par Mikkelsen maximise sa position de départ, Sesks fait sensation pour ses débuts
Andreas Mikkelsen a tiré pleinement profit de sa position dans l’ordre des départs vendredi matin pour se forger une avance de 7’’4 en tête du 80e Rallye ORLEN de Pologne devant Mārtiņš Sesks, nouveau venu en Rally1.
Auteur en début de journée de son premier scratch à Stanczyki, le premier depuis le Wales Rally GB 2019, Andreas Mikkelsen (Hyundai i20 N Rally1) se hissait en tête avant de récidiver dans le test plus court, mais tout aussi rapide d’Olecko. L’ES3 de Wieliczki était en revanche annulée pour des raisons de sécurité liées aux spectateurs.
Le départ positif du Norvégien contrastait avec ceux de ses équipiers en lice pour le titre, Ott Tänak et Thierry Neuville. L’Estonien devait abandonner après avoir endommagé l’avant de sa voiture en percutant quelque chose dans la première spéciale alors que le leader du championnat affrontait les conditions les plus piégeuses en ouvrant la route. Le Belge terminait la boucle au septième rang, à plus d’une demi-minute de la tête.
« J’essaie de faire de mon mieux et nous prenons du plaisir », confiait Andreas Mikkelsen avant d’évoquer les réglages nécessaires pour la boucle répétée de l’après-midi. « La voiture est vraiment agréable à piloter. La surface est encore glissante, donc nous avons dû faire un peu attention. Nous ne pouvons pas simplement jeter la voiture dans les virages, mais cela reste plaisant. Nous avons une voiture très tendre. Nous devrons la rendre beaucoup plus rigide et augmenter la hauteur de caisse. Je pense que cela sera très difficile. »
Dans le même temps, Mārtiņš Sesks (M-Sport Ford Puma Rally1) était la surprise de la matinée avec sa monture non hybride. Mettant pleinement à profit ses connaissances acquises lors de sa victoire sur l’épreuve en FIA ERC l’an passé, le Letton se plaçait en deuxième position pour ses grands débuts dans la catégorie reine. Il se montrait même trois dixièmes de seconde plus lent seulement qu’Andreas Mikkelsen dans l’ES2 : « C’est bien, nous sommes encore en train d’apprendre et la voiture est incroyable à piloter. »
Troisième, Elfyn Evans (Toyota GR Yaris Rally1) pointait 4’’5 plus loin avec des espoirs accrus dans la course au titre après la matinée troublée de ses rivaux Ott Tänak et Thierry Neuville. N’ayant appris sa participation au rallye que mardi soir, Kalle Rovanperä (Toyota GR Yaris Rally1) était quatrième, 2’’3 plus loin, tandis qu’Adrien Fourmaux (M-Sport Ford Puma Rally1) suivait au cinquième rang.
Grégoire Munster (M-Sport Ford Puma Rally1) surmontait un atterrissage compliqué pour signer le deuxième meilleur temps dans Wieliczki. Le Luxembourgeois retrouvait le parc d’assistance en sixième position,16’’3 devant Thierry Neuville. De son côté, Takamoto Katsuta (Toyota GR Yaris Rally1) évoquait un manque de confiance et se contentait de la huitième place vendredi midi.
WRC2
Pajari devance Kajetanowicz dans la bataille de Pologne en WRC2
Sami Pajari a résisté à la pression du héros local Kajetan Kajetanowicz pour prendre une avance de 8’’9 en WRC2 vendredi soir au 80e Rallye ORLEN de Pologne.
Sami Pajari (Toyota GR Yaris Rally2) prenait l’ascendant sur le premier leader Oliver Solberg (Škoda Fabia RS Rally2) dès la première spéciale du vendredi et conservait les commandes toute au long de la journée.
Si le Finlandais avait réussi à construire une avance de 11’’1 sur Kajetan Kajetanowicz (Škoda Fabia RS Rally2) après l’ES5, le pilotage engagé du Polonais sur ses terres dans l’après-midi lui permettait de réduire l’écart.
« C’était une excellente journée pour nous », affirmait Sami Pajari, également neuvième de l’épreuve au général et en tête de la catégorie Challenger. « Cela se passe très bien jusqu’ici. »
Multiple vainqueur de l’épreuve avant qu’elle n’intègre le WRC, son poursuivant remportait deux spéciales : « Mon cœur bat la chamade quand je vois les photos, c’est incroyable. J’ai raté quelques trucs certes, mais je ne veux pas prendre trop de risques. »
Protégé de la Motorsport Ireland Rally Academy, Josh McErlean (Škoda Fabia RS Rally2) poursuivait sur la lancée lui ayant permis de signer un podium cette saison. L’Irlandais était à 13’’3 de Kajetan Kajetanowicz tout en possédant 1’’7 de marge sur Robert Virves (Škoda Fabia RS Rally2).
Souffrant d’un manque de motricité, Nikolay Gryazin (Citroën C3 Rally2) était déçu de terminer la journée au cinquième rang, à 27 »3 du leader. Pierre-Louis Loubet (Škoda Fabia RS Rally2) le suivait pour 2 »7 tandis qu’Oliver Solberg, actuellement troisième du championnat, retrouvait le parc d’assistance à la septième place.
Le Suédois était le premier des pilotes engagés avec une Rally2 à entrer dans les spéciales et perdait du temps précieux à balayer une nouvelle trajectoire derrière les Rally1 de la catégorie reine. Également prétendant au titre, Gus Greensmith (Škoda Fabia RS Rally2) languissait en dixième position après avoir fait état d’un moteur « à plat ».
En WRC Masters Cup, l’Allemand Armin Kremer (Škoda Fabia RS Rally2) se construisait une impressionnante avance de plus de deux minutes sur Ricardo Triviño (Škoda Fabia RS Rally2) dans la catégorie ouverte aux concurrents âgés de 50 ans et plus.
WRC3
Matulka domine à domicile vendredi en WRC3
Sur ses terres, Jakub Matulka a réalisé un départ de rêve en Championnat du Monde FIA des Rallyes, le Polonais se forgeant une avance de 23’’0 vendredi en WRC3.
S’il ne comptait que deux départs en WRC à son actif, Jakub Matulka (Ford Fiesta Rally3) mettait pleinement à profit ses connaissances du terrain pour signer trois meilleurs temps vendredi.
Le Polonais âgé de vingt-quatre ans n’était devancé que sur une seule des spéciales ultra-tapides de la journée par son plus proche poursuivant Diego Dominguez (Ford Fiesta Rally3), vice-champion l’an passé en FIA Junior WRC.
Le Paraguayen remportait son seul scratch du jour dans Stańczyki 2 et devançait pour 13’’1 son compatriote Nataniel Bruun, d’ordinaire engagé en Junior WRC et troisième d’un podium provisoirement monopolisé par les Ford Fiesta Rally3.
Tout en ajoutant un peu de diversité aux avant-postes, Mattéo Chatillon et sa Renault Clio Rally3 étaient en embuscade au quatrième rang, 8’’8 seulement derrière Nataniel Bruun.
Enfant du pays et novice en mondial, Marek Roefler (Ford Fiesta Rally3) complétait le top cinq devant Jan Černý (Ford Fiesta Rally3), qui pouvait s’estimer heureux d’être toujours en lice après avoir heurté un arbre dans l’ES2. Un incident lui coûtant près de cinq minutes, sans lesquelles le Tchèque serait probablement en lice pour la victoire.
Communiqué WRC
