ancien coéquipier Carlos Sainz a pris la septième place derrière pour Ferrari.
Sergio Perez, de Red Bull, a terminé la journée en P8, après avoir été dépassé par Sainz dans les derniers tours, alors que la pression autour de la place du Mexicain dans l’équipe ne faiblit pas.
Fernando Alonso a pris quelques points précieux pour Aston Martin en neuvième position, et Esteban Ocon d’Alpine a complété le top 10.
Daniel Ricciardo a manqué de peu de marquer des points en se classant P11 pour RB, Lance Stroll a suivi dans l’Aston Martin en P12 et Alex Albon s’est classé P13 pour Williams.
Pierre Gasly a terminé 14e pour Alpine lors d’un week-end où le départ de Bruno Famin en tant que directeur d’équipe a été annoncé, tandis que Kevin Magnussen sur la Haas a franchi la ligne d’arrivée en 15e position.
Il n’y a pas eu de points pour Kick Sauber, Valtteri Bottas terminant la course en P16, devant Yuki Tsunoda de RB en P17, la Williams de Logan Sargeant en P18 et Nico Hulkenberg de la Haas en P19.
Zhou Guanyu a été le seul abandon de la journée, victime d’un problème hydraulique sur sa Kick Sauber.
La course ici
CE QUI S’EST PASSÉ
Après que Verstappen ait établi une référence impressionnante pour prendre la P1 lors des qualifications de samedi – avant d’être rétrogradé à la P11 sur la grille en raison d’une pénalité moteur, favorisant ainsi la pole position de Leclerc – les attentions se sont déplacées vers le Grand Prix de Belgique de 44 tours de dimanche.
Quelques légers changements ont été apportés à la grille de départ avant l’événement ; en plus du retrait de Verstappen mentionné ci-dessus, Tsunoda a été forcé de partir de l’arrière pour avoir pris plusieurs nouveaux éléments de l’unité de puissance, tandis que Zhou a reçu une pénalité de trois places pour avoir gêné Verstappen au cours de la Q1.
Lorsque les couvertures de pneus ont été retirées alors que les voitures se rassemblaient sur la grille pour la course prévue en deux arrêts, il a été confirmé que tout le monde avait opté pour les médiums à l’exception de Sainz et Zhou – qui avaient tous deux monté le pneu dur – et Ricciardo sur le composé tendre.
Leclerc a pris un bon départ et a gardé la tête de la course, tandis qu’Hamilton a également eu un lancement impressionnant et a pris le dessus sur Perez. Norris, quant à lui, a plongé une roue dans les graviers et a perdu plusieurs places, tandis que Verstappen gagnait déjà du terrain.
À la fin du deuxième tour, le Néerlandais s’est hissé en P8 et s’est placé sur les talons de Norris. Un tour plus tard, Hamilton a utilisé le DRS pour dépasser Leclerc dans la ligne droite de Kemmel et prendre la tête de la course.
En queue de peloton, Zhou, victime d’une perte de puissance, tente de ramener sa Kick Sauber dans la voie des stands avant de réussir à relancer la voiture. Ailleurs, Piastri mettait la pression sur Perez dans une lutte pour la troisième place, les écarts restant serrés dans tout le peloton.
« Quelque chose bouge au niveau de mes jambes », annonce Hamilton à la radio au 6e tour. Le problème ne semble pas ralentir le pilote Mercedes, qui a pris une avance de près d’une seconde et demie sur Leclerc.
Il semble que le problème de Zhou soit en fait irrémédiable, et le pilote chinois rentre aux stands pour retirer sa voiture. Plus loin, Norris et Verstappen se sont retrouvés bloqués par Sainz, sixième sur les pneus durs.
Hulkenberg est le premier pilote à passer au stand au 8e tour, suivi par Albon, Ricciardo et Sargeant un tour plus tard. Au 10e tour, Russell et Verstappen ont été parmi les premiers à s’arrêter, chacun revenant en piste respectivement en 12e et 14e position avec les gommes dures.
Il était bientôt temps pour Hamilton de passer au stand depuis la tête, le ramenant en sixième position, également avec le pneu dur, tandis que Perez et Piastri passaient également au stand. Piastri s’est rapidement battu une fois de retour en piste, dépassant Russell avant de se lancer à la poursuite de Perez.
Alors que Leclerc passe au stand au 13e tour pour revenir à la 5e place, Piastri se fraye un chemin jusqu’à Perez pour prendre la 5e place. Sainz et Norris se retrouvent donc devant, en première et deuxième positions, sans qu’aucun d’entre eux n’ait effectué son arrêt au stand. « Rythme maximum », dit Norris à son ingénieur, avant que le Britannique ne s’arrête au 16e tour pour passer sous le nez de Sainz.
Les rediffusions ont montré que l’Espagnol a vécu un moment difficile au virage 14 en tête, avec sa Ferrari qui a fait une incursion dans les graviers mais a réussi à revenir sur la piste. Verstappen, quant à lui, semblait en forme en P7 alors qu’il poursuivait Russell en tête – bien que la Mercedes bénéficiait d’un remorquage offert par Perez, le coéquipier de Verstappen.
Sainz allait-il tenter un one-stop ? Le pilote Ferrari a été informé du « Plan B » par son ingénieur avant de plonger dans la voie des stands pour son arrêt au 21e tour afin de passer aux pneus médiums, ce qui l’a ramené en P8.
Ailleurs, Russell a dépassé Perez pour la quatrième place et, quelques tours plus tard, le Mexicain a effectué un deuxième arrêt au stand pour chausser les gommes dures. De retour en tête, Hamilton mène avec 1,8 seconde d’avance sur Leclerc, Piastri étant à quelques secondes de la troisième place.
Au 23e tour, Ricciardo dépasse Sargeant pour la 16e place, laissant l’Américain sous la pression de l’autre RB, Tsunoda. L’écart se resserre également entre Verstappen et Norris, mais une erreur de ce dernier dans la chicane de l’arrêt de bus fait perdre un peu de terrain à la McLaren.
Leclerc est passé par les stands pour un deuxième arrêt au 26e tour afin de tenter de distancer Hamilton, mais à 3,4 secondes, l’arrêt a été un peu lent pour le Monégasque. Hamilton lui emboîte le pas dans le même tour, ce qui permet à la Mercedes et à la Ferrari d’occuper respectivement la sixième et la septième place.
Piastri se retrouve alors en tête, et l’Australien ne tarde pas à réaliser le tour le plus rapide de la course. « Il va sans dire que l’air pur est roi », commente-t-il à son ingénieur. Une vague d’action a démarré dans la voie des stands, alors que Verstappen et Sainz ont chacun fait un nouveau pit-stop au 29e tour – la Red Bull pour les médiums, la Ferrari pour les durs.
Un tour plus tard, Norris a fait un arrêt au stand pour boulonner le composé dur, amenant le Britannique dans une position potentiellement difficile entre Verstappen et Sainz. Piastri passe ensuite au stand depuis la tête au 31e tour – mais, ayant dépassé la boîte, c’est un arrêt plus lent, à 4,4 s, qui le remet en piste en quatrième position.
Russell a pris la tête au milieu de cette série d’arrêts aux stands, la voiture des Flèches d’Argent n’ayant pas fait de deuxième visite aux stands. Pourrait-il réussir un one-stop ? Hamilton est à six secondes en P2, tandis que Leclerc suit en P3.
Au 33e tour, plusieurs batailles potentielles se préparent. Norris continue de poursuivre Verstappen pour la P5, tandis que Hamilton a réduit l’écart avec Russell, ce dernier devant soigner ses pneus.
Piastri semblait également désireux de se remettre de son arrêt au stand plus lent en chassant Leclerc pour la troisième place. L’Australien a essayé de contourner son rival à la chicane, mais n’a pas réussi à le faire.
« Suis-je sur la bonne voie pour le battre ou pas ? », a demandé Hamilton à son ingénieur de course à propos de Russell. Hamilton a demandé à son ingénieur de course ce qu’il pensait de Russell, ce à quoi il a répondu : « C’est serré ». Ailleurs, Piastri a réussi un beau dépassement sur Leclerc pour s’emparer d’un podium potentiel.
À sept tours de la fin, Russell, qui roule pourtant avec des pneus durs vieillissants, devance son coéquipier d’un peu moins de trois secondes. Leclerc, quant à lui, subit la pression de Verstappen dans la lutte pour la quatrième place, Norris étant également proche du Néerlandais.
Sainz a fait un mouvement direct sur Perez pour prendre la P7, tandis que – avec seulement quelques tours restants – Hamilton s’est rapproché de l’arrière de Russell. L’avertissement est lancé depuis le muret des stands Mercedes : « Laissez-vous beaucoup d’espace ».
Alors qu’Hamilton envisage d’effectuer une manœuvre à deux tours de la fin, Russell parvient à conserver la tête, tandis que Piastri se rapproche également. Russell peut-il tenir jusqu’au bout ?
Malgré une proximité incroyable, Hamilton n’a pas réussi à dépasser son coéquipier, ce qui a permis à Russell de remporter une victoire éclatante, la troisième de sa carrière en F1. Hamilton a franchi la ligne d’arrivée avec seulement 0,526 seconde de retard, scellant ainsi le doublé de Mercedes.
Une semaine après sa première victoire en Hongrie, Piastri a réalisé une belle performance pour prendre la troisième place, tandis que Leclerc a conservé la quatrième place malgré la pression de Verstappen et Norris, les pilotes Red Bull et McLaren devant se contenter respectivement de la cinquième et de la sixième place.
Sainz a terminé la journée en P7, devant Perez, dans ce qui serait certainement un résultat décevant pour le Mexicain étant donné son départ de la première ligne. Alonso et Ocon, quant à eux, ont complété le top 10.
Ricciardo a manqué des points en P11, tout comme Stroll, Albon, Gasly et Magnussen, qui ont suivi de P12 à P15.
Kick Sauber n’a toujours pas marqué de points, Bottas se classant P16, devant Tsunoda (P17), Sargeant (P18) et Hulkenberg (P19), dans une journée difficile pour Haas. Zhou a été le seul retraité de la journée, victime d’un problème hydraulique avec sa Kick Sauber.
Citation clé :
« C’est un résultat incroyable, je n’avais pas prévu cette victoire ce matin lors de notre réunion de stratégie », a déclaré George Russell. « Mais la voiture se sentait vraiment bien et nous avons fait beaucoup de changements par rapport à vendredi soir et les pneus se sentaient très bien.
« Je n’arrêtais pas de dire ‘Je pense que nous pouvons faire le one-stop, je pense que nous pouvons faire le one-stop’ et la stratégie a fait un très bon travail. Bravo aussi à Lewis qui a vraiment contrôlé cette course et si les circonstances avaient été légèrement différentes, je suis sûr qu’il aurait remporté la victoire. Mais un doublé pour l’équipe, c’est un très bon résultat et une très bonne façon d’aborder la pause.
La suite
La F1 va maintenant entamer sa traditionnelle pause estivale avant de revenir pour le Grand Prix des Pays-Bas, du 23 au 25 août.
Russell disqualifié du Grand Prix de Belgique pour poids insuffisant de sa voiture, Hamilton promu vainqueur
George Russell a été disqualifié du Grand Prix de Belgique après que le poids de sa Mercedes ait été jugé insuffisant à l’issue de la course, ce qui signifie que son coéquipier Lewis Hamilton a été promu vainqueur.
Russell avait remporté la victoire à l’issue d’une stratégie à un seul arrêt, qui lui avait permis de rouler en pneus durs jusqu’au drapeau à damier et de devancer Hamilton d’une demi-seconde.
Cependant, un rapport du délégué technique publié après la course indique que, bien que la voiture ait d’abord été jugée conforme au poids minimum de 798 kg, 2,8 litres de carburant ont ensuite été retirés.
Le rapport indique ensuite ce qui suit : « La voiture n’a pas été entièrement vidangée conformément à la procédure de vidange soumise par l’équipe dans ses documents de légalité, car l’article 6.5.2 du TR est respecté.
« La voiture a été pesée à nouveau sur les balances intérieure et extérieure de la FIA et le poids était de 796,5 kg. L’étalonnage des balances intérieure et extérieure a été confirmé et attesté par le concurrent.
« Comme ce poids est inférieur de 1,5 kg au poids minimum requis par l’article 4.1 du TR, qui doit également être respecté à tout moment pendant la compétition, je soumets cette question à l’examen des commissaires sportifs ».
Après avoir été soumis aux commissaires, il a été confirmé que Russell avait été disqualifié de la course. Hamilton est donc promu en première position, Oscar Piastri en deuxième position et Charles Leclerc en troisième position.
Un document publié à la suite de l’audience des commissaires a déclaré : « Au cours de l’audience, le représentant de l’équipe a confirmé que la mesure est correcte et que toutes les procédures requises ont été exécutées correctement. L’équipe a également reconnu qu’il n’y avait pas de circonstances atténuantes et qu’il s’agissait d’une véritable erreur de sa part.
« Les commissaires déterminent que l’article 4.1 du règlement technique de la Formule 1 de la FIA a été enfreint et que la pénalité standard pour une telle infraction doit être appliquée.
S’exprimant avant que le verdict des commissaires ne soit confirmé, le patron de Mercedes, Toto Wolff, a laissé entendre que l’équipe accepterait le résultat, tout en reconnaissant qu’il serait particulièrement difficile à accepter pour Russell.
« Nous devons l’accepter si les commissaires se prononcent contre nous », a déclaré Toto Wolff. « C’est ce qu’il en est, l’erreur a été commise.
Le directeur de l’équipe a ajouté : « Nous devons en tirer les leçons. En tant qu’équipe, il y a plus de points positifs à prendre, mais c’est évidemment un coup dur pour George.
Wolff s’excuse auprès de Russell après que l’erreur de Mercedes ait entraîné une disqualification au GP de Belgique
Communiqué La F1
