Présentation du GP des Etats Unis

Place à la 19e manche de la saison 2024 de Formule 1 avec le Grand Prix des États-Unis, qui aura lieu ce week-end sur le Circuit des Amériques, à Austin.

Après quatre semaines d’une pause inhabituelle, la Formule 1 reprend ses droits pour le sprint final du championnat. Et de sprint il en sera réellement question avec un format particulier sur le Circuit des Amériques.

Le COTA a fait son apparition au calendrier de la F1 en 2012 et, comme beaucoup de tracés modernes arrivés dans la discipline, il est l’œuvre de l’architecte Hermann Tilke. Il se distingue de nombre de ses créations par le dénivelé et les enchaînements qu’il propose, ces derniers reprenant certains monuments d’autres pistes comme les virages 3 à 6 inspirés de Maggots-Becketts-Chapel à Silverstone ou encore 16 à 18 inspirés du quadruple gauche d’Istanbul.

Le circuit est sans doute toutefois plus connu pour son premier virage (qui s’inspire de celui du Red Bull Ring), en montée et avec une piste qui s’élargit au fur et à mesure que l’on s’approche de la corde. Il est aussi fameux, plus négativement, pour ses bosses, liées au fait que le terrain sur lequel le tracé a été bâti n’est pas stable, qui sont régulièrement au centre de travaux de plus ou moins grande envergure.

Ce circuit a accueilli la F1 sans interruption entre 2012 et 2019, avant que la pandémie de Covid n’oblige à l’annulation de la course en 2020 et 2021. En dépit de cette courte histoire, deux éditions ont vu le titre se jouer à Austin, toujours en faveur de Lewis Hamilton. En 2015, d’abord, où le Britannique l’a emporté au terme d’une course animée dans des conditions changeantes face à Nico Rosberg, et en 2019, où Valtteri Bottas a gagné mais n’a pas pu empêcher Hamilton, second, d’être sacré.

Longue de 5,513 km, la piste du Circuit des Amériques est composée de 20 virages. En course, il faudra boucler 56 tours, pour une distance totale de 308,405 km. La course sprint se disputera sur 19 tours.

Analyses par les Teams et Pilotes :

Pirelli

Il y a un nouveau héros en Formule 1…

Dans toute discussion sur la Formule 1, ce sont toujours les pilotes qui sont présentés comme les héros, et à juste titre, puisqu’ils courent à plus de 300 km/h, allongés dans un cockpit sur mesure serré dans une coque en fibre de carbone, avec une unité de puissance de 1000 chevaux et une cellule contenant un peu plus de cent litres de carburant juste derrière eux. S’il est vrai que le sport automobile au plus haut niveau est beaucoup plus sûr qu’auparavant, même par rapport à un passé assez récent, cela n’enlève rien à la nature héroïque du rôle du pilote. Pirelli a donc choisi d’illustrer ce fait en faisant monter sur le podium un héros un peu particulier, sous la forme du trophée remis aux trois premiers du FORMULA 1 PIRELLI UNITED STATES GRAND PRIX 2024 : il s’appelle Heroo !

Heroo a été créé par l’artiste et designer italien Matteo Macchiavelli, en collaboration avec Pirelli Motorsport. Il s’agit d’une interprétation du lien entre la voiture de course et ses pneus, mais aussi d’une œuvre d’art qui associe la beauté et l’élégance à l’excitation, à la sensation de vitesse et à la qualité des matériaux qui entrent dans la composition d’une voiture de Formule 1. Le trophée prend la forme d’une silhouette humaine, les bras levés en signe de triomphe, le tout enveloppé de fibre de carbone et reposant sur une base en caoutchouc. Ceux du pilote vainqueur du Grand Prix et du représentant de l’équipe se distinguent par un casque peint en jaune doré, saupoudré de poussière d’or, tandis que l’argent et le titane sont les couleurs et les finitions choisies respectivement pour les pilotes ayant terminé deuxième et troisième. Le podium d’Austin ne sera pas une apparition unique pour Heroo, puisque des répliques seront produites en série limitée pour les collectionneurs et les amateurs de jouets artistiques à collectionner.

Heroo n’est pas la seule nouveauté que Pirelli apporte à Austin. Comme ce fut déjà le cas à Miami, Montréal, Silverstone et Monza, il y aura une édition spéciale de la casquette de podium à Austin. La casquette de ce week-end est fabriquée en denim, qui a d’abord été utilisé pour fabriquer des vêtements de travail, en particulier des jeans depuis les années 1930. Aujourd’hui, le denim est très utilisé au quotidien, rendu populaire par des stars de cinéma telles que Marlon Brando et James Dean, qui lui ont donné une signification culturelle en tant que symbole de liberté et de rébellion. Comme les autres casquettes de l’édition spéciale, les Austin Podium Caps seront également en vente sur https://afbmotorsport.com/en/contenido/pirelli-podium-cap-f1-special-editions-26 et sur les plateformes Fanatics et Stichd.

Le Grand Prix des États-Unis de cette année, première étape d’un triple programme américain, voit également des changements sur la piste de COTA (le circuit des Amériques), dont une grande partie a été refaite, achevant ainsi les travaux commencés il y a deux ans. Cela inclut les sections entre les virages 9 et 12 et 16 et 3, qui comprennent donc les deux plus longues lignes droites où le DRS peut être utilisé. L’abrasivité de la piste pourrait donc avoir changé depuis l’année dernière, étant donné qu’une nouvelle couche de bitume est généralement plus lisse qu’un ancien revêtement. Cela renforce l’importance d’acquérir autant de données que possible pendant la seule et unique heure d’essais libres, le vendredi en début d’après-midi, alors que le format Sprint est de retour pour le week-end d’Austin. Parmi les autres changements, citons l’utilisation de faux gravier pour les zones de sortie de piste dans certains virages, comme cela a déjà été fait sur d’autres circuits, Zandvoort par exemple. Cela a été fait pour atténuer la controverse qui peut survenir en cas de dépassement des limites de la piste, sans le problème du vrai gravier qui est projeté sur la piste. Le nouveau revêtement devrait également régler le problème des petites bosses qui se sont formées sur la ligne de course à certains endroits au fil des ans, ce qui rendait la vie difficile aux pilotes et perturbait la tenue de route des voitures.

Les gommes choisies pour le temps sec sont les mêmes que celles utilisées lors des deux dernières éditions de la manche d’Austin, à savoir le C2 en dur, le C3 en médium et le C4 en tendre. COTA a vraiment un peu de tout, en partie parce que la piste conçue par Hermann Tilke s’inspire de certains des circuits les plus exigeants et les plus appréciés comme Silverstone et Suzuka (virages 3 à 6), Hockenheim (une sorte de Motodrom de 12 à 15) et la section de 16 à 18, qui doit quelque chose à l’interminable virage 8 de l’Otopark d’Istanbul. Cependant, la particularité d’Austin est la montée abrupte de la ligne vers le premier virage, qui est très large et qui permet donc aux pilotes d’adopter différentes trajectoires, ce qui donne toujours lieu à un spectacle spectaculaire.

En termes de forces exercées sur les pneus, les charges à COTA sont assez uniformément réparties entre les essieux avant et arrière et sont plus latérales que verticales. Habituellement, la dégradation est thermique et donc liée à la température ambiante qui, au Texas en octobre, peut fluctuer considérablement d’un jour à l’autre. En termes de stratégie, il faudra attendre de voir comment le nouveau revêtement pourrait affecter cette dégradation, tout en gardant à l’esprit que le Sprint de samedi devrait fournir de nombreuses données utiles. Lors de la course courte de l’année dernière, la majorité des pilotes ont choisi le Medium, même si certains ont pris le risque d’utiliser le Soft, qui n’a été utilisé que dans les dernières étapes du Grand Prix du lendemain pour tenter d’obtenir le point supplémentaire pour avoir réalisé le tour le plus rapide en course. Normalement, un double arrêt a toujours été le plus rapide ici, d’autant plus qu’un seul arrêt implique une gestion minutieuse de la dégradation, au détriment évident de la performance. En 2023, le composé le plus utilisé était le C3, plus efficace que le C2, et il sera intéressant de voir si le nouvel asphalte pourra remettre le Hard en jeu.

Austin est la deuxième des trois courses de la saison aux Etats-Unis, après Miami et avant Las Vegas. Il semble que la Formule 1 ait enfin trouvé sa place dans l’esprit des fans étoilés, même s’il y a eu trois courses en 1983, à Long Beach, Detroit et Las Vegas. En fait, les États-Unis occupent la quatrième place sur la liste des pays ayant accueilli le plus grand nombre de courses, avec 77, bien que ce chiffre comprenne les 11 courses des 500 miles d’Indianapolis qui ont compté pour le championnat du monde des pilotes de 1950 à 1960. En tête de liste, on trouve la Grande-Bretagne et l’Allemagne avec 79 chacun et l’Italie avec 107. Le GP des États-Unis s’est déroulé sur onze sites : Austin (11), Dallas (1), Detroit (7), Indianapolis (19), Las Vegas (3), Long Beach (8), Miami (3), Phoenix (3), Riverside (1), Sebring (1) et Watkins Glen (20).  Statistique insolite : les deux pilotes ayant disputé le plus grand nombre de Grands Prix aux États-Unis seront en piste ce week-end, puisque Lewis Hamilton et Max Verstappen comptent tous deux six victoires à leur actif. En ce qui concerne les équipes, il y a là aussi des leaders conjoints, Ferrari et McLaren comptant tous deux 13 victoires. Ce week-end verra-t-il l’émergence d’un leader clair ?

McLaren

« Montrons au Texas ce que nous pouvons faire »

Après une pause de près d’un mois, nous sommes enfin de retour, et quelle course ! Le Grand Prix des États-Unis est toujours un moment fort du calendrier, offrant une atmosphère animée et des courses inoubliables.

De l’emblématique virage d’ouverture du Circuit des Amériques aux nombreuses possibilités de dépassement, en passant par les bruyants supporters d’Austin, le temps imprévisible et les excellentes scènes gastronomiques et musicales, il y a tant de choses à aimer dans l’édition actuelle du Grand Prix des États-Unis.

Et le mieux, c’est que ce week-end à Austin, nous serons en chrome. Lando et Oscar sont prêts à éblouir dans une deuxième version de la livrée préférée des fans, qui sera utilisée sur le MCL38 en partenariat avec Google.

Dans notre guide de ce week-end, nous vous ferons visiter le circuit, nous vous expliquerons la terminologie de la F1 et nous vous donnerons quelques conseils vestimentaires. Nous nous entretiendrons également avec Lando, Oscar et Andrea Stella, le directeur de l’équipe.

Lando Norris, #4 :

« J’adore aller à Austin. L’ambiance y est toujours incroyable et j’aime vraiment y courir, surtout avec la chouette livrée Chrome que nous avons ce week-end. C’est une belle course pour entamer la dernière étape de la saison après quelques semaines de repos. C’est aussi un week-end de Sprint, ce qui signifie qu’il y a plus de points en jeu. 

« J’ai passé un peu de temps au MTC dans le simulateur pour préparer les trois courses à venir. Les deux prochains mois vont être incroyablement chargés, mais aussi passionnants. Je suis prêt à remonter dans la voiture, alors montrons au Texas ce dont nous sommes capables.

Oscar Piastri, #81 :

« C’est formidable de reprendre la compétition après une courte pause. C’était bien d’avoir quelques semaines pour se ressourcer, mais aussi de travailler avec mes ingénieurs pour préparer les prochaines courses. Nous avons pris un élan incroyable, il s’agit donc de continuer à obtenir de bons résultats de notre côté.

« Je suis impatient de retourner à Austin. C’est un endroit vraiment cool, avec des fans géniaux et de la bonne nourriture. La Sprint offre de bonnes opportunités et nous portons également une livrée Chrome qui a fière allure. Allons-y et obtenons un autre bon résultat pour l’équipe.

Andrea Stella :

« Après quelques semaines bien remplies à l’usine pour consolider et renforcer notre campagne de championnat, nous nous rendons maintenant à Austin pour le premier de deux triples rendez-vous. Nous ne sommes qu’à six courses de la fin de la saison, mais il y a encore beaucoup de points en jeu. De nombreuses équipes apporteront des mises à jour lors de ces dernières courses, nous nous attendons donc à une compétition serrée, mais comme toujours, nous gardons la tête baissée, nous nous concentrons sur nous-mêmes et nous nous efforçons de marquer des points dans notre quête des deux titres. »

Aperçu du circuit

Tout comme la ville qui l’accueille, le Circuit des Amériques a beaucoup à offrir.

Le premier virage est l’un des plus appréciés de la F1. Une montée de 133 pieds qui surplombe la quasi-totalité du circuit, le virage 1 est un véritable défi et une excellente opportunité de dépassement. Arrivant après la ligne droite de départ et d’arrivée, le premier virage est large, peut être pris sous différents angles et permet un freinage tardif, ce qui en fait un endroit idéal pour les dépassements. Cependant, il est suivi d’une pente raide, ce qui en fait un virage un peu aveugle.

Le virage 1 est unique, mais certaines sections du circuit s’inspirent d’autres circuits de F1 très appréciés. Les virages 3 à 6 – une section à grande vitesse avec des changements de direction rapides – ressemblent à une combinaison entre la séquence Maggots-Becketts-Chapel de Silverstone et les courbes en S de Suzuka, tandis que les virages 12 à 15 s’apparentent à la section du stade de Hockenheim.

La section inspirée de Hockenheim offre également une autre opportunité de dépassement, les voitures ayant été regroupées dans une épingle à cheveux et lâchées sur la plus longue ligne droite du circuit, avant la lourde zone de freinage du virage 12.

Les virages 16, 17 et 18 – un virage à droite à plusieurs épingles – maintiennent les pilotes proches les uns des autres et offrent une autre possibilité de dépassement, ce qui signifie que les pilotes ont plusieurs occasions de se faire plaisir tout au long des 5,513 km du circuit.

La saison en cours

Il s’est écoulé une minute depuis la dernière course, mais nous n’imaginons pas que vous ayez oublié le doublé Azerbaïdjan-Singapour. McLaren a remporté les deux courses, Oscar triomphant dans les rues de Bakou et Lando sous les lumières de Marina Bay. Ces courses nous ont permis de nous hisser à la première place du championnat des constructeurs et de prendre 41 points d’avance sur la deuxième place, alors qu’il reste six manches à disputer.

Traductions F1 : Surcote et décote

La F1 est pleine d’argot spécialisé et de jargon compliqué qui peut déconcerter même les fans les plus avides. C’est pourquoi nous expliquerons la terminologie courante de la F1 avant chaque grand prix de la saison. Cette semaine, il s’agit de l’air sale.

Vous entendrez souvent ces termes lors d’un Grand Prix, mais celui que vous entendrez dépendra du circuit. L’undercut et l’overcut sont des stratégies de course déployées par les équipes pour tenter de placer leur voiture devant celle qu’elles poursuivent pendant une fenêtre d’arrêt aux stands.

L’undercut est plus efficace sur les circuits où les dépassements sont difficiles et où la dégradation est importante, comme en Hongrie ou à Singapour. On parle d’undercut lorsqu’une voiture s’arrête avant celle qui la précède parce que l’équipe pense que la vitesse acquise grâce aux nouveaux pneus permettra au pilote de réduire l’écart avec la voiture qui le précède avant qu’il ne change de gomme, ce qui signifie qu’il prendra du retard lorsqu’il rentrera aux stands.

Un overcut, en revanche, est plus fréquent sur les circuits où les dépassements sont difficiles, mais où la dégradation est faible, comme à Monaco. On parle d’overcut lorsqu’une voiture s’arrête après celle qui la précède parce que l’équipe pense que, dans un air pur, elle a encore la vitesse et les pneus nécessaires pour dépasser le pilote aux stands et conserver sa position lorsqu’elle changera ses propres pneus par la suite.

Brise-glace F1

Vous ne savez pas quoi dire à vos amis passionnés de F1 ? Lancez la discussion avec notre brise-glace F1…

Le Grand Prix des États-Unis s’est déroulé sur six sites différents (10 si l’on inclut les manches hors championnat), Austin accueillant le Grand Prix des États-Unis depuis 2012.

Red Bull

Max Verstappen, #1 :

Nous avons beaucoup de bons souvenirs ici, alors nous sommes impatients d’y retourner et d’y courir cette semaine.

Nous avons eu quelques semaines d’absence, ce qui nous a permis de nous recentrer et de travailler dur sur nos performances avant le Grand Prix des États-Unis. Nous avons apporté quelques modifications à la voiture pour qu’elle soit mieux adaptée à ce circuit, et nous verrons si cela nous rendra plus compétitifs lorsque nous prendrons la piste. Cette semaine sera une autre course de Sprint mouvementée, avec beaucoup de choses prévues pour le week-end. Austin est une ville vraiment cool et l’atmosphère sur le circuit ne ressemble à aucune autre. Pour cette course, je porterai à nouveau mon casque américain, qui est un hommage aux fans passionnés d’ici et qui représente la ligne d’horizon des trois villes américaines dans lesquelles nous courons. Nous avons beaucoup de bons souvenirs ici, alors nous sommes impatients d’y retourner et d’y courir cette semaine.

Sergio Perez, #11 :

C’est une course spéciale, Austin est toujours une course à domicile pour moi et le soutien est vraiment agréable.

Nous avons l’impression d’avoir passé beaucoup de temps loin des courses ! C’est agréable d’être de retour et de se rendre à l’une de nos courses préférées de la saison. C’est une course spéciale pour moi, tout le monde plaisante sur le fait que j’ai tellement de courses à domicile, mais Austin en est toujours une pour moi et le soutien est vraiment agréable. Je me suis entraîné dur au Mexique et je suis resté en contact régulier avec l’équipe au Royaume-Uni. Nous espérons arriver à Austin dans une meilleure position avec la voiture, nous avons fait quelques changements dans le break, visant à améliorer le rythme et nous verrons à quel point nous sommes compétitifs à Austin. Le fait qu’il s’agisse d’une course de vitesse rend les choses un peu plus délicates, car nous n’avons qu’une séance d’essais pour mettre la voiture au point avant le départ, mais c’est là que le travail d’équipe entre en jeu, et c’est ce en quoi nous excellons.

Comment Izzy Hammond est tombée amoureuse de la Formule 1 | Talking Bull

La nouvelle recrue de l’équipe Heritage, Izzy Hammond, parle de son expérience à travers le monde sur le circuit des voitures de course, de son enfance avec un père célèbre et de l’endroit où elle aimerait faire une course de voitures de course dans le dernier épisode du Talking Bull Podcast.

• Depuis 2018, au moins un pilote Oracle Red Bull Racing a terminé sur le podium à Austin et seulement deux fois en 11 visites au Circuit of the Americas, l’équipe a manqué le podium.
• Max a remporté les trois derniers Grand Prix des États-Unis, décrochant la 50e victoire de sa carrière l’an dernier, qui était également sa 30e victoire au volant de la voiture n°1, dépassant ainsi les 29 victoires de Sebastian Vettel.
• Checo a marqué des points lors des huit dernières courses consécutives à Austin, ce qui est la plus longue série de tous les pilotes actuels à COTA.
• Max a réalisé un balayage américain l’année dernière en gagnant à Miami, Austin et Las Vegas, ce qui a fait de lui le premier pilote à remporter trois Grands Prix dans le même pays en une seule année.
• La pole position à Austin s’est avérée moins fructueuse que sur la plupart des circuits, le pilote parti en deuxième position ayant mené le premier tour lors de cinq des six derniers Grand Prix des États-Unis.

Ferrari

COTA donne le coup d’envoie du triple programme américain

Après une courte pause automnale inhabituelle, la Formule 1 et la Scuderia Ferrari HP reprennent la course, de l’autre côté de l’Atlantique, pour la 19e manche de la saison, la première d’un triple programme américain, le Grand Prix des États-Unis, sur l’emblématique Circuit des Amériques (COTA), à la périphérie d’Austin.

Le circuit. Le circuit de 5,513 kilomètres de long présente un mélange de virages à haute, moyenne et basse vitesse, avec deux zones DRS et un changement d’altitude d’environ 40 mètres, avec plusieurs montées et descentes, ce qui fait de ce circuit l’un des plus exigeants, mais aussi l’un des plus divertissants de la saison pour les pilotes. Les possibilités de dépassement ne manquent pas, la première se situant dans la montée à 320 km/h du virage 1. Cependant, le reste du premier secteur comporte de nombreux virages techniques à haute vitesse, semblables à ceux de Suzuka et Silverstone, qui mettent les pilotes à rude épreuve jusqu’au virage à gauche à basse vitesse précédant la plus longue ligne droite du circuit, qui offre une autre opportunité de dépassement. Avec le DRS grand ouvert, les pilotes peuvent essayer d’attaquer dans les virages 12 et 13. La dernière partie du tour comprend une longue épingle à cheveux dans les virages 14 et 15, qui mène à un long virage à droite, puis à deux virages à gauche rapides qui ramènent les voitures à la ligne droite de départ et d’arrivée.

Météo et pneus. Les courses à COTA se sont souvent déroulées par temps très chaud, avec des températures de piste atteignant 41 degrés Celsius, ce qui complique quelque peu la vie des pilotes et des voitures, avec un risque de surchauffe pour le moteur et son installation, ainsi que pour les pneus, avec une baisse subséquente des niveaux d’adhérence. Il pleut rarement au Texas, mais il y a toujours la possibilité d’une averse occasionnelle sur le circuit au cours du week-end. COTA est connu pour être un circuit à forte dégradation des pneus, ce qui signifie que les pilotes doivent faire des compromis en termes de style de conduite. Si vous poussez trop fort au départ, vous risquez de devoir faire un arrêt supplémentaire en fin de course, tandis que ceux qui prennent soin de leurs pneus en début de course risquent de perdre quelques places avant de prendre l’avantage en fin de course sur ceux qui doivent faire trois arrêts. L’année dernière, la plupart des équipes ont opté pour une stratégie à trois arrêts, en commençant par les mediums, en passant aux alentours du 20e tour pour les durs, puis en passant à nouveau aux mediums pour pousser jusqu’au drapeau à damier.

Programme. Le retour du format Sprint signifie qu’il n’y a qu’une heure d’essais libres (le vendredi à 12h30 locales, 19h30 CET) de sorte que, comme l’année dernière, la course Sprint du samedi servira de test pour voir comment les pneus se comportent. Les qualifications pour le Sprint auront lieu vendredi à 16h30 (23h30 CET) tandis que la course courte débutera samedi à 13h00 (20h00 CET), suivie des qualifications pour le Grand Prix à 17h00 (minuit CET). Les cinq feux s’éteindront pour signaler le départ du Grand Prix des États-Unis de 56 tours (308,405 km) à 14h00 (21h00 CET) dimanche.

Fred Vasseur, Team Principal Scuderia Ferrari HP :

Le Grand Prix d’Austin marque le début d’une fin de saison très chargée, avec six courses en l’espace de huit semaines, réparties en deux triples. Depuis Singapour, nous avons travaillé d’arrache-pied et les virages à grande vitesse de ce circuit constitueront un test utile pour les améliorations que nous avons introduites lors des courses précédentes. Comme c’est toujours le cas lors d’un week-end de Sprint, le travail effectué à l’usine avant l’événement prend une plus grande importance, avec seulement une heure d’essais libres avant d’entrer immédiatement dans la partie compétitive de l’événement, avec les qualifications pour la course de 100 kilomètres du samedi. Charles, Carlos et toute l’équipe sont bien préparés et enthousiastes à l’idée de reprendre la course, comme toujours, en cherchant à tirer le maximum de performance de notre ensemble. Nous devons être au top de notre forme, car les équipes de tête sont très équilibrées et il y a encore tout à jouer au championnat.

STATISTIQUES DE LA FERRARI :

GP disputés 1092

Saisons en F1 75

Débuts Monaco 1950 (A. Ascari 2e ; R. Sommer 4e ; L. Villoresi ret.)

Victoires 246 (22,53%)

Pole positions 252 (23.08%)

Tours les plus rapides 262 (23.99%)

Podiums 821 (25.06%)

STATISTIQUES FERRARI GRANDS PRIX DISPUTÉS AUX ÉTATS-UNIS :

GP disputés 64

Débuts 2008 Indianapolis 500 Miles 1952 (A. Ascari ret.) Victoires : 13 (20.31%)

Pole positions : 18 (28.12%)

Tours les plus rapides 16 (25%)

Podiums 44 (22,92%)

Trois questions à Carlos Galbally Herrero, Responsable de la dynamique des véhicules, Espagnol, Né le 21/09/1984 À Santander (Espagne) :

1. Quelles sont les caractéristiques du circuit de COTA et quelles sont les parties de la voiture les plus sollicitées ?

COTA est l’un des circuits les plus énergétiques de la saison, réparti assez équitablement entre la gauche et la droite et entre l’avant et l’arrière en raison de ses longs virages, de ses changements de direction fréquents et d’un assortiment de virages à haute et à basse vitesse. De ce fait, les deux essieux sont fortement sollicités et il est important d’avoir une voiture bien équilibrée, en particulier en ce qui concerne la progression de l’équilibre entre les vitesses faibles et les vitesses élevées.

2. Les pneus sont également mis à rude épreuve. Que faut-il faire pour les gérer sans sacrifier trop de performances ?

En raison de la forte demande d’énergie et de la sélection des gommes (avec la deuxième gomme la plus tendre disponible en tant que gomme douce pour cette épreuve), il s’agit de trouver l’équilibre entre un bon échauffement pour T1 et la possibilité de ne pas tomber à court de pneus dans le troisième secteur. D’autre part, pour la course, les esses à haute vitesse dans le premier secteur offrent une opportunité unique de gérer les pneus et de limiter l’énergie tout en sacrifiant un peu de temps au tour afin de minimiser le temps total de la course.

3. Ce week-end marque le retour du format Sprint. Quel impact cela a-t-il sur le travail en piste ?

Le format Sprint offre des défis uniques aux ingénieurs en raison de la répartition des séances, de sorte qu’au lieu de l’habituel vendredi, où l’on se concentre sur les runs courts et longs, la FP1 se concentre davantage sur la séance de qualification Sprint qui suit immédiatement. En même temps, en raison du temps d’essai réduit, il est encore plus important que d’habitude d’avoir des outils de simulation correctement corrélés afin d’être opérationnel sans avoir à apporter trop de changements à la configuration de la voiture.

GRAND PRIX DES ÉTATS-UNIS : FAITS ET CHIFFRES :

5. C’est la longueur en miles de la traditionnelle Turkey trot de Thanksgiving, une course à pied dont les bénéfices sont reversés à une association caritative et qui a lieu cette année le 28 novembre, à partir de 9h30. Elle a été organisée pour la première fois en 1991, avec une poignée de bénévoles et 600 coureurs. Aujourd’hui, il s’agit de la course caritative la plus célèbre du Texas, qui mobilise 700 bénévoles et plus de 20 000 concurrents venus de tous les États-Unis, dont beaucoup sont déguisés en dindes. C’est un excellent moyen pour les familles de profiter de Thanksgiving et, à ce jour, l’Austin Turkey Trot a permis de récolter plus de 5 millions de dollars.

27. C’est le nombre d’anniversaires que fête aujourd’hui Charles Leclerc, né le 16 octobre 1997. C’est pourquoi le Monégasque court avec le numéro 16 sur sa voiture, outre le fait que 1 plus 6 font 7, numéro qu’il aurait choisi s’il n’avait pas déjà été attribué à Kimi Raikkonen.

60. Les tonnes de ferraille de la Cathedral of Junk d’Austin. Créée en 1988 par Vince Hannemann, la Cathedral of Junk est une installation artistique en constante évolution. La sculpture présente une folle collection d’objets allant des bicyclettes aux téléviseurs, en passant par les voitures-jouets et les jantes. Il y a même une cabine téléphonique. L’œuvre change constamment, car Hannemann et les visiteurs ajoutent et retirent des objets, ce qui en fait une œuvre d’art dynamique en perpétuelle évolution. La cathédrale de ferraille reflète également la passion de Hannemann pour le recyclage et l’environnement, rappelant que ce qui est considéré comme un déchet peut être transformé en quelque chose de beau et de significatif. L’installation est ouverte au public et les visiteurs sont encouragés à l’explorer et à y ajouter leurs propres objets, tandis que Hannemann lui-même propose des visites guidées pour en expliquer les secrets.

1835. L’année de la création de la ville d’Austin, qui s’appelait à l’origine Waterloo. L’histoire raconte que la ville a été fondée par le chasseur Jacob Harrell, qui a planté une tente à l’emplacement de l’actuel pont de Congress Avenue, sur la rive nord du fleuve Colorado, avant de construire une palissade en bois. Quelques années plus tard, le soldat et homme d’État Ed Burleson esquissa les plans de ce qui allait devenir Waterloo, mais très peu de temps après, en 1839, la ville fut rebaptisée en l’honneur de Stephen Austin.

1951. L’année où une version miniature de la Statue de la Liberté a été construite à Austin. Elle a été érigée sur le terrain du Capitole par les Boy Scouts of America. En bronze, elle a été coulée par la société Friedley-Voshardt. Naturellement, ce n’est pas la seule réplique de la statue originale de New York et il en existe au moins 200 autres dans tout le pays.

Mercedes

La première étape de ce triple programme se déroulera sur le circuit des Amériques à Austin, au Texas.

Toto parle d’Austin :

Ce week-end marque le début d’une course intense jusqu’à la fin de l’année. Nous avons six courses à disputer au cours des huit prochaines semaines, qui se termineront par la finale de la saison à Abu Dhabi. Bien que nous ne soyons pas en lice pour le championnat, il y a encore beaucoup à faire et nous avons l’occasion de créer quelques moments forts en cours de route. Nous voulons terminer cette année aussi bien que possible, prendre de l’élan pour 2025 et faire nos adieux à Lewis de la meilleure façon possible.

C’est pourquoi nous avons travaillé dur depuis Singapour pour analyser nos performances et voir comment nous pouvons nous améliorer. Nous apportons notre dernière mise à jour de la saison au Texas et notre objectif est de réduire l’écart avec la tête de la course. Il fournira également des informations utiles qui nous aideront à orienter notre développement pour 2025.

Le format Sprint revient ce week-end, et nous devrons être à notre meilleur niveau pour introduire efficacement le package de mise à jour. Le Circuit des Amériques est un circuit fantastique, mais qui nous a surpris l’année dernière. Son tracé à grande vitesse, combiné à sa surface bosselée, en fait un défi à la fois pour la voiture et pour le pilote. C’est un circuit que nous attendons avec impatience.

Fiche d’information : Grand Prix des États-Unis :

• Le Grand Prix des États-Unis 2024 sera le 300e pour Mercedes en F1 depuis que la marque est revenue en tant qu’équipe d’usine au début de la saison 2010.
• Il marquera également le 300e Grand Prix pour PETRONAS en tant que titre d’équipe et partenaire technique.
• COTA est l’un des neuf circuits du calendrier 2024 de la F1 qui se déroule entièrement dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, avec Jeddah, Miami, Imola, Baku, Singapour, Interlagos, Las Vegas et Yas Marina.
• Il est à égalité avec Bakou pour le deuxième plus grand nombre de virages de tous les circuits de F1 2024, avec 20, derrière Jeddah (27).
• L’inclinaison entre la grille de départ et le point culminant du premier virage est de 134 pieds, l’un des changements d’altitude les plus élevés de tout le calendrier de la F1.
• Les pilotes génèrent plus de 5G au freinage du virage 12, l’un des plus grands de la saison – un pilote pesant 70 kg subira une force centrifuge d’environ 350 kg lorsqu’il freinera.
• Personne ne compte plus de victoires à COTA que Lewis Hamilton (5). Lewis a également remporté ses troisième (2015) et sixième (2019) titres de F1 sur le circuit.
• L’équipe a remporté cinq victoires à COTA – plus que tout autre constructeur. Lewis en a remporté quatre, tandis que Valtteri Bottas a également remporté un GP des États-Unis, en 2019.
• Pour la deuxième année consécutive, le circuit accueillera une course de F1 Sprint le samedi. Lewis a terminé l’édition 2023 du format Sprint à COTA en P2.
• En 2024, COTA accueillera la quatrième des six courses F1 Sprint de la saison 2024.

Aston Martin

Points de vue

Jak Crawford :

Jak Crawford, pilote de développement d’Aston Martin Aramco, revient sur son passage au volant de l’AMR22 dans les rues de Houston pour célébrer le lancement de la Génération 3 avec notre partenaire Aramco. Il évoque la popularité grandissante de la F1 aux Etats-Unis et évalue le championnat de F2 à deux journées de la fin.

Vous venez de conduire l’AMR22 à Houston, une ville que vous connaissez bien pour y avoir grandi. Pouvez-vous nous décrire ce que vous avez ressenti ?

« Dès que j’ai su que j’allais le faire, j’ai été très excité et j’ai adoré chaque minute.

« Je conduisais là où j’ai grandi, sous le regard de mes amis et de ma famille. Je suis resté dans ma propre maison, je me suis réveillé et j’ai conduit une F1 le même jour, c’était surréaliste.

« Je suis passé par des rues où j’ai dîné avec mes parents ou assisté à un match de baseball, et maintenant, pour le reste de ma vie, lorsque je me rendrai dans différents endroits de la ville, je pourrai dire que j’ai fait quelques beignets à l’extérieur dans une voiture de F1.

« Très peu de gens ont l’occasion de conduire une F1, et encore moins dans les rues où ils ont grandi quand ils étaient enfants. C’était incroyable.

« C’était également formidable de participer au lancement de la Génération 3 avec Aramco, en descendant dans la rue avec une livrée spéciale sur l’AMR22 pour marquer l’occasion et en terminant la course de démonstration devant de nombreux jeunes étudiants enthousiastes dans le quartier de l’Ion. Je pense que nous avons fait bonne figure et que nous avons inspiré quelques ingénieurs du futur.

Cette semaine, The I / AM Experience arrive à Austin et vous y ferez une apparition. Pouvez-vous nous en dire plus sur ce qui se passera en ville ?

« L’équipe accueille les membres de I / AM le samedi du week-end de course sur le toit de SKYBOX on 6th, qui se trouve sur l’emblématique 6th street d’Austin.

« L’expérience comprendra des simulateurs, de la nourriture et des boissons, des spectacles et je rencontrerai certains de nos invités. J’ai hâte d’y être car nos fans ont une passion incroyable pour notre équipe.

« J’ai participé à un événement I / AM à Miami plus tôt cette saison, où j’ai rencontré des fans qui ont eu la chance de passer du temps avec nous pendant le week-end de course. C’était génial de discuter avec eux et de voir à quel point ils s’intéressent à notre sport ».

La popularité de la F1 aux États-Unis ne cesse de croître. Quel impact cela a-t-il eu sur le soutien que vous avez reçu en tant que pilote américain espérant percer dans la série ?

« Il y a quelques années, un pilote américain n’aurait pas suscité beaucoup d’intérêt, mais comme la popularité de la F1 aux États-Unis a augmenté et que j’ai gravi les échelons vers la F1, les gens d’ici m’ont reconnu un peu plus et le soutien s’est vraiment accru.

« C’est cool de voir des Américains de mon âge s’intéresser à ce sport, y compris aux séries qui alimentent la F1. J’ai beaucoup d’amis qui peuvent maintenant regarder mes courses à la télévision aux États-Unis. Je me souviens que lorsque j’ai commencé à suivre la F1, je ne pouvais voir que les courses à la télévision, jamais les essais libres ou les qualifications, mais aujourd’hui, vous pouvez regarder toutes les séances de F1 et nos courses de F2 également. C’est la même chose que dans d’autres sports où la première ligue devient populaire et où les fans veulent en savoir plus sur les nouveaux noms des divisions inférieures.

Il reste deux manches à disputer en F2, au Qatar et à Abou Dhabi, et vous êtes toujours en lice pour le titre. Que pensez-vous de cette lutte ?

« Je pense que Monza et Bakou n’ont pas été de grandes courses pour nous. Sur le papier, nous savions que nous aurions des difficultés compte tenu de la philosophie de réglage de notre voiture, et nous savions donc que nous avions beaucoup de travail à faire. Nous avons tout de même marqué de bons points et sommes montés sur le podium lors de la course sprint de Bakou. L’objectif est évidemment de gagner des courses, mais il est toujours important de marquer des points quand on ne s’y attend pas.

« Les choses se resserrent et, à deux tours de la fin, il y a encore des opportunités. Bien sûr, mathématiquement, je peux encore gagner le championnat si j’obtiens de très bons résultats, mais pour être réaliste, je vise à terminer dans les trois premiers. J’aimerais beaucoup y parvenir. Le Qatar et Abu Dhabi sont des circuits qui devraient convenir à notre voiture et à mon style de conduite, alors j’ai hâte d’y aller et de voir ce que nous pouvons faire.

Quel est votre programme avec Aston Martin Aramco dans les mois à venir ?

« J’ai beaucoup travaillé dans le simulateur du AMR Technology Campus depuis ma dernière course de F2 à Bakou, et ce sera encore le cas jusqu’au Grand Prix de Las Vegas. Cela s’est avéré extrêmement bénéfique pour la poursuite de mon développement en tant que pilote.

« Je suis ravi de passer ce week-end avec l’équipe à Austin et de continuer à apprendre comment elle fonctionne pendant un week-end de course, et je ferai de même à Las Vegas en novembre, qui sera un événement spectaculaire.

 

V Racing Bulls

Yuki Tsunoda, #24 :

C’est un week-end de Sprint, ce qui signifie que le travail de préparation et de simulation que nous avons effectué avant de venir à Austin prend encore plus d’importance.

« Austin est l’un de mes week-ends préférés de l’année, car j’aime la ville et le circuit est très amusant à piloter, la première partie du tour ressemblant un peu à Suzuka. J’ai terminé dans les points les trois dernières fois et j’ai également réalisé le tour le plus rapide de la course l’année dernière. Je serai curieux de voir à quoi ressemble la piste, qui a été refaite depuis la dernière course. C’est un week-end de Sprint, ce qui signifie que la préparation et le travail de simulation que nous avons effectués avant de venir à Austin prennent encore plus d’importance que d’habitude pour s’assurer que nous avons une heure d’essais libres sans problème avant d’entrer immédiatement dans la partie compétitive du week-end.

Liam Lawson, #30 :

Le tracé de COTA est superbe et j’ai hâte de le piloter pour la première fois.

« Je suis très excité à l’idée d’aller à Austin et de prendre le volant de la RB VCARB 01 pour la première fois. Je suis allé plusieurs fois à COTA en tant que réserviste et c’est probablement l’une de mes courses préférées, l’atmosphère y est incroyable. Bien que je n’aie pas encore couru sur ce circuit, j’ai passé beaucoup de temps sur le simulateur. J’ai hâte de le piloter pour la première fois et, d’une manière générale, je suis ravi d’être de retour en course et de travailler avec l’équipe pour obtenir les meilleurs résultats possibles.

Alan Parmane, Directeur de course :

C’est une course très appréciée par les pilotes et les équipes, avec une atmosphère fantastique.

« Nous nous rendons sur le circuit des Amériques pour le premier événement d’un ‘triple header’. C’est une course très appréciée des pilotes et des équipes, avec une atmosphère fantastique sur le circuit et dans la ville d’Austin. Le circuit présente de nombreux défis, des virages à grande vitesse avec des changements de direction rapides, des freinages violents et de longs virages à plein régime. C’est un circuit qui, par le passé, a été assez bosselé mais qui a été largement resurfacé pour 2024, ce qui pourrait ajouter une nouvelle dimension au week-end, à la fois en termes de configuration de la voiture et potentiellement de stratégie de course, alors qu’il s’agit traditionnellement d’une affaire à deux arrêts. Ce week-end, nous accueillerons à nouveau Liam Lawson dans le cockpit. Il s’agit d’un week-end de sprint, ce qui signifie qu’il n’y aura qu’une heure d’essais avant d’entamer les sessions de compétition. Liam a passé beaucoup de temps dans le simulateur pour se familiariser avec la piste et travailler sur les réglages, et il est aussi bien préparé que possible pour le défi qui l’attend.

Haas

La saison 2024 du Championnat du monde FIA de Formule 1 de MoneyGram Haas F1 Team se poursuivra avec la 19e manche, le Grand Prix des États-Unis, sur le Circuit des Amériques.

Le Grand Prix des États-Unis de Formule 1 a connu plusieurs lieux différents tout au long de son histoire, mais depuis 2012, l’événement se déroule sur le Circuit des Amériques. Une installation spécialement conçue à cet effet a été construite à la périphérie de la capitale dynamique du Texas, Austin, et l’événement n’a cessé de se renforcer à mesure que la popularité de la Formule 1 grandissait aux États-Unis, avec une fréquentation de 440 000 personnes le week-end en 2022. Il s’agit de l’une des trois courses sur le sol américain pour MoneyGram Haas F1 Team, le troisième Grand Prix de Miami ayant eu lieu plus tôt en mai, et le deuxième Grand Prix de Las Vegas étant prévu pour le 23 novembre.

Le Circuit des Amériques a offert de nombreuses sensations fortes depuis qu’il a rejoint la liste des circuits de Formule 1 en 2012 et son tracé, qui a été partiellement repavé pour 2024, a été acclamé par les pilotes. Le premier virage, l’épingle Big Red, domine le site en raison de la montée abrupte depuis la ligne de départ/arrivée, avant que le circuit ne plonge dans une séquence d’esses à grande vitesse, dont le design a été inspiré par des sections de piste à Silverstone et Suzuka. Une longue ligne droite arrière facilite les possibilités de dépassement qui se poursuivent souvent dans une séquence technique de virages qui permettent des lignes multiples et des courses côte à côte. Un virage à droite multi-apex à long rayon mène à deux virages à gauche qui complètent le tour.

Pour la deuxième saison consécutive, COTA accueillera la F1 Sprint, la quatrième des six sorties en 2024 pour le format alternatif de week-end de course. COTA entame également une série de trois événements en trois week-ends, avec des déplacements à Mexico et São Paulo qui suivront rapidement, marquant une phase cruciale dans la lutte pour le championnat des constructeurs.

MoneyGram Haas F1 Team occupe la septième position, avec 31 points, à seulement trois points de RB, ayant marqué des points lors de chacun des trois derniers grands prix, une série que Nico Hulkenberg et Kevin Magnussen visent à poursuivre alors que le championnat record de 2024 entre dans son dernier quart.

Andrea De Zordo, directeur technique :

« À Austin, nous apportons notre principale mise à jour pour la dernière partie de la saison, qui impliquera principalement une nouvelle étape de développement au niveau du plancher et de la carrosserie. L’objectif, comme toujours, sera d’améliorer la charge aérodynamique afin de rendre la voiture plus rapide. Il est difficile de faire un grand pas dans le temps au tour, donc nous parlons de petits chiffres, mais dans la lutte serrée du milieu de terrain, tout est un pas important, et nous espérons le faire. Il s’agit d’un développement et d’une évolution de notre package, pas de quelque chose de nouveau, même si la voiture sera un peu différente.

« Le Circuit des Amériques est un circuit assez exigeant pour les voitures, pour les pneus et aussi pour le pilote, car historiquement, c’est un circuit très bosselé. L’année dernière, nous n’avons pas marqué de point, mais c’était une course décente pour nous et je pense que ce devrait être une bonne course pour nous à nouveau. Nous nous battons pour la sixième place et c’est un sentiment très agréable. Nous devons vraiment faire tout ce qui est en notre pouvoir pour y parvenir, car ce serait formidable pour tous les membres de l’équipe qui ont travaillé dur pour faire de cette saison un succès.

Nico Hulkenberg, #27 :

« Le Grand Prix des États-Unis est sans aucun doute l’une des courses les plus importantes de l’année pour nous ; nous avons beaucoup de partenaires américains et, bien sûr, nos fans locaux. C’est une course où les fans connaissent très bien la F1 et il est vraiment motivant de voir le soutien de plus de 400 000 personnes pendant le week-end. Nous avons une nouvelle mise à jour à apporter à cette course et c’est un week-end Sprint, donc chaque tour comptera sur la piste ».

Kevin Magnussen, #20 :

« Je suis impatient de participer à notre course à domicile, c’est évidemment une course importante pour nous, et une course où l’on a encore plus envie de bien faire. COTA est un super circuit et c’est l’un des plus grands rassemblements de l’année, c’est un événement énorme. Nous y avons connu de bonnes et de mauvaises courses, mais nous devrions être assez forts cette année, car c’est un circuit à force descendante moyenne, ce qui a tendance à nous convenir. J’y ai eu quelques bonnes batailles par le passé et j’espère marquer des points.

Williams

Williams Racing célèbre la 100^e course d’Alex Albon avec une semaine d’événements spéciaux à Austin

Le logo spécial du centenaire sera apposé sur la FW46 d’Alex et dans les garages de l’équipe lors du GP des États-Unis.

La FW46 sera également dotée d’un aileron arrière unique choisi par les fans dans le cadre du très populaire Kraken Rear Wing Takeover.

Les fans pourront rencontrer Alex, Franco Colapinto, James Vowles, Jenson Button et d’autres membres de l’équipe dans la Fan Zone d’Austin, avec une peinture murale en hommage et des produits exclusifs.

Jamie Chadwick inspirera les futurs ingénieurs lors d’une visite à l’université du Texas, et bien plus encore.

Alex : « Je suis reconnaissant pour chaque minute passée dans ce sport… Je suis excité à l’idée de participer à 100 courses supplémentaires ».

Alex Albon prendra son 100e départ en Formule 1 lors du GP des États-Unis ce dimanche, clôturant ainsi une semaine de célébrations de Williams Racing pour marquer cette étape.

Le pilote thaïlandais de 28 ans portera un logo commémoratif spécial sur sa FW46 tout au long du week-end de course à Austin, alors qu’il atteindra un siècle de Grands Prix de F1.

Alex, qui en est à sa cinquième saison en F1, a marqué 240 points en carrière et est monté deux fois sur le podium, avec un meilleur résultat de troisième place lors des GP de Toscane et de Bahreïn en 2020. Il a fait ses débuts lors du GP d’Australie 2019 pour la Scuderia Toro Rosso et a été promu dans l’équipe senior Red Bull Racing seulement 12 courses plus tard. Après une campagne Red Bull complète en 2020, Alex a couru dans des voitures de tourisme allemandes (DTM) en 2021 avant de rejoindre Williams Racing pour 2022, alors que l’équipe s’engageait dans un projet à long terme visant à revenir sur le devant de la grille.

Depuis qu’il a rejoint Williams, il a marqué un nombre impressionnant de 43 points, nous menant à la septième place du championnat du monde des constructeurs l’année dernière. En mai, il s’est engagé à long terme avec l’équipe et formera avec Carlos Sainz l’une des paires de pilotes les plus redoutables de la grille de départ la saison prochaine.

Dans le cadre des célébrations de son centenaire, Alex rencontrera des fans et répondra à leurs questions dans la Fan Zone du centre-ville d’Austin, présentée par Kraken, où un graffiti mural rendra hommage à ses réalisations. Son collègue Franco Colapinto, le directeur de l’équipe James Vowles, le champion du monde de F1 2009 et ambassadeur de Williams Racing Jenson Button, ainsi que la femme pilote de course la plus titrée au monde – Jamie Chadwick, conseillère de la Williams Driver Academy – feront également des apparitions tout au long de la semaine, poursuivant ainsi notre engagement à fournir aux fans un accès inégalé à l’équipe.

Dans la Fan Zone, les supporters pourront s’approcher d’une Williams FW46 dotée d’un aileron arrière spécialement conçu par les fans et qui sera également utilisée sur le circuit des Amériques. Plus de 32 000 votes ont été enregistrés lors de notre deuxième Kraken Rear Wing Takeover, sélectionnant des alter ego numériques de fans de la Cosmos Collection, conçus par l’artiste Web3 Candy Apple, qui rendent hommage à l’héritage de Williams, vainqueur du championnat.

Les visiteurs de la Fan Zone qui montreront leur rapidité sur nos simulateurs de course de F1 auront la chance de courir pour de vrai grâce à notre collaboration avec Racing Prodigy. Les pilotes les plus rapides accèderont au prochain tour d’une compétition de qualification et auront une chance de remporter le prix ultime : un contrat professionnel pour participer à la Prodigy Three Series.

Des articles en édition limitée célébrant la 100e course d’Alex seront disponibles, ainsi qu’une collection capsule spéciale Williams Racing Austin et des articles de la collection Cosmos. Pour la première fois, des vêtements pour les fans de Franco Colapinto seront également en vente, car le pilote argentin fait sa première apparition au GP des États-Unis.

Les sessions de la Fan Zone d’Alex, Franco et James auront lieu après qu’ils aient eu l’occasion de troquer les voitures de F1 contre certains des plus gros engins de terrassement du monde lors d’une visite des terrains d’essai du partenaire principal Komatsu en Arizona.

Notre volonté d’offrir aux fans des expériences innovantes en ligne et hors ligne se poursuivra avec une expérience de réalité augmentée intitulée « Où est Williams », qui emmènera les fans dans une chasse au trésor virtuelle autour d’Austin et leur donnera la possibilité de gagner une paire de billets pour le week-end.

La quête de Williams pour découvrir et développer les meilleurs talents du monde entier se traduira par des visites d’universités à Texas A&M et à l’Université du Texas, où Jamie Chadwick rencontrera l’équipe Longhorn Racing à l’école d’ingénierie Cockrell.

Jamie et James Vowles discuteront également de la façon dont l’équipe se transforme et investit dans ce qu’il faut pour gagner – des personnes et de la culture aux outils et à la technologie – lors d’un événement spécial d’Autosport Business jeudi soir.

Alex Albon, #23 :

« La semaine d’Austin et les 100 Grands Prix : atteindre une telle étape dans le sport est un sentiment surréaliste. Les cinq dernières années ont été les plus difficiles mais aussi les plus gratifiantes, et je suis reconnaissant pour chaque minute passée au sein de ce sport et de cette communauté. C’est une excellente occasion de faire une pause et de réfléchir aux progrès que j’ai accomplis en tant que pilote, et je suis enthousiaste à l’idée d’atteindre 100 courses supplémentaires. Je suis honoré de célébrer ici à Austin avec Williams pour une autre course à domicile pour l’équipe et Dorilton. J’espère pouvoir rendre cette course encore plus spéciale en rapportant des points à l’équipe.

Franco Colapinto, # :

« C’est formidable d’être près de chez soi, dans les Amériques, pour les trois courses à venir. Ce week-end, ce sera la première fois que je courrai à COTA et mon premier Sprint Event en F1. Le fait de n’avoir qu’une heure d’essais libres représente un défi pour se mettre à niveau avant les qualifications du Sprint, mais je suis déterminé à me mettre en route. Pendant la pause, j’ai travaillé sur le simulateur à Grove avec l’équipe pour être le mieux préparé possible. Enfin, félicitations à Alex pour ses 100 courses dans le sport. C’est une réussite incroyable dont il peut être fier. J’espère que nous pourrons marquer ce moment par un résultat positif en tant qu’équipe ce week-end.

James Vowles, directeur de l’équipe :

« Félicitations à Alex pour ses 100 courses en Formule 1. Alex a montré au cours des 99 derniers Grands Prix qu’il est l’un des pilotes les plus rapides, les plus déterminés et les plus dévoués de la discipline et nous sommes ravis qu’il ait décidé d’aider Williams à monter en puissance. J’ai hâte de célébrer avec lui et nos fans passionnés à Austin cette semaine.

Alpine

BWT Alpine Formula One Team se rend sur le Circuit des Amériques pour le Grand Prix des États-Unis, dix-neuvième épreuve de la saison 2024 du Championnat du Monde FIA de Formule 1.

BWT Alpine Formula One Team, en collaboration avec son Partenaire Officiel Xbox, célèbrera le retour du aventurier légendaire Indiana Jones™ avec une livrée audacieuse, spécialement pour le Grand Prix des États-Unis à Austin.

Dans cette présentation de l’équipe, Esteban Ocon et Pierre Gasly se tournent vers le Grand Prix des États-Unis à Austin.

Esteban Ocon, #31 :

 « J’ai hâte de revenir à Austin. C’est un endroit unique à visiter et l’énergie des fans américains crée une atmosphère incroyable durant le week-end. Le Circuit des Amériques est riche en défis, mais c’est une piste fantastique, propice aux courses divertissantes. Austin sera le point de départ de deux triplettes, ce qui est toujours exigeant physiquement et mentalement pour toute l’équipe. C’était donc bien de pouvoir faire une pause après Singapour pour s’y préparer. J’ai travaillé dur à la salle de sport et au simulateur de l’écurie. Notre objectif sera de maximiser la moindre opportunité qui se présentera et d’extraire tout ce que nous pouvons de ce rendez-vous.»

Pierre Gasly, #10 :

 « Je suis vraiment enthousiaste à l’idée de retourner à Austin et au Texas pour le Grand Prix des États-Unis. Le Circuit des Amériques accueille l’un des meilleurs événements de l’année et les fans américains sont de plus en plus nombreux à suivre la Formule 1. La piste est exigeante, mais elle est fluide et peut être incroyablement gratifiante, comme nous l’avons constaté l’an passé avec notre septième place au Sprint et notre sixième position à l’arrivée du Grand Prix. Je suis allé à Enstone durant la courte trêve pour me préparer sur le simulateur, car nous devrons vraiment être dans le rythme d’entrée de jeu comme il s’agit à nouveau d’un week-end sprint. J’espère que nous pourrons commencer cette triplette avec deux excellents résultats pour l’équipe afin de lancer les deux derniers mois de la saison de manière idéale. Il y a beaucoup d’enjeux et nous avons l’intention de nous battre pour un meilleur rang au championnat. »

Kick Sauber

L’équipe Stake F1 Team KICK Sauber est de retour aux États-Unis pour la première course de la triple confrontation des Amériques à Austin, au Texas.

Stake F1 Team KICK Sauber s’attaquera à la première course d’un triple programme chargé qui débutera sur le circuit des Amériques à Austin, au Texas. Le trio d’événements verra l’équipe se rendre aux États-Unis, au Mexique et au Brésil. Cet énorme effort logistique demande le meilleur de l’équipe, tant sur la piste qu’en dehors. Alors que Valtteri Bottas et Zhou Guanyu se préparent pour la course, l’équipe s’efforcera de faire un pas en avant et de se rapprocher des positions qui comptent.

Alessandro Alunni Bravi, représentant de l’équipe :

« Après trois semaines d’absence, nous reprenons l’action à Austin. Cette petite pause nous a permis de nous regrouper et de nous préparer pour les trois courses à venir qui, en tant que triple événement couvrant une zone géographique aussi vaste, sont toujours une période difficile pour l’équipe en termes de logistique. De retour à Hinwil, l’équipe a travaillé d’arrache-pied sur les améliorations apportées ce week-end, ce qui témoigne de notre engagement jusqu’à la dernière course de la saison : cela montre que nous n’abandonnons pas, ni en piste, ni au cœur de nos opérations. Les trois prochaines courses présenteront des tracés et des conditions de piste très différents – nous sommes prêts à relever le défi qui nous attend, mais aussi à saisir toutes les opportunités qui se présenteront. Il s’agira d’un événement Sprint, il sera donc crucial de maximiser la seule séance d’essais et de s’assurer que nous sommes parfaitement préparés pour le reste du week-end. »

Valtteri Bottas, #77 :

« C’est bon d’être de retour à Austin ; l’événement lui-même est toujours un bon moment, il a vraiment gagné en popularité et il produit souvent des courses très spectaculaires. J’ai remporté la pole position ici en 2019 et j’apprécie toujours mon séjour aux États-Unis, que je visite fréquemment tout au long de l’année, alors j’ai hâte d’être à ce week-end. Cela a été agréable de faire une petite pause ces trois dernières semaines. J’ai passé mon temps à m’entraîner et à préparer les quelques prochaines courses au simulateur, ainsi qu’à prendre quelques vacances. Maintenant, je suis rafraîchi et motivé pour les trois courses à venir. Nous apportons de nouvelles pièces ce week-end et je suis impatient de les tester sur la piste et de révéler leur potentiel : comprendre comment elles modifient la voiture est toujours un processus et nous n’avons qu’une séance d’essais pour les maîtriser, mais c’est toujours une évolution positive. »

Zhou Guanyu, #24 :

« J’ai apprécié de courir à Austin ces dernières saisons. Ils savent comment organiser un bon spectacle ici au Texas, et j’ai hâte d’être à ce week-end. Le fait d’avoir un peu de temps loin de la piste après deux saisons intenses a été une bonne chose, et cela m’a permis de passer du temps à l’usine, à travailler avec l’équipe et dans le simulateur : mais maintenant, je suis impatient de retourner à la course. Les épreuves de sprint offrent à la fois des opportunités et des défis ; nous viserons à tirer le meilleur parti de notre temps de piste, à nous préparer pour le week-end à venir, et nous devrons être au meilleur de notre forme pour nous assurer d’obtenir le meilleur résultat possible. Austin est un circuit qui peut réserver des surprises et où il faut être confiant pour en exploiter tout le potentiel. Si nous atteignons ce niveau avec une seule séance d’essais, nous pourrons tirer le meilleur parti de ce que la voiture peut offrir.